Espagne – Russie : Les Notes
ESPAGNE – RUSSIE : 4 – 1
Casillas. 4 : Mis en difficulté sur toutes les frappes russes, San Casillas n’a pas vraiment montré pourquoi il est le challenger numéro 1 de Buffon au titre de meilleur gardien de but du monde.
Sergio Ramos. 4 : Très concentré lors de l’hymne, le Comanche du Real a souffert face à un Zhirkov qui lui a fait la misère. Et pourtant il est considéré comme le meilleur défenseur espagnol…
Puyol. 6 : Pas aussi cramé que l’on veut bien le faire croire. Le capitaine du Barça a comme à son habitude été très bon dans ses duels, mais moyen quand il s’agissait de jouer le hors jeu.
Marchena. 4,5 : Aberlardo, Nadal, Roberto Rios, Alkorta, Pablo. Le Valencian est le dernier de la lignée des défenseurs balourds ibériques. Même s’il n’a pas fait un match complètement vilain.
Capdevila. 4 : Auteur de la passe sur Torres qui amène le premier but, Capdevila est plus à l’aise en phase offensive qu’en défendant. Définitivement, Spain is different.
Senna. 6 : L’immigré de service a fait le boulot que ses compatriotes ne veulent pas faire. Ratisser, presser, récupérer les seconds ballons. Un bon match, même si le poumon de Villarreal peut faire beaucoup mieux.
Xavi. 7 : Un Pirlo sans cheveux longs, mais avec la même aisance balle au pied. Putain de joueur sous-coté…
Iniesta. 5,5 : Plus pâle que jamais à cause d’une courante qui lui a valu un séjour à l’hosto, Casper s’est définitivement vidé avec un caviar pour Villa. Y’a pas mieux comme digestif.
Silva. 6 : Pas vraiment décisif en attaque, du mal avec la récupération et pourtant il a fait bonne impression. Le charme des Canaries peut-être…
Torres. 6,5 : Puissant, grand, rapide et désormais roux, The Kid s’est pour une fois rapproché du niveau qui est le sien à Liverpool. Lui manque plus qu’un but avant de tout casser.
Villa 8,5 : El Guaje a été l’homme du match avec ses courses incessantes et son adresse devant le but. Floqué du numéro 7, il a fait oublier Raul. Et c’est tant mieux.
RUSSIE
Akinfeev. 3,5 : Victime d’un petit pont sur le deuxième but, il repousse la volée de Xavi sur la tête de Fabregas sur le quatrième pion encaissé par la Russie. Abandonné par sa défense, c’est peu dire qu’il a passé une soirée de merde.
Kolodin. 2 : Bon match. Non on déconne. Qu’attend donc Hiddink pour rappeler ce bon vieux Onopko ?
Shirokov. 0 : Transparent : Adj., Qui, se laissant aisément traverser par la lumière, permet de distinguer nettement les objets à travers une épaisseur, synonyme de Shirokov – Le Petit Larousse.
Anyukov. 3 : Tellement anonyme que sa photo n’apparaissait pas dans la compo d’équipe du journal du même nom.
Semak. 3,5 : Un mec qui n’aura pas donné de regrets aux supporters parisiens.
Zhirkov. 7 : La seule bonne surprise côté russe. Rapide, technique, et incisif. Forcément la prochaine grosse arnaque du PSG.
Sychev. 4 : Quelques centres ratés, quelques éclairs pas vraiment dangereux, n’a pas changé depuis son passage à l’OM, mise à part sa coupe de cheveux. C’est déjà ça.
Semshov. 4 : Ni froid.
Zyrianov. 4,5 : Une frappe sur le poteau qui aurait pu changer le cours du match. Mais en fait non.
Bilyaletdinkov ? : Avec un nom aussi compliqué, il aurait pu faire le plus grand match de sa vie, les commentateurs de TF1 n’en auraient pas parlé. Nous non plus.
Pavlyuchenko. 5 : A sauvé l’honneur de l’armée rouge par une belle tête plongeante. Putain de communisme.
JPS