Entraîneur de la réserve nantaise, Stéphane Ziani raconte comment son équipe a sauvé un de ses joueurs

Exemplaire.

« On a toujours l’impression que ça n’arrive qu’aux autres… » confie Stéphane Ziani, entraîneur de la réserve du FC Nantes (N2), au moment de revenir sur le malaise d’un de ses joueurs le 16 septembre dernier, lequel entraînera deux jours de coma avant qu’il ne se réveille. Si le grand public a découvert que ce tragique évènement pouvait arriver au plus haut niveau avec le malaise de Christian Eriksen lors de l’Euro, Ziani a vécu une de ces histoires où il y a « un avant et un après » . Longuement interrogé par RMC Sport, il raconte.

Stéphane Ziani nous raconte comment une incroyable chaîne de solidarité à Nantes a permis de sauver un jeune joueur victime d’un malaisehttps://t.co/mD4vPapFO3

— RMC Sport (@RMCsport) October 14, 2021

Alors qu’il pensait que son joueur chambrait le gardien de but nantais après avoir marqué d’une superbe frappe, Ziani s’est vite rendu compte que la situation était « très grave ». L’ancien milieu de terrain des Canaris s’est tout de suite mis à effectuer un massage cardiaque et « il y a eu une chaîne pour guider les secours », raconte-t-il. « Il y a même eu l’intervention d’un papa qui regardait l’entraînement de sa fille. De sa propre initiative, il a appelé les pompiers. Il ne fallait pas se marcher dessus, mais tout s’est fait spontanément. On n’a pas calculé, ça passe tellement vite. Tu te bats car tu vois au sol ton copain se battre. »

Finalement, même si l’entraîneur, qui avait eu l’obligation d’apprendre les premiers gestes de secours quand il a passé son diplôme d’entraîneur, s’est efforcé de réveiller son « enfant », le jeune est plongé dans un coma artificiel à son départ de la Jonelière vers l’hôpital de Nantes. Deux jours plus tard, le soulagement est immense : « Revoir notre ami aujourd’hui, ça renforce les liens, et pourtant, ce groupe était déjà très soudé ». Plus que jamais, Ziani a fait savoir à ses jeunes qu’il faut absolument « profiter de la vie »et « qu’on a beau porter un maillot du FCN, tu es « Monsieur tout le monde ». Quand tu es en bonne santé, il faut savourer » .

Magnifique histoire.