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En 2002, la Juve ratait Cristiano Ronaldo

Des talents comme Cristiano, les clubs se les arrachent comme un pain au chocolat à quinze centimes. Et ça tient souvent à peu de choses pour qu’ils signent d’un côté ou de l’autre.
C’est l’ancien directeur technique de la Vieille Dame, Gianni di Marzio, responsable des zones étrangères entre 2001 et 2006, qui le révèle à EFE, une agence de presse espagnole ce dimanche. Il était en visite au Portugal pour voir Ricardo Quaresma, joueur du Sporting Portugal à l’époque. Lors de la rencontre Sporting-Belenenses à laquelle Di Marzo assiste, l’enfant terrible du football portugais est sur le banc. C’est donc finalement un autre joueur qui lui tape dans l’œil : Cristiano Ronaldo, dont c’était seulement le troisième match pour les Vert et Blanc.
Le Portugais a encore le visage plein d’acné, il n’a que dix-sept ans, mais le responsable de la Juve est déjà convaincu : « J’ai appelé à Turin, et j’ai écrit que ce gars serait le meilleur joueur du monde, évidemment juste après Maradona (Di Marzio est napolitain, ndlr). J’ai négocié, et j’ai amené Cristiano à Turin en 2002 pour qu’il signe à la Juventus » , explique-t-il à EFE.
C’est là que tout capote. Le deal prévu pour amener Cristiano Ronaldo à Turin était d’échanger le prodige lusitanien contre le Chilien de la Juventus, Marcelo Salas. Seulement, le Chilien refuse (il finira un an plus tard à River Plate). L’accord est brisé, Cristiano ne jouera jamais en noir et blanc. En 2003, c’est le Diable rouge Alex Ferguson qui l’attire à Manchester.
CR7 aurait pu jouer avec Trezeguet, il se contentera finalement de Saha.
Les Français sont-ils si attachés que ça au Stade de France ?AL