L’espoir fait vivre, la patience est la mère des vertus, et plus on n’a rien, plus on veut croire. Peu importe qu’on soit un philosophe antique, Romain Gary ou Franck Haise, plus grand-chose ne raccroche au bonheur avec cet OGC Nice. Timorés, friables ou sans justesse technique dans le dernier geste, les Aiglons repartent de Porto avec les mêmes travers que depuis… 17 matchs européens. Une éternité, et le record de Lille égalé avec une défaite 3-0 dans la musette.
Le cauchemar dès la 19e seconde
La date du 16 mars 2023 était à mettre à la benne. Sofiane Diop voulait conjurer le mauvais sort. Le sourire de Dante au moment du toss était annonciateur : Nice voulait du kif. Et puis, on se disait qu’avec son ancien coach Francesco Farioli et son ancien joueur Pablo Rosario en défense centrale en face, Porto pouvait bien donner quelques coups de pouce. Que nenni. À peine le temps de respirer que Moffi rate la balle (mais la touche !), et Gabi Veiga enchaîne (1-0, 1re). Porto marque au bout de 19 secondes. Aïe.
Les semaines se suivent, le scénario change un peu. Avec l’intensité d’une soirée plaid, soupe, série sur Arte, Gabriel Veiga enchaîne sous la barre (2-0, 33e). Les Niçois sont apathiques, et si leur état d’esprit n’est pas mauvais, la marche est trop haute. Terem Moffi tire au-dessus (20e), Sofiane Diop vendange un joli contre (37e).
Le retour des vestiaires ne change rien : Nice patine, Dante et Yehvann Diouf se prennent les pieds dans le plat (46e) puis tacle Samu. Faute, et peno transformé par l’Espagnol (3-0, 61e). Ni Kevin Carlos, ni Jonathan Clauss (71e) ne cadreront une seule frappe pour les Niçois. Le score est ample, les travaux aussi : Nice a encaissé huit buts en une semaine et est bon dernier de la phase de ligue.
Un seul espoir, maintenant : une nouvelle défaite des Rangers, contre Braga, pour ne pas garder le bonnet d’âne.
UL
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