Braquage à la Brésilienne
La police brésilienne va-t-elle devoir étudier le calendrier du championnat pour savoir où et quand les cambrioleurs agissent ? A Rio de Janeiro, ils auraient bien fait de s’y mettre avant la dernière journée, qui a consacré Flamengo.
Il fallait être prévoyant pour louer une maison à cent mètres d’une société de transports de fonds un mois avant l’issue de la compétition, installer un sapin de Noël dans le jardin pour cacher ses activités, creuser patiemment un tunnel à la main, et attendre que les supporters cariocas sortent dans les rues hurler leur joie. Les monte-en-l’air pouvaient alors entrer en action et éclater le mur de la cave afin de dérober 11 millions de reais (4,3 millions d’euros). Le vigile a bien entendu du bruit, mais il a cru qu’ils venaient des manifestations de joie des fans de Flamengo.
L’enquête a été confiée au Département d’Investigation sur le Crime Organisé (DEIC). Il faut cependant relativiser. Avec leur butin, les voleurs ont à peine de quoi s’acheter un Brandao.