Benito et Franco, Jean-Marie et Dimitri
Après s’être débarrassé de Chuchi Cos il y a quelques semaines, Piterman le terrible vient d’annoncer le limogeage de Juan Carlos Oliva. Une nouvelle qui n’a surpris personne en Espagne, le président d’Alaves étant un véritable fossoyeur d’entraîneurs. Sans projet sportif bien défini, le club basque lutte contre la relégation et patauge gaiement dans le n’importe quoi.
Habitué à ridiculiser ses entraîneurs, Pitreman n’a pas failli à sa réputation puisqu’il avait interdit au nouveau pensionnaire de l’ANPE ibérique de diriger l’équipe contre le Real Madrid. Si Tapie avait une influence considérable sur la composition d’équipe de l’OM, à Alaves, c’est Pitreman qui la décide. Il n’a ainsi pas apprécié que son entraîneur ne joue pas avec trois attaquants comme il le lui avait si gentiment demandé. Interrogé sur cet énième limogeage, le millionnaire Ukrainien a voulu montrer qui était le vrai patron de l’équipe : « Etre consensuel, c’est quand quelqu’un est d’accord avec moi, le reste ce n’est pas consensuel. » Bizarrement, Franco et Mussolini disaient aussi la même chose.
JPS