Anigo fustige la pelouse

« J’ai l’impression d’avoir joué sur l’hippodrome de Pont de Vivaux. » C’est clair, c’est précis, et même si on ne connaît pas Pont de Vivaux, on peut se faire une image. José Anigo en a ras-le-bol de la pelouse du Vélodrome, et il le fait savoir. Pour lui, les efforts réalisés ne sont pas assez importants : « Un tiers du terrain va être changé, mais il faut le changer en entier. On va continuer à essayer de jouer, mais pour présenter un beau spectacle, il faut une autre pelouse, car celle-ci ne permet pas de jouer. Je suis énervé, je n’ai pas un joueur qui n’a pas une petite blessure. On doit changer la semaine d’entraînement. Personne n’en tient compte alors que pour nous, c’est du concret. »

Sinon, Marseille s’est qualifié hier soir pour les 16es de finale de la Coupe de France en dominant Reims 2-0, en prolongation certes, en galérant oui, mais s’en est finalement remis à son Dédé Gignac de meilleur buteur. Une prestation que n’a pas manqué de souligner José Anigo, tout comme celle de Brice Samba, calife à la place du calife dans les cages olympiennes : « Gignac, dans l’attitude, est exemplaire. On l’aime ou on l’aime pas, chacun ses goûts. C’est un joueur intéressant, qui revient au combat même quand il manque. Les sifflets font partie du jeu. J’ai parlé avec lui après le match. Il a subi plus que ça par le passé. Ce n’est pas quelques sifflets qui vont lui faire tourner la tête. »

« Brice Samba a également été très bon. Je l’avais découvert au Havre. Il a le même style que Mandanda. C’est vraiment le gardien de demain. On sait que s’il y a un pépin, on a quelqu’un demain. Il était tellement sûr de sa force qu’il peut perdre un peu de concentration parfois. C’est une belle histoire qui débute pour lui au club. »

Attention Steve, toi aussi, tu avais gagné ta place sur une blessure de Cédric Carrasso…