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West Ham, sans strass ni Payet

Par Nicolas Jucha
3 minutes
West Ham, sans strass ni Payet

Après un début de saison de feu, West Ham s'est mis à rêver d'une présence dans les places européennes en Premier League. Il faut dire qu'avec un Dimitri Payet en feu, Slaven Bilić avait un beau matos sous la main. Sauf qu'entre-temps, le Français s'est fait démonté la cheville par McCarthy avant d'être suivi à l'infirmerie par la moitié du onze titulaire des Hammers...

Il y a encore quelques semaines, West Ham se prenait à rêver d’un top 6 en Premier League. Il faut dire que le club londonien avait fait tomber du lourd depuis le début de saison : Arsenal à l’Emirates (2-0), Liverpool à Anfield (3-0), Manchester City à l’Etihad (2-1) ou encore plus récemment Chelsea à Upton Park (2-1). La victoire à Selhurst Park contre la surprise Crystal Palace 3-1 en octobre en passerait même pour anecdotique avec de tels faits d’armes. Symbole de cette ambition retrouvée, un Dimitri Payet en feu. Débarqué de Marseille cet été, le meneur de jeu a éclaboussé la Premier League de son talent, et s’est montré décisif dans quasiment chaque exploit des hommes de Slaven Bilić. Une galette pour Kouyaté contre les Gunners, un café crème pour Moses contre les Citizens ou encore le but du 3-1 contre les Eagles. Sans parler d’une influence sur le jeu que le consultant de la BBC Clive Allen, ancienne gloire du club et actuel éducateur à Tottenham, a souligné avec éloges : « À chaque fois qu’il a le ballon, on dirait que quelque chose va se passer pour West Ham. » Connaisseurs, les supporters de West Ham lui ont composé une chanson qui exagère légèrement les vertus footballistiques du bonhomme : « On a Dimitri Payet, on ne pense pas que vous compreniez, le Super Man de Slaven, il est meilleur que Zidane. »

Payet, meilleur joueur de West Ham

Mais si les Hammers chantaient encore avec enthousiasme avant d’aller exploser Crystal Palace chez lui, l’heure n’est plus à la rigolade depuis que James McCarthy a cartonné la cheville du Français le 7 novembre dernier, à la 50e minute du match entre West Ham et Everton. Un tacle qui aurait dû valoir un rouge selon Slaven Bilić, car il coûte cher aux Londoniens : pas d’opération, mais trois mois d’indisponibilité pour Payet, dont le retour est prévu pour février. Dans quelle forme ? Les spécialistes de la Premier League outre-Manche se sont surtout intéressés à l’impact négatif de cette absence majeure sur les ambitions du WHFC.

Dans sa chronique pour London24, l’ancien Hammer et international anglais Tony Cottee a estimé que perdre Payet, « c’est la question de devoir gérer la perte de l’un des meilleurs joueurs de Premier League cette saison » . Et pour lui, « n’importe quelle équipe qui perd son meilleur joueur doit s’attendre à souffrir, à l’image de Manchester City sans Agüero ou Liverpool sans Sturridge » . Bilić lui-même a reconnu qu’en Payet, il devait se passer de son meilleur élément, « notamment sur les phases offensives » . Depuis qu’il est sur le flanc, West Ham n’a plus gagné, avec une défaite et deux nuls.

Déjà l’égal de Di Canio, Tévez et Dicks ?

Comme un malheur n’arrive jamais seul, les Hammers ont également perdu l’Argentin Lanzini, qui arrivait plus ou moins à compenser dans le rôle de Payet, ainsi que plusieurs autres titulaires comme Reid ou Sakho. Avec la moitié de son équipe type en moins, l’entraîneur croate doit revoir ses ambitions à la baisse, et il se dit que, malgré les réticences initiales, le club pourrait bouger au prochain mercato et miser sur le jeune ailier Solly March, qui impressionne en Championship avec Brighton. D’ici février, et le retour de Payet, West Ham va devoir bricoler. Et si le club londonien traverse la zone de turbulence sans trop de casse, alors il pourra de nouveau regarder vers le haut avec son meneur de jeu français, déjà en passe de s’installer comme l’égal de Di Canio, Dicks ou Tévez au panthéon des Hammers. Avec une entrée prochaine dans le Stade Olympique, il y a de belles pages à écrire avec West Ham.

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