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  • Valence-FC Barcelone (1-1)

Vidéo et débats

Par Antoine Donnarieix
Vidéo et débats

Ce dimanche, l’Olimpico de Rome et le Mestalla de Valence ont été le théâtre de nouvelles polémiques liées à l’utilisation ou la non-utilisation de technologies pour aider le corps arbitral. Goal-line technology, VAR, erreur humaine... Doit-on laisser tranquille l’injustice ?

Le football est un sport à part entière. Un sport qui déchaîne les passions, fait chavirer les cœurs et rend ivre de joie ou de tristesse quand un but est marqué. Au Mestalla ce dimanche, Messi a marqué un but qui aurait dû rendre les Culés heureux et les Chés malheureux. Le souci, c’est que l’effet était inversé. Non, La Pulga n’a pas marqué contre son camp, elle n’a tout simplement pas vu son but validé par le corps arbitral. Pourquoi ? Car le ballon n’avait pas franchi la ligne, selon leur humble avis d’êtres humains constitués d’un cerveau chacun. Les Catalans célèbrent donc un but non validé, et se mettent en danger dans leur fausse joie. Et en Espagne, la polémique enfle alors : pourquoi la Liga, au contraire de tous les autres grands championnats européens, n’utilise-t-elle pas la goal-line technology ?

Busquets : « Le football doit avoir une part de roublardise »

Si Messi avait inscrit ce but en cours de première période, au moment où le Barça dominait Valence de la tête et des épaules, le résultat final aurait-il débouché sur un match nul 1-1 ? Peut-être que oui, peut-être que non. En vérité, là n’est pas le cœur du problème. Depuis cette saison, la Liga constitue ce village d’irréductibles qui résiste tant bien que mal à l’envahisseur techonologique. Non, les arbitres ne portent pas des montres pour leur indiquer si la balle a franchi ou non la ligne de but. Et alors ? L’Espagne est-elle pour autant à critiquer car elle ne souhaite pas faire comme les autres ?

En fin de rencontre, Sergio Busquets était au micro de beIN Sports pour analyser la fameuse action litigieuse. « Le football doit avoir une part de roublardise, cela me paraît essentiel, tranche le régulateur du Barça. Mais d’un autre côté, il faut aussi un côté plus juste… C’est pour cela que le débat reste ouvert. Il faut réfléchir à son installation. Je ne dis pas cela simplement pour ce qu’il s’est passé ce soir, mais aussi pour tous les autres matchs à venir. » Le sang encore chaud, Busquets aurait pu se sentir lésé sur ce match. Et pourtant, le milieu de terrain s’est voulu mesuré dans sa réaction. Une intervention très juste de sa part.

L’excès de la VAR

Pour aider à comprendre cette absence de frustration chez Busquets, il faut aller faire un tour du côté de la Serie A ce dimanche. En début de soirée, une Lazio en souffrance pensait tenir la victoire au Stadio Olimpico face à une pimpante Fiorentina. On joue la toute dernière minute du match, et Felipe Caicedo se rend coupable d’une faute discutable à l’égard de Germán Pezzela. En Italie, les arbitres possèdent la fameuse montre afin d’user de la goal-line technology, mais ils ont aussi le droit d’avoir recours à la VAR, l’assistance vidéo en cas de doute sur une décision arbitrale. Près de deux minutes après cette fameuse faute où personne ne semblait vraiment choqué par le contact, l’arbitre décide d’avoir recours à la VAR… et accorde le penalty à la Viola sous les sifflets du public.

Vidéo

Au-delà de l’égalisation florentine dans la foulée, l’utilisation de la VAR démontre ainsi les limites de la technologie : elle ralentit les prises de décision (parfois à la limite de l’aberration) et oblige l’homme à se conformer à ce que va lui dévoiler l’écran. Toute notion d’erreur est-elle pour autant effacée ? Non. La vidéo est censée aider les arbitres à diminuer leurs doutes. Dans ce cas-là, elle n’a non seulement pas diminué les doutes de l’arbitre, mais elle les a augmentés, puisque M. Massa n’avait en aucun cas vu de ses yeux une faute. D’ailleurs, quelques secondes après la faute de Caicedo, le portier de la Lazio, Thomas Strakosha, a réalisé une magnifique parade sur un ciseau acrobatique d’un joueur florentin. Que se serait-il passé si la Fiorentina avait marqué à ce moment-là ? L’arbitre aurait-il dû annuler le but pour donner penalty aux Florentins, pour une action qui avait eu lieu 30 secondes plus tôt ? Deux cas, ceux de Mestalla et du stadio Olimpico, qui donneront autant d’arguments aux pro et aux anti-assistance vidéo, pour un débat sans fin.

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