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  • Top 100 : les équipes mémorables de la décennie

Top 100 : les équipes mémorables de la décennie (de 60 à 51)

Par la rédaction de sofoot.com

La décennie 2010, c'était Mourinho qui danse sur la pelouse du Camp Nou, Balotelli qui bombe le torse, Bielsa assis sur une glacière, Eder qui fait pleurer un pays, Griezmann qui le console, mais c'était surtout des équipes qu'il ne faudra pas oublier. En voici 100, pour l'histoire.

#60 - Midtjylland 2014-2015

Midtjylland 2014-2015, champion du Danemark grâce aux algorithmes

Imaginer que le sport le plus irrationnel et illogique du monde puisse se résoudre à coup d’algorithmes est un rêve de geeks. En l’occurrence celui d’un parieur anglais et d’un conférencier danois. Quand Rasmus Ankersen, auteur de bestsellers sur le management du talent, rencontre Matthew Benham, propriétaire de Brentford qui a fait fortune grâce à sa société de paris sportifs, le coup de foudre est immédiat. Ankersen convainc Benham d’investir dans un petit club du Jutland, où il a évolué étant jeune. Benham accepte à une condition : faire de Midtjylland son laboratoire. Immédiatement, le club confie les clés du camion à la big data et se transforme en une sorte de Moneyball appliqué au football. Ankersen fait venir des spécialistes du football américain dans le Jutland et invente son propre classement, « le classement de la vérité » qui prend en compte les opportunités de but plus que les buts eux-mêmes. Le pire ? C’est que ça marche ! Grâce à son utilisation des algorithmes et la modélisation complexe des statistiques de jeu, Midtjylland est champion dès la première saison des matheux aux commandes. Une révolution ! Depuis le club fait régulièrement la nique à ses rivaux Copenhague et Brøndby. Encore champions en 2018, les loups caracolent actuellement en tête de la Superliga. AJ

Le XI de Midtjylland (4-1-4-1): Haugaard – Lauridsen, Banggaard, Sviatchenko, Bach Bak – Sparv – Igboun, Poulsen, Andersson, Sisto – Rasmussen (Pusic).

#59 - Pays de Galles 2016

Pays de Galles 2016, demi-finaliste de l’Euro 2016

Un parcours comme un hommage. Le 27 novembre 2011, une vague d’émotion submerge le Royaume-Uni quand Gary Speed, l’idole et le sélectionneur du pays de Galles, est retrouvé pendu à son domicile. « Le pire, pire, pire jour de la vie » de Chris Coleman, son ancien coéquipier et pote d’enfance, qui accepte de lui succéder sur le banc gallois deux mois plus tard. Il faudra attendre quatre ans pour la récompense : pour la première fois depuis le Mondial 1958, les Dragons retrouvent une compétition internationale en se qualifiant pour l’Euro 2016, le premier disputé à 24 équipes. Le pays de Galles ne vient pas en France pour faire de la figuration : un 5-3-2 bien rodé, une rigueur défensive, un duo Ramsey-Bale de gala, des supporters très attachants, et voilà les Gallois en quarts de finale du tournoi après avoir tapé la Slovaquie, la Russie et l’Irlande du Nord. Encore mieux, ils renvoient la Belgique à la maison après un match référence (3-1) et un bijou mémorable de Robson-Kanu. Mais l’épopée prend fin dans le dernier carré avec une défaite contre le Portugal, futur champion d’Europe (0-2). Peu importe, le pays de Galles a marqué les esprits et Coleman n’a jamais oublié le point de départ de cette aventure : « Speed est toujours dans mes pensées, je connaissais Gary depuis ses dix ans, ce n’est pas juste à cause du tournoi qu’il est dans mes pensées. Il y est constamment, en tant qu’ami, il est toujours là. » CG

Le XI qui a mis le seum à la Belgique : Hennessey – Gunter, Chester, Davies, Williams, Taylor – Ledley (King, 78e), Allen – Ramsey (Collins, 90e) – Robson-Kanu (Vokes, 80e), Bale.

#58 - Flamengo 2019

Flamengo 2019, champion du Brésil et vainqueur de la Copa Libertadores

Les fans de Flamengo se souviendront toute leur vie du week-end du 23-24 novembre. Il y a un mois, le club de Rio remportait la Copa Libertadores le samedi avant d’être sacré champion du Brésil le dimanche (à la faveur d’une défaite de Palmeiras, son dauphin) ! Le couronnement d’une saison triomphale. Quand Jorge Jesus débarque chez les Cariocas en juin, on se dit qu’après un passage en Arabie saoudite, le Portugais vient poursuivre sa préretraite dorée. Tout faux ! Il vient avec, dans ses valises, Rafinha, Mari, Gerson et Filipe Luís, quatre joueurs susceptibles d’apporter expérience européenne et solidité à une équipe déjà flamboyante offensivement. Car, avec le 10 uruguayen De Arrascaeta, Bruno Henrique et surtout un Gabigol qui enfile les buts comme des perles, Flamengo fait peur. En finale de Libertadores contre l’ogre River Plate, c’est d’ailleurs lui qui renverse la vapeur, en marquant deux fois à la 89e et la 92e ! Incroyable. 38 ans après son premier titre, le Mengao est sur le toit de l’Amérique. Et Gabigol rejoint la légende Zico. AJ

Le XI de Flamengo (4-2-3-1) : Diego Alves – Rafinha, Rodrigo Caio, Mari, Filipe Luís – Gerson, Willian Arao – Everton, De Arrascaeta, Bruno Henrique – Gabigol

#57 - Liverpool 2013–14

Liverpool 2013–2014, 2e de Premier League

Et soudain, patatras. Dans son jardin d’Anfield, Liverpool s’effondre au même moment que son capitaine emblématique. Nous sommes le 27 avril 2014, les Reds sont maîtres de leur destin à trois journées de la fin du championnat, alors que le Chelsea de Mourinho se ramène avec une équipe bis. Ils sont tellement proches d’un titre de champion attendu depuis 24 ans. Mais voilà, il y a le contrôle manqué et la glissade tristement légendaire de Steven Gerrard, permettant à Demba Ba d’ouvrir le score, avant que Willian n’assène un dernier coup sur la tête des gars de la Mersey, battus pour la première fois de l’année 2014 (0-2).

Et une semaine plus tard, rebelote, un nouveau scénario dingo pour dire adieu au titre : Liverpool mène 3-0 à Crystal Palace à la 78e, puis se fait rattraper de manière incompréhensible en à peine dix minutes (3-3). Boum, Manchester City arrache un nouveau titre, les Reds doivent se contenter de la deuxième place. Un ascenseur émotionnel terrible pour l’équipe de Brendan Rodgers, portée par un duo Suárez-Sturridge explosif, un Coutinho souvent brillant et la révélation Sterling. Un total de 101 buts marqués en championnat, une philosophie de jeu séduisante, beaucoup de plaisir à donner et une fin dramatique pour rester dans la légende de la Premier League. Un an plus tard, Gerrard continuera de ressasser ses regrets : « Il ne se passe pas un jour sans que je pense à ce qu’il serait arrivé sans ça. » CG

Le XI de Liverpool le jour de la glissade (4-3-3) : Mignolet – Johnson, Škrtel, Sakho, Flanagan (Aspas, 81e) – Allen, Gerrard, Leiva (Sturridge, 58e) – Sterling, Suárez, Coutinho.

#56 - Leeds 2018–19

Leeds 2018–2019, 3e de Championship

C’est l’histoire d’un fou débarqué en Angleterre pour rendre une ville désenchantée encore plus passionnée que dans ses années dorées. Le 15 juin 2018, Marcelo Bielsa s’engage avec Leeds United en deuxième division anglaise. Les premiers échos venus de France sont pessimistes étant donné son fiasco à Lille survenu sept mois plus tôt. Condamné à l’échec, Bielsa devrait une fois de plus se vautrer, histoire de définitivement enterrer son CV à l’échelle européenne. Seulement voilà, les Peacocks vont réaliser bien plus qu’une bonne saison de football. Dès le départ de son aventure outre-Manche, El Loco noue une relation fidèle avec le directeur sportif Victor Orta : l’entraîneur argentin s’occupe des joueurs à sa disposition sur le terrain pendant qu’Orta prend en charge le recrutement afin de bonifier l’effectif déjà en place. À l’image de son passage d’une saison à l’Olympique de Marseille, l’alchimie prend très tôt avec le même effectif sous la direction de Thomas Christiansen et Paul Heckingbottom en 2017-2018. Une dynamique enflammée, mais perturbée par une affaire d’espionnage où Bielsa va aller jusqu’à se justifier de son innocence en conférence de presse. Longtemps parmi les deux premiers pour accéder à la Premier League, Leeds termine troisième de la saison régulière et s’incline en demi-finale de play-offs contre Derby County après un match retour manqué à Elland Road (1-0, 2-4). Les statistiques plaidaient pourtant en leur faveur : Leeds réalise le plus grand nombre de tirs tentés par match (17,2 en moyenne) et le plus petit nombre de tirs concédés (9,4) durant l’intégralité de la saison. Le football est injuste, même pour Bielsa. AD

Le XI de départ du match retour contre Derby County (4-1-4-1) : Casilla – Dallas, Cooper, Berardi, Ayling – Philipps – Harrison, Klich, Shackleton, Hernández – Bamford.

#55 - Los Angeles Galaxy 2010-2012

Los Angeles Galaxy 2010-2012, make soccer great

Avant de venir à Paris pour régaler la chique des supporters du PSG et se faire des barbecues chez Sylvain Armand, David Beckham a claqué des coups francs sous les couleurs du Los Angeles Galaxy. En tout, l’Anglais aura passé six saisons en MLS, de 2007 à 2012. Si le Spice Boy a fait entrer ce championnat dans une nouvelle ère dès son arrivée à l’aéroport de LA, ce n’est que lors de ses deux dernières saisons qu’il a vraiment conquis l’Amérique. En 2011, Becks compte dans son équipe des cadors nommés Landon Donovan, Omar Gonzalez et Mike Magee, sans oublier l’Irlandais Robbie Keane. L’équipe de Bruce Arena survole la saison régulière et remporte les play-offs face à Houston (1-0), avant de remettre le couvert l’année suivante. Aujourd’hui, Beckham a sa statue devant le stade, et c’est moins pour son apport sportif que marketing. Quant au maillot « 23 – Beckham » du LA Galaxy, il est l’emblème officiel de la Fédération des Footix. FL

Le XI qui battu Houston Dynamo en finale de la MLS en 2011 (4-3-3) : Saunders – Dunivant, Gonzalez, DeLaGarza, Franklin – Beckham, Magee, Pereira Júnior aka Juninho – Donovan, Cristman, Robbie Keane.

#54 - Italie 2012

Italie 2012, finaliste de l’Euro 2012

Au début du mois de juin 2012, l’Italie est dans la tourmente. À une dizaine de jours du début de l’Euro, Cesare Prandelli, alors sélectionneur de la Nazionale, menace de désengager l’équipe de l’événement de l’année, en Pologne et en Ukraine, pour une nouvelle histoire de matchs truqués qui vise, notamment, Gianluigi Buffon. Il n’en sera rien. Heureusement pour le football et ses passionnés. Sur le terrain, les Azzurri sont intenables et, surtout, beaux à voir. Grâce à l’ouverture du score d’Antonio Di Natale lors du premier match de groupe face à l’Espagne, à Gdansk (1-1), l’Italie met fin à la belle série du champion du monde et d’Europe en titre espagnol de 14 victoires de suite en compétition. Portée par Andrea Pirlo, au sommet de son art, la Squadra Azzurra s’extirpe du groupe devant la Croatie et l’Irlande et retrouve l’Angleterre en quarts. Un match à sens unique, où les Italiens doivent pourtant passer par la séance de tirs au but pour venir à bout des Three Lions. Durant celle-ci, Pirlo se charge de ridiculiser Joe Hart, l’Italie file en demies et retrouve l’Allemagne. Cette fois, c’est un doublé de Mario Balotelli, aussi costaud sur la rencontre que sa ceinture abdominale apparente, qui met à terre Manuel Neuer et envoie les siens en finale. L’Italie s’inclinera logiquement et durement face à l’Espagne (4-0), mais avec le sentiment du devoir accompli : celui d’avoir distribué du bonheur, et pas seulement aux Italiens. AC

Le XI de l’Italie face à l’Allemagne en demies de l’Euro 2012 (4-4-2) : Buffon – Balzaretti, Barzagli, Bonucci, Chiellini – Pirlo – Marchisio, Montolivo, De Rossi – Balotelli, Cassano.

Vidéo

#53 - Anzhi Makhatchkala 2011-2013

Anzhi Makhatchkala 2011-2013, Kerimov & « Fils » dans le Daghestan

Il fut un temps où Makhatchkala, la capitale du Daghestan, savait séduire. Le meilleur publicitaire des montagnes de cette région du Caucase s’appelle Suleyman Kerimov. En janvier 2011, ce milliardaire russe rachète l’Anzhi, le club de Makhatchkala qui vit dans l’anonymat de la deuxième division russe. Très vite, des stars nommées Roberto Carlos, Eto’o, Willian, Zhirkov, Lassana Diarra et entraînées par Guus Hiddink rejoignent « le projet sportif » boosté par le chéquier de Kerimov. L’Anzhi grimpe en première division pour y jouer les premiers rôles, sans parvenir cependant à monter sur le trône du championnat. 2013-2014 devait être la saison de la consécration, mais l’équipe explose sur fond de scandales dans lesquels Kerimov trempe jusqu’au cou (il est alors poursuivi pour crimes par Interpol). L’Anzhi est reléguée en D2, et Kerimov ne va pas tarder à vendre son joujou. Depuis, la chute continue, l’Anzhi galère actuellement en D3 avec six points en 17 matchs à la dernière place de sa poule. Vite, un médecin pour soigner l’Anzhine ! FL

Le XI de l’équipe qui a battu Liverpool en Ligue Europa (4-2-3-1) : Gabulov – Logashov, Samba, João Carlos, Tagirbekov – Jucilei, Akhmedov – Boussoufa, Eto’o, Zhirkov – Lacina Traoré.

#52 - OM 2009-2010

OM 2009-2010, champion de France et vainqueur de la Coupe de la Ligue

La bonne étoile sur la Bonne Mère, c’est très souvent Didier Deschamps qui s’est chargé de l’amener. Champion d’Europe avec l’OM en 1993, l’ancien milieu de terrain tricolore est nommé entraîneur du club à l’été 2009. L’objectif ? Offrir à Marseille un titre de champion de France manqué de peu la saison précédente sous la houlette d’Éric Gerets. Dès lors, quoi de mieux que de démarrer la saison au Stade des Alpes et trouver l’ouverture dès la toute première minute du match face au GF38 par l’intermédiaire de son capitaine Mamadou Niang ? Lancé comme un lièvre dans ce championnat avec ses deux solides recrues défensives Gabriel Heinze et Souleymane Diawara pour compléter la forteresse olympienne, Marseille rattrape la tortue bordelaise à la conclusion de la vingt-sixième journée de Ligue 1 après une victoire probante contre le PSG au Parc des Princes (0-3). Le 27 mars 2010, le club phocéen parvient à vaincre ses vieux démons en remportant la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux (3-1), mettant ainsi fin à une disette de trophées longue de dix-sept ans. Et comme Marseille ne fait jamais rien comme les autres, les hommes de la Dèche vont faire d’une pierre deux coups. Le 5 mai 2010, les Marseillais officialisent ainsi leur onzième titre national après une victoire contre le Stade rennais au Vélodrome (3-1). Aujourd’hui encore, quel spécialiste du foot français ne garde pas en mémoire l’explosion populaire du Vél’ sur le but de Lucho González ? AD

Le XI de départ contre le Stade rennais (4-3-3) : Mandanda – Heinze, Diawara, Mbia, Bonnart – Cissé, Kaboré, González – Valbuena, Niang, Brandão.

Vidéo

#51 - Dnipro Dnipropetrovsk 2014-2015

Dnipro Dnipropetrovsk 2014-2015, finaliste surprise de la C3

Au cours des guerres qui ont déchiré les Balkans, les Casques bleus des Nations unies ont quitté la Croatie en 1995. Vingt ans plus tard, un Croate vêtu de bleu donnait un sacré coup de casque à Varsovie. Il s’appelle Nikola Kalinić, et c’est lui qui a ouvert le score lors de la finale 2015 de la Ligue Europa entre son équipe, le FK Dnipro, et le Séville FC. Après avoir fait gicler l’Olympiakos, l’Ajax, Brugge et le Napoli, l’équipe ukrainienne, que personne ne connaissait au début de la compétition, mène face à des Andalous qui ont leur rond de serviette à la table des finalistes. Hélas, Séville va finalement s’imposer 3-2. Que reste-t-il aujourd’hui de cette équipe du Dnipro ? Pas grand-chose. Kalinić cire le banc de touche de la Roma, Konoplyanka est revenu en Ukraine l’été dernier, les autres n’ont pas percé. Depuis qu’il s’est fait limoger en 2016, le coach Myron Markevych n’a plus entraîné. Pire, le livre du FK Dnipro s’est refermé l’été dernier après des déboires financiers. FL

Le XI du Dnipro en finale de la C3 à Varsovie (4-2-3-1) : Boyko – Fedetskyi, Douglas, Cheberyachko, Léo Matos – Kankava, Fedorchuk – Matheus, Rotan, Konoplyanka – Kalinić.

Par la rédaction de sofoot.com

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