Dans le dur physiquement et mené de deux buts, le PSG s'est arraché pour revenir au score, avant de remporter la séance de tirs au but malgré l'échec initial de Vitinha. Une nouvelle soirée de folie dans une année toujours plus historique pour le club de la capitale.
Paris Saint-Germain 2-2 (4-3 TAB) Tottenham
Buts : Lee (85e) et Ramos (90e+4) pour le PSG // Van de Ven (39e) et Romero (48e) pour les Spurs
Cette année 2025 sera à tout jamais marquée d’une pierre blanche pour le PSG, qui ajoute la Supercoupe d’Europe à son incroyable moisson. À Udine, les Parisiens ont dû passer par un scénario complètement dingue pour renverser Tottenham, menant de deux buts dès l’entame de la seconde période. Pas en rythme, les Rouge et Bleu semblaient alors se diriger vers un revers sans grand relief. Mais c’était sans compter sur la révolte des entrants, avant une victoire arrachée aux tirs au but, pour encore plus d’émotions.
Un baptême du feu pour Chevalier
Une partie lancée piano piano, malgré un premier mouvement collectif de qualité des Parisiens, mais Khvicha Kvaratskhelia, apparu très emprunté, ne peut conclure. Une entame prometteuse mais sans lendemain, tant les Rouge et Bleu peinent à se créer les moindres décalages, à l’exception de quelques percées solitaires de Bradley Barcola, rare joueur en jambes. D’abord recroquevillé à cinq derrière, Tottenham en profite pour se libérer. Sur une projection rapide, Richarlison offre à Lucas Chevalier sa première parade en vert, d’une belle manchette. Mais si l’ancien lillois réalise des miracles devant Palhinha à la suite d’un coup franc mal défendu, le cuir revient sur Micky Van de Ven, qui n’a plus qu’à conclure à bout portant (0-1, 39e). Dépassé dans l’intensité, incapable de créer balle au pied et brouillon comme (très) rarement, Paris rentre donc aux vestiaires mené et sans grandes solutions.
Des Parisiens désabusés, à l’image de Vitinha et son engagement parti directement en six mètres à l’entame du second acte. Et si Chevalier brille encore devant Richarlison, il cède à nouveau dans la foulée, encore une fois totalement abandonné par sa défense sur coup-franc. Cette fois, c’est Cristian Romero qui profite du marquage laxiste et de la faute de main du dernier rempart adverse pour faire le break (0-2, 48e).
Une révolte sortie de nulle part
Paradoxalement, et alors que tout semblait alors perdu, c’est le moment choisi par Paris pour lancer son match. Les circuits de passe se remettent doucement en route et le jeu se concentre soudainement dans le camp anglais. Quand Bradley Barcola pense réduire le score après trois tentatives consécutives, Fabián Ruiz est sanctionné d’un hors-jeu préalable, mais à force d’insister, ce n’est que partie remise. L’espoir est finalement rallumé par l’entrant Kang-in Lee d’une frappe limpide (1-2, 85e). Trop tard ? Certainement pas pour la gâchette Gonçalo Ramos, qui se jette pour égaliser de la tête sur un centre fort d’Ousmane Dembélé (2-2, 90e+4). Le match s’est donc décidé aux tirs au but et là encore, Paris a d’abord fait la course derrière après l’échec de Vitinha, avant que Lucas Chevalier ne s’interpose devant Micky Van de Ven et que Mathys Tel envoie sa tentative à côté. Nuno Mendes ne se faisait alors pas prier pour offrir un nouveau trophée aux siens. Et relancer une machine qui ne demande qu’à être inarrêtable.
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