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Paris offre une fessée au Barça pour la Saint-Valentin

Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes
Paris offre une fessée au Barça pour la Saint-Valentin

Un triomphe logique. Mieux organisé, plus volontaire, plus conquérant, le PSG a filé une sacrée correction au Barça pour lui souhaiter un bon 14 février. Une Saint-Valentin un peu coquine qui a mis des étoiles dans les yeux de tous les fans du club de la capitale. Mais après tout, « logique », ça rime avec « magique. »

Paris Saint-Germain 4-0 FC Barcelone

Buts : Ángel Di María (18e et 55e), Draxler (40e) et Cavani (55e) pour le PSG

Le match n’a commencé qu’il y a une minute trente, mais Rabiot ne s’encombre déjà plus avec les politesses. Meunier s’est fait bouffer tout cru sur la première accélération de Neymar ? Pas grave, Adrien laisse ses airs de marquis au vestiaire et envoie un tacle de champ de bataille au tricoteur brésilien. L’occasion rêvée pour l’arbitre de marquer son territoire, et l’homme au sifflet court fièrement vers la scène de crime avec son carton jaune tendu bien haut. Mais le message est clair. La banderole « Jouez comme des guerriers, vos soldats sont derrière vous » déployée en tribune Auteuil a bien été lue par les joueurs du PSG, déchaînés aux quatre côtés du terrain, et qui se sont mis à l’abri en première mi-temps. Les cartes avaient été mises sur la table dès les premières minutes, avec l’affrontement de deux stratégies assez évidentes, mais similaires : un pressing haut contre un pressing haut. Avec un dénouement du style le pot de terre contre le pot de fer, et le Barça dans le rôle du pot qui explose.

Une première bougie pour Di María

Paris trouve vite les premières failles, et Di María envoie une louche délicieusement caressée spéciale Saint Valentin pour Cavani, qui avait oublié les fleurs et se plante avec un contrôle de goujat. Une belle mise en bouche pour les deux gaillards qui fêtaient leur anniversaire ce soir. Cinq minutes plus tard, c’est Matuidi qui balance la sauce en fusillant dans la surface, et Ter Stegen doit sortir une parade dont le poster mériterait de finir au musée pour sauver le Barça. Assez pour chauffer les 45 000 spectateurs d’un Parc bruyant comme jamais, mais surtout pour motiver les onze Parisiens sur la pelouse. Barcelone continue de perdre des ballons au milieu de terrain, le pressing haut rend fous les Catalans, Cavani défend directement sur un Ter Stegen scotché à sa ligne sur ses relances, et l’énervement barcelonais conduit à cette faute de patachon d’Umtiti sur Draxler à l’entrée de la surface. Le pied gauche de Di María ne se fait pas prier et nettoie le filet. Secoué, le Barça lance enfin la machine, mais la défense aux gestes de kung-fu des Parisiens sauve les meubles, quand ce n’est pas Kevin Trapp qui remporte son face-à-face contre Gomes. Quelques coups de pétard, et puis c’est tout. Paname reprend sa marche en avant, remporte presque tous les duels, et Draxler parfaitement lancé par une passe en or de Verratti aligne Ter Stegen pour le 2-0.

Cavani a aussi droit à son feliz cumpleaños

Entre un Kimpembe solide comme tout et un Meunier de gala, la défense de Paris oublie qu’elle a vingt-trois ans de moyenne d’âge. Même Kurzawa a appris à défendre et tient son couloir comme un chef. Cavani, discret en première période, veut sa place au spectacle et enchaîne les efforts tandis que les gars de Luis Enrique se lancent tête baissée dans chaque possession pour sortir du bourbier. Neymar fait du Neymar, montre qu’il va très vite, mais qu’il n’est pas toujours très intelligent. Autour de lui, Messi et Suárez ne font rien, et Di María continue son birthday de folie en collant le troisième d’une frappe succulente aux 20 mètres qui vient glisser dans le petit filet droit. Sous une ovation assourdissante, l’Argentin file sur le banc et laisse Lucas terminer le travail. L’énorme Matuidi a parfois des problèmes avec ses pieds, mais garde un cœur immense et remonte les ballons sur quelques relances compliquées. Le seul vrai moment de panique pour Paris arrive quand Verratti reste au sol et doit être remplacé par Nkunku. Un petit coup de flip avant la suite du programme, et le but tant attendu de Cavani. En une touche de balle, évidemment. Pour que la fête de l’amour soit totale, même Pastore a eu droit à 10 minutes de jeu. « C’est au Parc que s’écrit l’histoire » , disait l’un des tifos du kop d’Auteuil avant le match. Le roman catalan du PSG semble en tout cas se diriger vers un happy ending.

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Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes

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