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  • France
  • Ligue 1
  • 16e journée
  • Lille/PSG (1-1)

Paris laisse la main à l’OM

Par Arnaud Clément
Paris laisse la main à l’OM

Paris ne signera pas la même série de 11 victoires de rang qu'en fin de saison passée et ne reprend pas le leadership à l'OM. Pas capables d'obtenir mieux qu'un nul au stade Pierre-Mauroy (1-1), le PSG aurait même pu perdre plus face à un LOSC nettement plus enjoué que d'habitude, quoique pas plus efficace.

LillePSG (11)

S. Sirigu (41′ CSC) pour Lille , E. Cavani (30′) pour PSG.

Paris a encore été plus gestionnaire que spectaculaire, Lille a eu besoin d’un CSC de Sirigu pour marquer… L’avant-dernière affiche de la journée entre le LOSC et le PSG ne va pas faire taire les critiques répétitives à l’encontre des deux formations sur lesquelles on tape le plus volontiers en cette période hivernale. Froides, ces formations ? Pas tant que ça au vu du match proposé : rythme soutenu, nombre d’arrêts important des deux portiers, vrais gros temps forts de part et d’autre… Il n’a manqué que l’efficacité au moment d’ajuster la mire pour que l’affaire s’emballe et n’emballe tout le monde finalement. Oui mais voilà, Cavani a encore été gourmand, Lille n’a scoré que son cinquième but depuis le début du mois d’octobre toutes compétitions confondues, Origi et Roux ont été transparents devant… Les motifs de reproche ne seront donc pas encore éteints et il y a fort à parier que des moues empreintes de lassitude et des soupirs vont émerger lorsque les premières questions fuseront lors des prochaines conférences de presse de René Girard, en tribune ce mercredi soir, et de Laurent Blanc.

Lucas ne confond pas vitesse et précipitation

L’entame de première période voit le froid s’abattant sur le stade Pierre-Mauroy bien vite évacué après un énorme coup de chaud d’emblée sur la cage de Sirigu. Dès la 40e seconde, c’est triple alerte rouge pour Paris, illustrant bien l’envie du LOSC en ce début de partie de troquer sa monotonie par de la folie. Origi, puis Martin sur la reprise, buttent tour à tour sur l’ancien rempart de Palerme, avant que Balmont ne conclut le tout d’un shoot quasiment sur l’équerre. Lille pèse d’entrée, se tient relativement haut pour gêner la relance parisienne, obligeant Pastore à beaucoup décrocher pour toucher le cuir. Maxwell et Van der Wiel peinent à se montrer sur leurs côtés. Mais Paris ne prend pas froid et confisque vite le ballon. Il y a d’abord ces deux offensives lancées côté gauche, avec des centres en retrait quasi identiques pour un joueur libre : Lucas, à la 10e, avec un Enyeama à la parade de tout son long, puis Cavani, auteur d’un dévissé à montrer dans toutes les écoles de rugby pour trouver la touche parfaite. Sur corner à la 27e, Thiago Silva devance la sortie du Nigérian, gêné. À côté. Mais Super Lucas ramasse un champignon façon Mario Kart, deux minutes plus tard, dépose trois adversaires au milieu du terrain. Décalé à droite, Lavezzi cherche Cavani en première intention, buteur à six mètres (1-0). Game over ? Niet. L’histoire veut que ça ne soit pas un Lillois, mais Salvatore Sirigu contre son camp avant la pause qui remette les deux équipes à égalité avant les citrons. Sur un coup de pied de coin de Corchia, Kjær coupe au premier poteau, ne laissant au portier, sur le reculoir, que la possibilité de repousser sur son poteau et dans ses filets (1-1, 42e).

Enyeama, c’est plus fort que toi

Au retour des vestiaires, le LOSC soigne encore son entame. Origi parti en slalom encore d’entrée – son seul autre éclair du match – décale Delaplace. Sirigu détourne. À bloc, Lille tient tout de même moins longtemps la comparaison qu’une heure plus tôt. 50e minute, Lucas appuie encore sur la pédale pour s’introduire dans la surface en mode slalom géant. Sa frappe plein axe est touchée par Enyeama, suppléé par sa barre. Puis c’est au tour de Matuidi de voir sa frappe échouer face au meilleur joueur local, après un service de Lucas, vraiment inspiré ce soir. Ne voyant pas la solution se dessiner, Laurent Blanc fait entrer Verratti, en lieu et place de Lavezzi, et passe comme son adversaire en 4-4-2 losange. Un choix inspiré ? Pas tellement au début, avec de nouvelles situations de contre des Rouges. Bien servi plein axe par Martin à l’entrée de la surface, Mavuba fait s’employer de nouveau la figure de proue de la meilleure défense du championnat, décisif sur sa droite à ras de terre, avant quelques centres et frappes amenés sans trop de conviction. Et il faut un errement tactique du bloc lillois – Béria aspiré dans l’axe laissant Van der Wiel tout seul à droite – pour voir la menace parisienne se rapprocher de nouveau. Le centre du Batave est fort et au deuxième poteau. Le buteur uruguayen tente une reprise aérienne, presque cruijffienne. Belle, mais sans réussite. Pas plus qu’il n’y aura de réussite sur une tentative écrasée de Cavani à l’entrée de la surface, ce coup franc à 20 m de David Luiz, à deux longueurs de ses cheveux de la lucarne, ou cette tête de Lucas sur un coup franc de la dernière chance dans la boîte dévié par Pastore, enlevé de la lucarne du bout du gant par le Dhalsim lillois, auteur de sept arrêts ce soir. Seul Bison ou Vega auraient sans doute réussi à l’empaler ce soir.

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Par Arnaud Clément

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