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On était au Bernabeu pour Real-Milan

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On était au Bernabeu pour Real-Milan

Hier soir à Santiago Bernabeu, il y avait 16 ligues des champions sur le terrain mais rien à gagner, à part... un match de poules. Alors autant dire qu'on ne la fait pas aux supporters milanais et madrilènes, le seul match qui compte, c'est celui du 28 mai, en finale.

Hier soir à Bernabeu, on était entre happy few. Entre gens qui savent bien qu’une coupe d’Europe commence en ¼ de finale, que ce qui compte, c’est d’être fort au mois de mars et que l’hymne de la Champions ne sert à rien. Du coup, les 2000 Milanais présents ne prennent même pas la peine de répondre aux quelques impolitesses (en italien) des 1000 Ultra Sur madrilènes. Le reste du stade est recueilli. Ce soir, deux monstres s’affrontent, alors on se tait.

Kaká qui retrouve ses amours d’antan et Ronnie-le-presque-ressuscité qui vient fouler à nouveau le pelouse du temple qui l’avait consacré une nuit de clasico en 2005 : voilà les deux vraies bonnes raisons de mettre un Merengue dehors. Mais ce soir, les vieux tours du magicien brésilien sont sifflés pendant tout le match et Kaka joue au flipper au milieu de la défense milanaise. Sale temps sur Madrid.

Quand la pluie commence à tomber sur les tribunes (chauffées), Raúl a déjà eu le temps de rôder dans la surface. Comme d’hab, il marque un but qu’il a vu avant tout le monde. Saint Pippo apprécie en connaisseur. Tandis que Kaka vendange sa seconde extra-balle, on se rend bien compte que ce Real-là n’a pas grand-chose d’un grand d’Europe. Le seul qui est applaudi ce soir c’est Lass, et il joue à la fois 6, 8 et 10. Xabi Alonso traîne son ennui et Benz s’est éteint après la spéciale Zambrotta : double tacle par derrière en pleine surface et l’arbitre qui n’ose pas siffler une faute si évidente. Le match continue comme si de rien n’était. Du travail de pro.

Une affaire de spécialistes

Puis le stade se transforme. Les sacs poubelles qui faisaient office de Tifo en début du match ont été recyclés en imperméables. Du coup, à la mi-temps, dans les toilettes, on croise des rangées de TeleTubbies de toutes les couleurs. Pour Rubén, plastique orange en bandoulière, le Real « a une sale gueule » . S’il est loin d’être un playboy, le supporter madrilène se rend bien compte de l’arnaque de ce Real à 300 millions. Ici on aime bien le brillant mais ce qu’on préfère, c’est l’orgueil et le panache. Et le Real de ce soir, on l’a goûté, c’est de la piquette.

Le public aura vibré 12 minutes, le temps pour Pato d’achever le match. Quand l’arbitre siffle la fin, le stade est déjà à moitié vide. Pas de mouchoirs blanc sortis pour l’instant. La pañuelada, c’est juste pour les grands matchs et les défaites impardonnables. Mais à Madrid, le Milan, c’est la famille. Certains applaudissent même les tifosi encerclés mais heureux dans le coin nord du stade. Les deux monstres sont rentrés aux vestiaires sans avoir montré grand-chose à part leurs palmarès respectifs. Ce qui compte, c’est d’être à Madrid le 28 mai, en finale. Le reste, c’est de la littérature.

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