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Marseille ne répond plus

Par Andrea Chazy
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Marseille ne répond plus

Humilié en 32es de finale de Coupe de France par Andrézieux-Bouthéon dimanche (2-0), l'OM commence 2019 comme il a fini 2018 : dans la souffrance.

Pour célébrer la nouvelle année, tout le monde sait qu’il est de coutume de prendre des résolutions. Faire plus de sport, arrêter de boire, trouver l’âme sœur, appeler plus souvent ses proches. Des initiatives propres au commun des mortels. Du côté de l’OM, on pense plutôt instinctivement au fait de renouer avec la victoire. De redonner du plaisir à un public qui n’a plus vu son équipe gagner depuis maintenant sept rencontres toutes compétitions confondues. Car même face à Andrézieux-Bouthéon, formation de quatrième division, l’OM n’est pas parvenu à rendre les siens heureux. Les carences de la deuxième moitié de 2018 sont bel et bien toujours présentes, restées dans le sillage des Olympiens pour rappeler à tous que les bonnes résolutions sont faites pour ne pas être tenues.

Le contrat de confiance

Dans les couloirs de Geoffroy-Guichard quelques instants après l’humiliation, le président olympien peinait à contenir dimanche une colère qu’il aurait bien expiée sur un sac de frappe. « C’est inexplicable. Je leur ai dit que je ne voulais plus entendre que le groupe vit bien. Ça ne suffit plus. Je veux qu’on prenne le taureau par les cornes pour ne plus revivre ça. » Une métaphore animale qui évacue surtout la question de ce qu’il reste de l’adhésion d’un groupe envers son coach. Car oui, l’OM est dans le dur et visiblement même lorsqu’il aligne ses cadres face à des joueurs amateurs. Face à Andrézieux, Rudi Garcia avait pourtant aligné neuf des onze finalistes de la dernière Ligue Europa pour assurer le virage 2019. Des hommes en qui l’ancien coach du LOSC a eu confiance, et qui lui ont rendu par le passé. Tout ça pour finalement dresser le même constat d’échec que son président à la fin du match : « C’est inadmissible. Bravo à Andrézieux. Cette équipe qui, je le rappelle, évolue en National 2, a montré ce qu’est une équipe qui en voulait, qui se battait ensemble. C’est ce qui nous a manqué fortement. On peut mettre les chiffres en avant, que l’on a tiré 28 fois au but, mais nous avons beaucoup échauffé le gardien adverse. Les véritables occasions, nous ne les avons pas mises dedans. Nous n’avons été efficaces ni devant ni derrière. »

En temps normal, autrement dit dans n’importe quel autre club du standing de l’OM, Rudi Garcia se serait vu montrer le chemin de la sortie. Comme il y a trois ans et demi à Rome, à la même période, après une défaite en Coppa face à la Spezia (2-4), club de Serie B. Comme aujourd’hui à Marseille, Garcia restait sur sept matchs sans victoire et occupait le banc romain depuis deux ans et demi. Un malheureux parallèle que le président Eyraud a tout de suite tenu à chasser des esprits les plus extrémistes : « Non » , son entraîneur ne sera pas évincé après quelques jours seulement en 2019. Sa prolongation jusqu’en 2021, signée en octobre, juste avant le début de cette série noire, faisant certainement office de bouclier. Et qui, en plus d’un coût financier que l’OM n’a certainement pas envie d’assumer, remettrait sérieusement en question la politique sportive olympienne.

La Ligue 1, sinon rien

Reste que le temps presse, et que la situation sportive du club est à des années-lumière de celle qui a fait vibrer la Canebière l’an dernier. Éliminés de la Coupe de la Ligue, de la Ligue Europa et maintenant de la Coupe de France, les Marseillais doivent donc d’ores et déjà se résigner à vivre une nouvelle saison blanche. Seul le championnat, où Marseille pointe à cinq points du podium avec un match en retard, fait office de lueur d’espoir et de légère excitation pour le peuple olympien. Et ça, Rudi Garcia l’a plutôt bien saisi : « Il faut se remettre les têtes à l’endroit et se montrer beaucoup plus pugnaces que nous ne le sommes en ce moment. On a beaucoup de choses à voir avec les joueurs. Nous ne nous contenterons pas de paroles. Il faudra des actes, c’est le plus important. » Un message déjà relayé par Luiz Gustavo : « Il faut oublier notre égoïsme et notre situation personnelle. C’est le club qui paye notre salaire et on a besoin de respecter davantage le club » , explique le Brésilien dans La Provence. La réception de Monaco dimanche est déjà capitale.

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Par Andrea Chazy

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