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Mais pourquoi Lyon perd son appétit quand il joue un gros ?

Par Antoine Donnarieix, au Parc des Princes
Mais pourquoi Lyon perd son appétit quand il joue un gros ?

Depuis 2007, l’Olympique lyonnais ne parvient plus à battre le Paris Saint-Germain sur ses terres en Ligue 1. Si cette série infernale continue pour les hommes de Rudi Garcia, les Rhodaniens semblent souffrir d’un mal bien plus profond : ils sont devenus amorphes face aux équipes phares du championnat.

La tête dans le sac, ou plutôt dans la pelouse. Il faut vraiment le voir pour le croire, mais la réalité est bien là : au Parc des Princes, Fernando Marçal vient de récupérer une place de choix parmi les moments gênants de cette saison de Ligue 1 2019-2020 via un but contre son camp mémorable. Et si le défenseur brésilien, sorti par son entraîneur neuf minutes après sa bourde monumentale, va sans doute passer une fin de soirée avec la tête basse dans le vol retour vers la maison, cela pourrait être le cas de l’OL dans son ensemble ce soir.

Neuvième de Ligue 1 à huit points du troisième Rennes, Lyon voit chaque jour la course à la qualification en C1 se compliquer. Est-ce une si grande surprise que cela ? Au début de saison, la réponse aurait penché vers l’affirmative. Mais au moment de faire les comptes, le constat est clair : Lyon crève la dalle et sa gamelle des points remplit surtout sa tête de problèmes plutôt que son estomac.

Excepté Angers, aucune victoire contre un membre du top 10

Alors c’est vrai, l’OL se déplaçait ce soir sur la pelouse d’une équipe invaincue depuis vingt matchs toutes compétitions confondues. En clair, ramener une victoire de ce déplacement aurait ressemblé à un bel exploit. Maintenant, Lyon doit aussi savoir se retrousser les manches en période de doute, et c’est là où le bât blesse. Depuis le début de saison, les Gones n’ont jamais battu une équipe classée du top 10 au moment de leur affrontement, à l’exception d’une victoire 6-0 contre Angers lors de la… deuxième journée, autant dire à une période où le rang occupé ne veut absolument rien dire. Oui, Lyon est malade et ce n’est pas un gros mot de le dire. Incapable de se révolter devant ce laxisme ambiant, l’OL apparaît davantage à l’aise dans la réaction, à l’image d’une vingtaine de minutes intéressantes pour recoller les morceaux et revenir à un but de Paris.

En cela, l’entrée en jeu de Karl Toko-Ekambi semble avoir apporté davantage de percussion et d’altruisme à l’attaque lyonnaise. « J’ai hésité à le faire démarrer, car en plus, je savais qu’il était d’ici, expliquait Rudi Garcia en conférence de presse d’après-match. J’en ai discuté avec lui et j’ai pris cette décision. Ce n’est pas vraiment un regret, car je savais qu’il allait entrer en cours de jeu. Je ne voulais pas non plus mettre toutes mes cartouches offensives sur le terrain dès le début du match. J’avais deux choix : soit le faire entrer à la place de Martin Terrier qui revenait d’une période d’indisponibilité, soit l’installer à la place de Moussa Dembélé. J’ai privilégié de laisser Moussa car il est notre meilleur buteur et il est en confiance. » Malheureusement pour l’entraîneur lyonnais, le buteur formé au Paris Saint-Germain n’était pas assez inspiré pour s’offrir un doublé en même temps que l’égalisation à son équipe, sa frappe fuyant le cadre de Keylor Navas.

Garcia : « Le problème n’est pas Paris, mais Amiens et Nice »

Avec un mercato hivernal actif, Lyon s’est donné les moyens de croire encore à une possible remontée et un mois de janvier marqué par sept victoires en autant de rencontres permettait de laisser croire à un optimisme affirmé. Mais depuis l’arrivée de février, Lyon s’est mis à caler. Encore. « Le problème n’est pas dans ce match contre Paris, mais nos mauvaises performances contre Nice (1-2) et Amiens(0-0), tranchait Garcia. Avec le retard pris en début de saison, on ne peut plus vraiment se permettre de faux pas. Il faudra battre Strasbourg dimanche, en sachant que nous avons aussi un gros rendez-vous cette semaine contre le deuxième du championnat en coupe. » Quoi qu’il en soit, l’OL va devoir défier une statistique historique : avec 33 points en 24 matchs de championnat, Lyon ne s’est jamais retrouvé dans une situation aussi inconfortable sur le plan comptable depuis le début du siècle. Il paraît que l’appétit vient en mangeant. À table ?

Par Antoine Donnarieix, au Parc des Princes

Propos de Rudi Garcia recueillis par AD.

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