Sans Corentin Tolisso et avec plusieurs jeunes au coup d'envoi, l'OL n'a pas pu ramener un autre résultat qu'une défaite contre le Betis d'Antony (2-0). La première cette saison en Ligue Europa, où Lyon reste calé dans le top 8 à la moitié du chemin.
Real Betis 2-0 Lyon
Buts : Abde (30e) et Antony (35e) pour le Betis
Et un, et deux, et trois défaites pour les clubs français en Ligue Europa ! Après Lille et Nice un peu plus tôt dans la soirée, Lyon n’a pas su sauver l’honneur du côté de Séville, face au Betis, plus fort que l’OL (2-0). Une défaite bouclée en l’espace de cinq minutes qui renvoie une fois de plus les Gones à leurs limites d’effectif et de groupe. Ce n’est pas toujours génial quand tous les titulaires sont là, ça pouvait difficilement l’être avec une équipe remaniée par Paulo Fonseca. Un constat, mais pas un drame : ce n’est qu’un premier revers cette saison en Ligue Europa pour les Lyonnais, toujours en place dans le top 8 à la moitié du chemin. Zen, soyons zen.
Cinq minutes de Mordor
Il faut quand même avouer qu’il était tentant de se brancher sur TMC pour voir une énième fois la fin des aventures de Frodon Sacquet. La Cartuja, maison éphémère du Betis pendant les travaux de Benito Villamarin, n’avait rien à voir avec le Mordor, on vous rassure. Surtout que cet OL sans Corentin Tolisso, forfait, et avec des jeunots comme Enzo Molebe, Khalis Merah ou Mathys De Carvalho dans le onze, n’a pas trop mal débuté : le ballon confisqué, une possession tranquille et des Verdiblancos à moitié endormis, sans que l’attentisme de Tanner Tessmann, pas loin d’offrir un but à Cédric Bakambu, ne fasse sonner le réveil.
Le premier tir du Betis est arrivé à la 20e, par Antony, puis les Espagnols ont quasiment plié l’affaire en cinq minutes chrono. Dominik Greif venait à peine de s’imposer devant Eze Abde (29e) quand le Marocain a repris le corner de Giovani Lo Celso après avoir vu le ballon passer devant des Lyonnais en mode passoire (1-0, 30e). La défense rhodanienne a ensuite pu s’effondrer sur un long coup franc de Marc Roca sur lequel Antony a sauté pour s’en aller lober le pauvre Greif (2-0, 35e). L’otarie est bien redevenue un joueur de foot à Séville et Abner Vinicius, qui a flirté avec le rouge après avoir reçu une première biscotte, l’a bien compris en se faisant tourner par l’ancien de Manchester United… avant de sortir à la pause.
ANTONY FAIT MAL À L'OL AVEC CE LOB DÉLICIEUX 💫
Les hommes de Fonseca perdent pied en 5 minutes à Séville et sont menés 2-0 🥶
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Il est resté aux vestiaires en compagnie de Molebe, qui avait pris sa chance, comme Tessmann, avant les citrons (43e, 44e), pour laisser Nicolas Tagliafico et Afonso Moreira s’occuper de l’animation sur un côté gauche en souffrance. Avec plus de réussite que leurs prédécesseurs : c’est de là qu’est arrivée la belle occasion pour Merah, qui a un chouïa trop enroulé sa frappe (48e), et Antony a été mieux cadenassé. C’est aussi parce que l’OL a continué de gagner au petit jeu de la possession (66% à la fin, bravo !), malheureusement trop stérile pour lancer une remontée (1 tir cadré en seconde).
Si Tagliafico a apporté plus de technique dans les centres et les passes, De Carvalho, Ainsley Maitland-Niles ou Pavel Sulc n’ont pas réussi à inquiéter Alvaro Valles, serein aussi sur un ultime corner d’Adam Karabec. Certains diront qu’Antony aurait pu recevoir un rouge avec un arbitre sévère, d’autres que le contact avec Pablo Fornals dans la surface aurait pu coûter un penalty aux Lyonnais, mais tout cela n’aurait pas changé grand-chose au scénario écrit en cinq minutes. C’était un jeudi noir en Ligue Europa, ce sera la Ligue des champions, en quelque sorte, et le PSG dimanche au Groupama Stadium. Cette fois, il n’y aura pas Le Seigneur des Anneaux à la télé.
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