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Le Real peut-il aller au bout avec une défense aussi instable ?

Par Quentin Ballue
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Cinq buts pris face au Barça, deux contre Leganés, le Betis et Valence, quatre face à la Real Sociedad... La défense du Real Madrid tire la langue depuis le début de l’année. Carlo Ancelotti se creuse la tête, mais sans trouver la solution à l’équation. Ce qui pourrait plomber définitivement la Casa Blanca dans le sprint final.

Le Real peut-il aller au bout avec une défense aussi instable ?

L’adage est bien connu dans le milieu du football : l’attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres. Le Real Madrid, vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en août dernier et de la Coupe intercontinentale en décembre, à chaque fois sans encaisser de but, peut en témoigner. Pourtant, l’arrière-garde merengue montre des signes inquiétants ces derniers temps. La Casa Blanca a disputé 22 matchs depuis le 12 janvier. À la clé : 31 buts concédés et 4 malheureux clean sheets. Un de moins que Getafe sur la même période, c’est dire…

Monsieur Bricolage

Carlo Ancelotti a essayé beaucoup de choses lors des huit derniers matchs, où le Real a systématiquement encaissé un but. En l’absence de Dani Carvajal, encore à l’infirmerie pour plusieurs mois, Lucas Vázquez fait figure d’incontournable au poste de latéral droit, en atteste son brassard de capitaine. Antonio Rüdiger aussi (44 matchs, 40 titularisations). Autour, c’est moins clair. Éder Militão étant blessé, David Alaba devrait avoir un boulevard, mais le physique de l’Autrichien est un gros point d’interrogation (seulement onze matchs et quatre titularisations cette saison). Carletto s’est donc parfois rabattu sur Aurélien Tchouaméni, avec des résultats contrastés, et souvent sur le jeune Raúl Asencio (22 ans), suffisamment convaincant pour être appelé en sélection et pour enfiler le costume de titulaire lors des doubles confrontations face à Manchester City et à l’Atlético.

À gauche, Fran Garcia, Ferland Mendy et Eduardo Camavinga se sont partagé les minutes. Depuis le début de l’année, Ancelotti a aligné 14 quatuors différents sur sa ligne défensive. Les plus utilisés ne sont apparus que quatre fois : Mendy-Rüdiger-Tchouaméni-Vázquez et Mendy-Rüdiger-Asencio-Valverde. Dans un monde idéal, le Real Madrid se présenterait à l’Emirates mardi avec la paire Rüdiger-Asencio dans l’axe, flanquée de Ferland Mendy et Lucas Vázquez. Le Français est cependant touché aux ischio-jambiers depuis un mois, et absent du groupe convoqué par Ancelotti. La place devrait donc revenir à Alaba ou Fran Garcia, qui n’a jamais démarré un match de phase finale de Ligue des champions.

La clé du succès

L’instabilité n’aide évidemment pas à asseoir une assise défensive. Le Real Madrid a concédé deux buts – ou plus – lors de six de ses quinze derniers matchs, contre Manchester City, le Betis, la Real Sociedad, Leganés (à deux reprises) et Valence. Pas vraiment rassurant en vue d’une double confrontation contre Arsenal, mais surtout d’une potentielle demi-finale face à l’attaque de feu du PSG. « En ce moment, les adversaires n’ont pas besoin de beaucoup s’employer pour marquer contre nous », lâchait Ancelotti ce week-end. Le manque de maîtrise est évident. L’Italien avait pourtant pointé, dès janvier, des problèmes « de concentration, de sacrifice et d’engagement », assurant qu’il se concentrait en priorité sur le travail défensif.

En ce moment, les adversaires n’ont pas besoin de beaucoup s’employer pour marquer contre nous.

Carlo Ancelotti

« Avec Mbappé, Rodrygo et Bellingham, il n’y aura jamais de problème pour marquer des buts. Nous devons nous améliorer en défense, car c’est la clé du succès », insistait le coach. Le Mister avait noté des progrès ces dernières semaines, mais il y a encore du boulot au regard de la passivité encore affichée contre Valence, où seuls deux Madrilènes ont fait l’effort de se replier sur le deuxième but adverse. La défense merengue ne s’était pas montrée irréprochable non plus lors des précédentes campagnes, en témoignent les scores cumulés bien gonflés contre Chelsea (5-4) en 2022, Manchester City en 2022 (6-5) et 2024 (4-4), puis face au Bayern (4-3) la saison passée. Cela n’avait pas empêché le Real de soulever la coupe aux grandes oreilles. Mais Ancelotti ne serait pas contre une défense moins permissive et un parcours un peu plus tranquille. Si ses joueurs le veulent bien.

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