Victorieux face à Bergame au Parc des Princes (4-0), Paris a idéalement lancé la défense de son titre en Ligue des champions. Impressionnants, les hommes de Luis Enrique entament de la meilleure des façons leur campagne européenne.
PSG 4-0 Atalanta
Buts : Marquinhos (3e), Kvaratskhelia (39e), Mendes (51e) et Ramos (90e+1) pour les Rouge et Bleu
Dans un Parc des Princes drapé de rouge et de bleu et qui célébrait encore la Ligue des champions du printemps dernier, Paris n’a pas manqué ses retrouvailles avec la Coupe d’Europe. Face à une faible équipe de Bergame, le PSG s’est imposé sans trembler (4-0), au terme d’un match maîtrisé de bout en bout et où il a retrouvé la plupart des ingrédients qui ont fait son succès l’an dernier. Même sans Ousmane Dembélé ou Désiré Doué, Paris garde le cap et, à l’image de sa pelouse, retrouve définitivement des couleurs. Le seul point noir de la soirée : la sortie sur blessure de João Neves.
Pas de round d’observation
Avec Senny Mayulu titulaire en pointe au coup d’envoi à la place de Gonçalo Ramos, Paris est décidé à frapper fort, d’entrée. Pour ça, il peut compter sur son capitaine Marquinhos, qui monte agresser Daniel Maldini à 70 mètres de son but avant de lui chiper le ballon. Moins de 30 secondes plus tard, le Brésilien profite d’un joli mouvement et des relais de Bradley Barcola puis de Fabián Ruiz pour ouvrir le score de près (1-0, 3e). En tribune, Luis Enrique a dû apprécier. Déjà buteur contre les Italiens en 2020, le défenseur montre la voie et Paris déroule une partition presque parfaite dans les 10 premières minutes. Presque parfaite, parce qu’un immense Marco Carnesecchi repousse les tentatives de Nuno Mendes (5e), Barcola (8e) et Achraf Hakimi (10e, avec l’aide du poteau) pour éviter le naufrage à la Dea avant le quart d’heure de jeu. Ruiz et Mendes sont en très grande forme, Khvicha Kvaratskhelia aussi. Le Géorgien est de tous les bons coups et met le feu dans la défense adverse, prise à la gorge. Paris est en place, mais Paris ne fait pas le break, on dirait l’année dernière.
MARQUINHOS OUVRE LE SCORE APRÈS 3 MINUTES DE JEU ⚡️
Le PSG n'a pas perdu de temps, la suite du match est à vivre sur CANAL+ 👀#PSGATA | #UCLpic.twitter.com/MBvmesjOdi
Sauf que l’année dernière est bel et bien derrière Paris, et que la frappe en bonne position d’Odilon Kossounou s’envole dans les nuages (18e). Le temps faible est surmonté, et le PSG s’offre de délicieuses sorties de balle avec encore «Kvara» en principal protagoniste. Ruiz manque de lucidité en servant un Barcola largement hors jeu alors qu’il pouvait filer seul au but et on voit les hommes de Luis Enrique desserrer l’étreinte, voire lever le pied. Bergame tente une individuelle sur les milieux parisiens tout en faisant monter Kossounou dans l’entrejeu et ça fonctionne plutôt bien, défensivement en tout cas. Car les Lombards sont bien tristes à voir à l’heure de se montrer offensivement et ce n’est pas la tête sans danger de Mario Pašalić qui vient changer la dynamique.
Le rythme est redescendu ? Comptez sur Kvaratskhelia pour remettre un peu de sel dans cette rencontre ! Parti du côté droit, le n°7 s’offre un numéro de soliste exceptionnel et enrhume toute la défense bergamasque avant de se réorienter sur son pied droit pour envoyer une mine imparable (2-0, 39e). Paris est enfin à l’abri et croit même plier le match avant la pause quand Marquinhos obtient une faute un peu idiote de Yunus Musah. Vitinha laisse l’opportunité à Barcola, mais celui-ci prend la responsabilité à la légère et envoie une frappe mollassonne que Carnesecchi capte sans soucis (44e). Dommage, mais pas de quoi perdre le sourire pour les champions d’Europe.
Victoire pépouze et message à l’Europe ?
Au retour des vestiaires, Paris ne met pas la même intensité, mais gère toujours sa rencontre. Sauf que ce mot n’est pas dans le vocabulaire de Nuno Mendes. Alors, lancé par Barcola, il humilie Marten de Roon d’un crochet terrible qui envoie le capitaine lombard au lit avant de finir en force au premier poteau (3-0, 51e). La fête est un peu trop parfaite, alors c’est au tour de João Neves de sortir sur blessure avant l’heure de jeu, alors que Luis Enrique venait de sortir Mayulu et Ruiz, histoire de reposer les organismes. Le rythme baisse clairement, Bergame essaye de faire semblant d’avoir donné de sa personne dans la capitale, mais rien ne change. Ah si en fait, Gonçalo Ramos donne un peu de crédit à ses futures candidatures en enfonçant le clou en toute fin de rencontre, en récupérant une nouvelle bévue adverse pour finir d’un subtil ballon piqué (4-0, 90e+1).
Le @PSG_inside est le 1er tenant du titre à s'imposer par 4 buts d'écart lors de son match d'ouverture à la @ChampionsLeague depuis le Bayern Munich contre l'Atlético de Madrid le 21 octobre 2020 (4-0 aussi). #PSGATA
Les ratés de Barcola ne ternissent pas une soirée relativement belle pour le champion d’Europe, qui, comme l’an dernier, réussit ses débuts dans la compétition, mais qui, contrairement à l’an dernier, montre directement les crocs. Paris qui roule sur un adversaire au Parc en Ligue des champions, et qui gagne le match (!), on n’avait pas vu ça depuis un bout de temps, en tout cas pas l’an dernier. Le PSG est à l’aise sur son trône européen et ne donne pas l’impression de vouloir lâcher sa place. La course à sa propre succession est lancée !
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C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.