En infligeant un deuxième 2-0 en deux matchs à Nice, Benfica a détruit les espoirs de Ligue des champions des Aiglons en les rétrogradant en Europa League. Aucun regret, au vu de la nette supériorité des Portugais face au club français.
Benfica 2-0 Nice
Buts : Aursnes (18e) et Schjelderup (27e)
Ils devaient s’imposer, mais ils n’y sont pas arrivés. Ils devaient rattraper deux buts de retard, mais ils étaient bien inférieurs. Ils devaient y croire, mais il fallait bien plus que de l’espoir. Ils devaient élever leur niveau, mais ils n’avaient pas les capacités d’aller plus haut. Ils devaient grimper une montagne, mais ils ont une nouvelle fois fait le coup de la panne. Ils devaient faire plaisir à leurs supporters, mais ils ont terminé à terre. Ils devaient, ils devaient, ils devaient… Mais hélas, ils ne l’ont pas fait : déjà battus à domicile au match aller, les Aiglons ont encore perdu contre Benfica lors du duel retour comptant pour le troisième tour qualificatif à la Ligue des champions. À la demi-heure de jeu, l’écart cumulé était même de quatre pions : trop, beaucoup trop pour Nice. Lequel a donc vu ses rêves de C1 s’envoler très rapidement et est, maigre consolation, reversé en Europa League en raison de ce copier-coller.
30 % de possession, et un poteau de Clauss
En confiance, grâce notamment à leur performance réalisée en France, les Portugais mettent seulement un gros quart d’heure pour accentuer leur marge : idéalement servi par Andreas Schjelderup, tout proche de se faire sanctionner d’une main, Frederik Aursnes profite de sa bonne position pour ouvrir le score de manière assez acrobatique.
😬💥 Aïe aïe aïe, ça commence à devenir très lourd pour les Niçois !
Fredrik Aursnes ouvre le score ! Schjelderup est trouvé à la limite du hors-jeu et délivre un centre en retrait pour son partenaire qui contrôle avant de marquer d'un somptueux extérieur du pied. 1-0 ! pic.twitter.com/crlU02UsQ9
Puis, fort d’une possession largement en sa faveur (presque 70 % !), Benfica fait le break moins de dix minutes plus tard : le passeur devient buteur et réciproquement, au bout d’un mouvement collectif brillant. Cette fois, c’est bel et bien mort : Nice ne reviendra jamais, d’autant plus que la sublime demi-volée de Jonathan Clauss fracasse le poteau d’Anatoliy Trubin.
Ligue Europa, pas le même combat ?
Au retour des vestiaires, ce sont 22 hommes parfaitement conscients de l’issue de la soirée qui se baladent sur le pré. Nice semble cependant se montrer plus dangereux, sans toutefois faire trop de mal à la défense adverse. Si bien que c’est Benfica qui se procure les occasions les plus nettes, en témoigne la barre transversale trouvée par Schjelderup.
😬 Benfica double la mise !
Schjelderup est à la conclusion d'une action splendide ! Déjà 4-0 sur le score cumulé. pic.twitter.com/RI8gBIHuXq
Gianluca Prestianni, son remplaçant, cherche quant à lui la lucarne et sa tentative fuit heureusement le cadre. Finalement, les débats en restent là et le double 2-0 est confirmé : l’exploit des Aiglons n’aura jamais existé, et c’est tout sauf illogique au regard de la différence des niveaux observée entre les deux équipes. Allez, pas grave : place à la C3, maintenant !
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