Ligue des Champions Acte I
Celui où Monaco est tombé dans un guet-apens
Flash-back, comme avant les glorieuses épopées de l’OM et du PSG de la première moitié des 90′ : la même impression d’assister à des matchs joués d’avance entre des petits Français pas dénués de talent mais à la fébrilité adolescente face aux Grands Messieurs européens.
Comme Lyon la veille, Monaco malgré un scénario favorable (0-1 à la mi-temps) n’a jamais semblé inquiéter les icônes madrilènes. Leur fatalisme se matérialise dès le retour des vestiaires avec ce but casquette de Pavon. Squillaci sert sur un plateau le break (3-1) au Real en crochetant » Gordito » qui s’effondre dans la surface comme un porcelet, le ventre sur le ballon. Figo, étincelant hier, marque le penalty. Enfin, quatre Monégasques se perdent dans les déhanchements de Zidane, qui offre à l’enfant prodige et gâté de la planète foot son petit but et une glorieuse sortie. L’ultime but de Morientes permettra à Téléfoot de nous faire trois minutes sur l ‘émouvant retour de Nando à Bernabeu.
En définitive, les attendrissants monégasques auront laissé le Real offrir un beau spectacle, ponctué des intolérables commentaires de J.M Larqué, qui fit cette fois de Bernardi sa tête de truc, forcément » cramé, usé, fatigué « . puisqu’il avait manqué deux, trois passes.
Côté Londonien, malgré la composition cosmopolite des équipes, ce fut bien une heure et demi de pur foot anglais. Un public survolté, dont les mugissements, rugissements, font palpiter à son rythme les courses des Henry, Mutu, Gallas, Touré et Cie. Un score nul logique (1-1).
Pour les demi : qui peut croire à Monaco ? And for Chelsea, why not ?
Thomas Goubin
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