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Les notes de l’Allemagne

Par Charles Alf Lafon
2 minutes
Les notes de l’Allemagne

Mis en route par Mustafi, l'Allemagne a ensuite tenu grâce à un gros Neuer, un Boateng pompier et un Monsieur Kroos, pour terminer le travail en contre.

Allemagne

Neuer (7,5) : Rien de Neuer, brassard au bras (en métal) en prime. Une envolée splendide, une main ferme à bout portant, des sorties de libéro, des incompréhensions, des relances courtes parfois flippantes, un gros tampon litigieux.

Höwedes (4,5) : Au Brésil, Bene était latéral gauche. En France, Bene est latéral droit. En vrai, il est défenseur central et vient tout juste de revenir de blessure. Forcément, face aux fusées ukrainiennes, ça s’est un peu vu, surtout quand il fallait revenir.

Boateng (7,5) : Le GIF de son sauvetage sur la ligne doit immédiatement remplacer celui de sa chute face à Messi en temps que meme. Contraint de sauver toute la défense allemande, il n’a pas eu son aisance habituelle à la relance.

Mustafi (6) : En 2014, il avait profité des blessures pour s’incruster. Hummels pas encore remis et Rüdiger out, Shkodran s’est de nouveau glissé sur la pelouse. Son but, il le doit beaucoup à la caresse de Toni Kroos. Un gros profiteur, qui a failli tout gâché d’un CSC.

Hector(5) : Contrairement à Höwedes, lui n’a même pas l’excuse du poste. Il a au moins celle de l’inexpérience, et le jeu a clairement penché de son côté en phase offensive. Hector Junior, encore tendre.

Khedira (6,5) : Si seulement il avait conclu cette ouverture de Kroos, son match aurait été plus en adéquation. Au moins il a tenu tout le match cette fois.

Kroos (8) : Les Brésiliens l’avaient surnommé « Garçon » pour la qualité de ses services. Il mérite clairement de se faire appeler « Monsieur » à présent. Le ballon déposé sur la tête de Mustafi, des basculements du jeu en pagaille, des ouvertures splendides, une barre. Mérite un assistant pour les basses œuvres.

Müller (4) : D’habitude, quand on ne le voit pas comme ça du match, il plante à la fin. Pas cette fois. S’est contenté de livrer un vibrant hommage à la technique de Matuidi en confondant sa tête et son pied.

Özil (0 ou 10) : Mesut Özil, joueur le plus clivant du monde. Peut-être le plus insupportable aussi. Transparent, nonchalant, porté disparu au pressing, Mesut attend les arrêts de jeu pour délivrer un caviar. Un trou noir.

Draxler (6) : Lui aussi ne devrait pas être titulaire, rapport aux autres et à sa saison. Pourtant, Julian s’est bien plus montré que ses petits copains d’attaque. Un opportunisme qui lui permettra de finir à WBA pour 80 millions.

Götze (5) : Esseulé, sacrifié, Mario a pressé, essayé de rester debout malgré tout en attendant les siens. Le supporter anglais au T-shirt orange à Marseille. Remplacé par Schweinsteiger à la 90e, une course, un but, danke, tschüss.

Malgré l’interdiction de l’UEFA, la Roumanie et l’Ukraine effectuent une minute de silence

Par Charles Alf Lafon

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