- Europe
L’Equipe (type) du Dimanche
Un week-end riche en buts dans toute l'Europe et en n'importe quoi en Italie. Quels sont les joueurs qui ont marqué des points, ceux qui se sont tirés des balles dans les crampons ? Retour sur deux jours de foot sur le Vieux Continent...
ONZE
Buffon (Juventus) : Comme d’habitude lorsqu’il joue face à son meilleur rival de Série A, Julio César, Gianluigi Buffon se défonce. On pourrait avoir un Italie-Brésil au Mondial ?
Mathieu (Valence) : Le meilleur rouquin français est comme un poisson dans l’eau à Valence. Il ne fait pas toujours parler la finesse mais quand on est troisième de Liga et que l’on ouvre son compteur but à Bilbao, on se fout un peu du reste.
Apam (OGC Nice) : A l’heure des footballeurs bling-bling et gangsta, en voici un qui tient ses promesses. Ce n’est pas pour rien qu’il a menacé Heinze du doigt à sa sortie du terrain, il l’attendait réellement dans le vestiaire. Grâce à ça, Gaby ne prendra peut-être plus de haut son nouveau garde du corps, Taye Taïwo.
Chiellini (Juventus) : Sans doute à cause de son masque, Giorgio Chiellini ne s’est plus souvenu qu’il était pote avec Balotelli. Professionnalisme oblige, le centrale s’est offert l’attaquant comme toute l’Italie en rêvait.
Cassetti (AS Roma) : L’éternel espoir de la Louve enfonce un peu plus la Lazio en inscrivant le but libérateur à moins d’un quart d’heure de la fin. Vu l’intensité du match, c’est comme si c’était dans les arrêts de jeu.
Fabregas (Arsenal) : Semaine après semaine, il confirme que Nike n’a pas cherché bien loin pour l’imaginer en Docteur Gang, l’ennemi de l’inspecteur Gadget, dans sa nouvelle campagne publicitaire.
Ziani (Wolfsburg) : Comme dans chacun de ses clubs, l’international algérien a eu besoin de temps pour s’adapter. Visiblement euphorique à l’idée de disputer la Coupe du Monde, l’ancien Marseillais commence à distiller ses passes décisives à tous les matchs. Son entraîneur respire.
Barnetta (Leverkusen) : Si le Bayer n’a encaissé que 9 buts depuis le début de la saison, elle le doit à son milieu de terrain suisse. A l’instar d’un Alou Diarra en France, rarement un joueur n’a aussi bien exercé son rôle de rideau devant la défense.
Aduriz (Majorque) : Ce qui est bien avec Majorque, c’est qu’ils annoncent la couleur avant le match : « On va jouer comme des chiens, défendre. Et si on peut, on balance un long ballon devant pour qu’Aduriz vous plante, tout en opportunisme » . Dommage que l’on ne soit pas à la belote, la victoire compterait double.
Biabiany (Parme) : Sans doute parce qu’il aura honte de dire qu’il a ouvert son compteur en Série A sur un but quasi-gag, Jonathan Biabiany s’est offert un doublé sur le terrain du Genoa. Après sa chevauchée fantastique sur le terrain de l’Inter, le nouvel international espoir français a de quoi devenir le nouveau Gabriel Obertan.
Adebayor (Manchester City) : Il marque du dos contre son camp et en vient presque aux mains avec son gardien, Shay Given. Une demi-heure plus tard, il égalise d’un but de renard et le célèbre comme si lui seul s’était vengé. Adebayor est détestable, mais bon, City a gagné face à Chelsea, c’est pas rien.
REMPLACANTS
Blondel (Toulouse) : Une double parade impressionnante à Grenoble. Toulouse a perdu mais les fans peuvent être rassurés. Yohann Pelé ne va pas manquer à grand monde.
Boumsong (Lyon) : Le retour à la compétition de l’ancien auxerrois s’avère vraiment très difficile. Après Gyan la semaine dernière, Père Noël Boumsong a gâté cette semaine les petits Frau et Gervinho.
Rosicky (Arsenal) : Encore blessé pour un mois. Ne reste plus qu’à l’empailler.
Gibson (Manchester United) : Un but magistral. Avec Wellbeck, il est prêt à prendre la relève des papis Giggs et Scholes.
B.Koné (Marseille) : Il rentre, premier ballon, but, tout en finesse qui plus est. Deschamps a enfin trouvé comment utiliser au mieux Baky Koné.
ENTRAINEUR
Babbel (Stuttgart) : Marcus Babbel ne l’a peut-être pas vu venir, reste qu’il vient de se faire virer. Il n’a plus qu’à ravaler sa fierté et relancer deux-trois contacts.
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