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L’équipe-type des années 90 d’Etienne Carbonnier
Mardi soir sur TMC, Étienne Carbonnier, le consultant « sports » de Quotidien, présentera Canap 95, une émission qui revient sur une année charnière des nineties. L'occasion de lui demander de composer un onze de rêve de cette période qui nous manque tant (pour peu qu'on soit déjà à peu près trentenaire ou plus, évidemment).
Peter Schmeichel (gardien) : Le gardien le plus emblématique de Manchester United. C’était mon préféré avec son maillot Sharp vert. En plus, son nom commence par SCH, oui, ma gaté !
Roberto Carlos (latéral gauche) : Quand t’as des plus grosses cuisses que Florian Rousseau, déjà, ça force le respect. J’adore ce profil de latéraux, les petites bombes ultra-énergiques, et cette frappe… Celle-là, tu la prends dans la cuisse en plein hiver, c’est fini, tu gardes la marque pendant trois jours.
Cafu (latéral droit) : Même si techniquement, on pourrait plutôt le mettre dans une équipe 2000 que nineties, je l’aime trop. Tellement complet, tellement régulier, il fait trois finales de Coupe du monde d’affilée avec le Brésil entre 1994 et 2002, il en prend deux. Et j’ai toujours eu un faible pour la Roma (où il arrive en 1997, NDLR).
Paolo Maldini (défenseur central) : Lui, c’est la référence ultime à ce poste. On n’a jamais fait mieux, tellement chic. Et faire toute sa carrière dans un seul club, y remporter 5 Ligues des champions, c’est la méga classe! Évidemment, c’est plus simple à l’AC Milan qu’à Châteauroux. Quoiqu’elle se renforce bien, la Berrichonne, en ce moment…
Marcel Desailly (défenseur central) : The Rock, le gars avait le même surnom que Dwayne Johnson déjà, il était trop fort ! Peu importe le positionnement, Marcel, dans les années 1990, jamais tu ne le passes ! C’était un monstre physique et super smart. Il gérait trois téléphones mobiles à l’époque des forfaits à carte, preuve d’une très grande intelligence.
Didier Deschamps (milieu défensif) : C’est sûrement le mec qui sait le mieux gagner dans le football. Ce n’est pas le plus talentueux, mais c’est le plus malin. Il a un charisme naturel, aussi. Il a tout soulevé et toujours en tant que capitaine, c’est un signe. Je le mets capitaine direct moi aussi.
Clarence Seedorf (milieu) : C’était un de mes joueurs préférés. J’étais vraiment dingue de l’Ajax de 1995, quelle équipe sublime ! Laisse tomber, il a tout : physique, technique, une énorme frappe… Je regardais tellement ses matchs. Puis, quand tu remportes des Ligues des champions avec 3 clubs différents, il n’y a pas de secret, hein.
Zinédine Zidane (milieu) : Ce n’est pas du tout original, mais c’est impossible d’être original quand tu dois prendre les meilleurs. Il était tellement beau à la Juve avec sa tonsure et son numéro 21. J’avais son maillot Kappa, une merveille.
Ronaldo (attaquant) : R9, évidemment. C’est le premier mec que j’ai connu qui était vraiment au-dessus de tous les autres, avant qu’arrivent l’autre Ronaldo et Messi. Avec l’Inter, c’était fou, sa doublette avec Djorkaeff m’a fait rêver. J’en ai collé des pions avec eux sur FIFA 98, celui avec la jaquette avec Ginola.
Gabriel Batistuta (attaquant) : Je me rends compte que je donne beaucoup de joueurs de Serie A. Mais bon, dans les nineties, c’est ce championnat qui faisait rêver. Batigoal, je l’adorais, il était trop fort de la tête, à égalité avec Bierhoff et Kluivert dans ce domaine. Il avait un style incomparable avec son maillot Nintendo de la Fio. D’ailleurs, c’est peut-être mon maillot préféré de l’époque : le Fila de la Fiorentina. Une ville d’artistes pour des artistes, avec Rui Costa à la baguette, oh lalalala !
Dennis Bergkamp (attaquant) : Vu qu’on parle des années 1990, j’aurais dû faire un 4-4-2 plutôt qu’un 4-3-3, mais Bergkamp, c’est mon péché mignon. C’était mon joueur préféré, j’avais son poster et son maillot des Pays-Bas 1998. Lui, c’est l’élégance incarnée, difficile de faire plus fin avec le ballon. Que des buts magnifiques avec des lobs, des frappes en rupture, des enveloppées, des crochets, bref… Je n’ai que de l’amour pour Dennis.
Sir Alex Ferguson (entraîneur) : Évidemment que je veux un Écossais tout rouge pour coacher autant de talents ! Il n’y a que lui, c’est le meilleur, et si tu n’es pas content, bim, crampons en pleine face, y a quoi ?! Trop fort, Fergie.
Remplaçants :
Fabien Barthez : Parce qu’il était super balaise, quand même, hein. Il m’a beaucoup fait rêver, notamment quand il faisait du jet ski avec Linda Evangelista.
Matthias Sammer : Au cas où, ça peut toujours être utile de faire entrer un Ballon d’or si un gars passe à côté de son match en défense centrale.
Edgar Davids : Le bouledogue avec les lunettes d’Ato Boldon. Il était injouable. Tellement stylé. Lui, fallait vraiment pas l’avoir sur les côtes…
Alessandro Del Piero : Quel artiste, lui. Beaucoup de coups francs en lucarne. Je l’ai toujours aimé, même quand il avait son bouc, c’est dire !
Roberto Baggio : Pareil, je le trouvais sublime comme joueur, alors qu’il avait une queue de cheval bouclée, pour expliquer à quel point le gars était fort.
À regarder : Canap 95, ce mardi, 21h15 sur TMC.
De la nostalgie, une société qui évolue et surtout, de l’humour : remontez le temps, direction 1995, dans la toute nouvelle émission de @Tomisuper ! ?⏰ #Canap95, c’est mardi 30 mars, à 21h15, sur @TMCtv ! pic.twitter.com/7kKSeOOF9L
— Quotidien (@Qofficiel) March 18, 2021
Propos recueillis par Pierre Maturana