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Le Barça se heurte au mur Kameni

Par Robin Delorme
3 minutes
Le Barça se heurte au mur Kameni

En pleine galère face à Málaga, le Barça laisse échapper deux points cruciaux dans la course au titre (0-0). Un match nul, dans tous les sens du terme, qui permet aux deux Madrid qui se retrouvent ce soir de griller un joker. Le héros s'appelait Carlos Kameni cet après-midi.

FC Barcelone 0-0 Málaga CF

Une mêlée autour de l’arbitre, des contestations qui s’enchaînent, mais un match nul concédé au Camp Nou face à Málaga : la fin de match du Barça résume à la perfection le triste après-midi qu’il vient de vivre. Contraint au nul par un énorme Kameni, il perd du coup le moyen de mettre la pression sur les deux Madrid, qui se retrouvent au Vicente-Calderón pour un bouillant derby de la capitale. Largement remanié, car soumis au retour tardif de nombreux internationaux convoqués durant cette trêve, le onze aligné par Luis Enrique explique en grande partie le mal blaugrana pour se défaire de Málaga. Avec un front offensif amputé de Lionel Messi, absent de dernière minute, et Luis Suárez, suspendu, mais surtout un milieu orphelin d’Iniesta et de Rakitić, les Catalans peinent à forcer le coffre-fort andalou. Un coup de mou à domicile qui se répète depuis le début d’exercice, là où le Deportivo Alavés s’est déjà imposé en début. Comme ce résultat, le staff barcelonais peut déjà oublier la prestation de ses poulains, poussifs à souhait et qui n’arrivent toujours pas à intégrer Paco Alcácer, transparent comme jamais.

Kameni et le bon souvenir de l’Espanyol

Le dernier souvenir blaugrana de Juande Ramos le renvoie vers une déculottée historique. Hasard ou conséquence, l’entraîneur des Boquerones, giflé 2-6 par le Barça lors de son bref passage sous la guérite du Bernabéu, aligne un onze en béton armé. À savoir, une ligne de cinq défenseurs couplée à quatre milieux de terrain qui étouffe, sitôt le coup d’envoi effectif, les disciples de Luis Enrique dans la moitié de terrain andalouse. Le cuir circule, de part en part du pré, la pression locale se fait sentir, mais l’embouteillage axial ralentit toutes les percées azulgranas. Pis, quand Sergi Roberto offre des solutions permanentes sur son aile, son pendant opposé, Lucas Digne, s’interdit, lui, de venir dédoubler dans le dos de Neymar et facilite, donc, la tâche du bloc blanquiazul – bien que jaune, second jeu de maillots oblige, en cet après-midi. Le Barça s’en remet alors aux exploits du seul membre aligné de la MSN, Neymar, qui, sur un débordement fulgurant, dépose ses vis-à-vis et sert un caviar en retrait à Rafinha. Son compatriote fouette le cuir, s’imagine déjà en ouvreur du score, mais assiste à une parade réflexe de l’ancien Perico Kameni. Rideau, repos.

Piqué, au four, au moulin et dans la surface

Sans son génie argentin ni son tueur uruguayen, le Barça se repose uniquement sur les épaules de Neymar. Et de Gerard Piqué. Habitué à se poster en pointe de l’attaque, le central catalan enchaîne les frotti-frottas avec son homologue adverse, le Merengue Diego Llorente, qui, sur deux actions successives, le plaque au sol non loin de la surface. L’homme en noir ne bronche pas, contrairement à son coup de sifflet de la 70e : lancé plein fer, le défenseur de Málaga découpe Neymar. Impressionnant car à pleine vitesse, ce tacle de boucher reçoit un carton rouge logique, et permet au Barça, toujours groggy, de profiter d’une supériorité numérique jusqu’au coup de sifflet final. Dommage, murmure Juande Ramos, puisqu’une dizaine de minutes plus tard, Juan Carlos prend le meilleur sur Ter Stegen, auteur d’une sortie kamikaze, mais ne peut rabattre sa frappe. Piqué, toujours lui, pense même donner l’avantage dans le sprint final, mais voit son but refusé, à tort, pour hors-jeu, puis explose lorsque l’arbitre lui refuse un penalty évident. Finalement, c’est une énième parade monstre de Kameni qui enterre les derniers espoirs blaugrana.

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