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L’abécédaire de la Liga 2012

Par Javier Prieto-Santos
L’abécédaire de la Liga 2012

Si l'Espagne n'a plus vraiment d'argent ni de suspense, elle a encore eu des choses à raconter l'année dernière. La preuve en un peu plus de 26 lettres.

A comme Aides publiques

Malgré une relégation en deuxième division, Villarreal a renoncé il y a quelques mois à percevoir des subventions publiques de la part du conseil régional valencien. Fernando Roig, le propriétaire du club, avait expliqué de cette manière son choix de se passer de cette manne financière : « L’Espagne est en crise et tout le monde doit se serrer la ceinture, à commencer par le monde du football. Je n’ai jamais été favorable aux subventions. C’est pourquoi nous allons travailler pour être auto-suffisants et ne pas compter sur une aide publique qui servira, je l’espère à d’autres projets plus urgents. » Depuis quelques années déjà, Villarreal offre l’accès gratuit aux socios ayant perdu leur emploi durant la crise. Chapeau bas.

A comme Amateur

Santiago Canizares, l’ancien gardien péroxydé de Valence et de la Roja souffre d’un gros coup de chaud au mois de juillet dernier et décide de publier des photos de sa femme nue et sortant de la douche sur son compte Twitter. Les fameux clichés font rapidement le tour du web et permettent à l’Espagne de se rincer l’œil. Canizares dira par la suite que ce sont ses propres enfants qui ont joué un mauvais tour à leurs parents. Avant de se raviser de manière mystérieuse : « On ne peut pas vivre en donnant des explications. Tes amis n’en ont pas besoin, tes ennemis ne les croient pas et les gens stupides ne les comprennent pas. »

B comme Benzema

4 buts marqués en 14 matchs joués. Benzema est avant-centre, mais ne fait même pas partie des 20 meilleurs buteurs de Liga. Malgré quelques bonnes choses et son retourné contre l’Ajax Amsterdam, le bilan du Français est bien maigre. Décevant comme sa nouvelle coupe de cheveux.

B comme Betis Séville

5e de Liga, le club andalou est l’une des belles surprises de fin d’année en Espagne. Les Verdiblancos font partie des clubs où ils se passent toujours quelque chose, à l’image de l’Atlético Madrid. Pour le meilleur et pour le pire. Leurs rêves d’Europe dépendra de leur faculté à conserver les trois piliers de l’équipe que sont Beñat, Canas ou encore Rubén Castro.

B comme Bides

Modrić et Song ont été les joueurs les plus chers achetés lors du dernier mercato. Ce sont également et pour l’instant les bides les plus retentissants de l’année. Ni le Croate ni l’ancien Gunner n’ont réussi à s’imposer dans leur équipe respective. C’est également le cas de Mauricio Pellegrino, l’entraîneur argentin limogé de Valence avant la fin des matchs aller.

C comme Casino royal

Sheldon Adelson, le milliardaire américain veut investir en Espagne et y construire Eurovegas, un Las Vegas européen. Pour l’emplacement du futur site, il hésite entre la Catalogne et Madrid. Il choisira finalement Madrid après que les politiques catalans ont refusé de faire détruire le stade de l’Espanyol Barcelone Cornella-El Prat pour le remplacer par un macro-casino.

C comme Colchoneros

Raillé pendant des années pour sa gestion sportive calamiteuse, l’Atlético Madrid est revenu sur le devant de la scène de manière fracassante en remportant un joli doublé Europa League/ Supercoupe d’Europe. Les Colchoneros peuvent dire merci à Falcao, mais surtout à Diego Simeone. L’idole du Calderón a contribué à donner un sens à la question métaphysique et sans réponse qui torturaient les socios madrilènes depuis des décennies : « Pourquoi on supporte cette équipe ? »

C comme Crise

En 2012, l’ensemble des clubs de la Liga n’a dépensé que 116 millions d’euros pendant le mercato, soit 70% de moins qu’en 2011. C’est la première fois depuis la saison 2003/2004 que les clubs espagnols dépensent aussi peu. En matière d’investissement, le championnat espagnol est loin derrière, la Premier League et sa seconde division, la Bundesliga, la France, la Serie A et la Russie. L’heure est à l’austérité, au low-cost et à la formation.

D comme David Navarro

Avec le préhistorique Ballesteros, David Navarro forme sans aucun doute l’une des charnières les plus redoutables de la Liga. Dur sur l’homme, voire criminel, l’ancien joueur de Valence a refait parler de lui en bourinant Cristiano Ronaldo à coups de coude. Le Che est sans doute le joueur le plus agressif de Liga, voire d’Europe. Il a surtout très bon goût au moment d’amocher ses proies. Figo, Cambiasso, Fernando Llorente et Burdisso en savent quelque chose.

E comme Équipe(s) Type(s)

Équipe type absolue : Casillas – Iraola, Piqué, Ramos, Jordi Alba – Xavi, Busquets , Iniesta – Messi, Ronaldo, Falcao

Équipe type de « l’autre Liga » , celle sans le Barça, ni le Real Madrid : Roberto (Saragosse) – Iraola (Athletic Bilbao), Godín (At.Madrid), Ballesteros (Levante), Luis Felipe (At.Madrid) – Koke (At.Madrid), Isco (Málaga), Susaeta (At. Bilbao), Joaquín (Málaga) – Falcao (At.Madrid), Arda (At.Madrid)

E comme Escrocs

Angel Torres, le président de Getafe avait annoncé il y a déjà longtemps que son club se ferait racheter par des cheikhs milliardaires. Le 27 juin dernier, le président madrilène a déchanté en apprenant que l’émissaire qatari avec qui il négociait la vente de son club n’était en fait qu’un barman brésilien payé 50 euros à chaque fois qu’il enfilait une djellabah. Invraisemblable, mais tristement vrai. L’opération Flama menée par la Guardia Civil espagnole a permis de découvrir la véritable identité des escrocs qui se faisaient passer pour des milliardaires auprès d’entreprises catalanes et de clubs de foot comme celui de Getafe et Palafrugell. Un Brésilien déguisé en cheikh ? En voilà une, d’histoire, pas très fiscale.

F comme Falcao

S’il y a bien un joueur capable de faire de l’ombre aujourd’hui à Messi ou Ronaldo, c’est bien El Tigre. Le Colombien ne joue pas dans l’un des meilleurs clubs du monde et ne dispute pas non plus la Ligue des champions, mais sa faculté déconcertante à enfiler les buts en fait le meilleur avant-centre actuel du monde. L’Atlético le sait, il ne pourra pas conserver le Tigre longtemps. Les Colchoneros savent aussi que ce qui est rare est cher… Avis aux amateurs.

G comme Gitan

L’année 2012 aura mieux fini qu’elle avait commencé pour Casillas, et ce, malgré son statut de remplaçant lors du dernier match de l’année face à Málaga. Il aura fallu que le gardien merengue lise une carte adressée par un détenu gitan qui lui conseillait de jouer avec les chaussettes retournées pour que ses performances se rapprochent de celles d’un Ballon d’or en puissance. Résultat : le portier madrilène aura été plus que vital dans l’obtention de la Liga et du dernier Euro.

G comme Gracias Sara

La fiancée de Casillas a eu beaucoup de mal à justifier ses 600 000 euros de salaires annuels. La belle « journaliste » (?) a connu un Euro des plus difficiles et ses interventions micro en main, toutes aussi malheureuses les unes que les autres, ont fini par devenir l’un des plus gros trending topics sur Twitter (#graciassara). Il faut dire qu’elle n’a rien fait pour que ça s’arrête. Lors de la demi-finale remportée aux tirs au but par l’Espagne contre le Portugal, Carbonero demande à Iniesta pourquoi il n’a pas tiré de pénalty. Réponse du Barcelonais : « Bah, j’ai tiré, le second Sara… » Le silence gênant qui a suivi la réponse a été long. Très long.

H comme Hélder Postiga

Derrière Cristiano Ronaldo, il est sans doute le meilleur Portugais du championnat. Si Saragosse est encore dans l’élite, c’est en grande partie grâce à lui. Si Saragosse est dans le ventre mou du championnat, à bonne distance de la zone de relégation, c’est aussi grâce à ses huit buts en Liga. Après une succession d’expériences malheureuses à travers toute l’Europe, le Portugais semble enfin épanoui comme le prouvent ses stats : il est derrière Ronaldo, Messi, Falcao et Iago Aspas, le joueur qui tente le plus de frappes en Liga. Il est aussi le quatrième joueur qui provoque le plus de fautes. Petit bémol : il est aussi celui qui fait le plus de fautes à mi-parcours du championnat.

I comme Iago Aspas

Le joueur du Celta Vigo est pour l’instant la révélation espagnole du championnat. Sa technique, sa vitesse et son sens du but ont d’ailleurs éveillé l’intérêt de nombreux clubs de Premier League. Oubina, le capitaine historique du Celta, a même déclaré qu’il avait le niveau de la Roja. Une chose est sûre : il ne va pas rester longtemps en Galice.

J comme Jordi Alba

Après un Euro remarquable, le lutin s’est imposé au Barça comme l’un des meilleurs défenseurs latéraux du monde. Il devait confirmer après son Euro fantastique. C’est ce qu’il a fait. En tout cas pour le moment…

K comme Kondogbia

Arrivé en Andalousie en début de saison, le Français a gagné la confiance de son entraîneur Michel au fil des mois et s’impose désormais comme une véritable alternative dans l’entrejeu rojiblanco. Affaire à suivre.

L comme Laporte

Il a 18 ans, il est né à Agen et il est le premier Français à porter le maillot de l’Athletic Bilbao depuis un certain Bixente Lizarazu. Titulaire en championnat contre le Real Majorque, Aymeric Laporte vient aussi de signer une prolongation de contrat qui le lie avec les Leones jusqu’en 2015, alors que les plus grands d’Europe lui couraient déjà aux trousses. En juin dernier, SOFOOT s’était rendu à Bilbao pour y interviewer Fernando Llorente. Le champion du monde espagnol avait alors évoqué le cas de son jeune coéquipier : « Retenez bien son nom, car il sera bientôt le défenseur titulaire de l’Athletic Bilbao et l’un des meilleurs du monde à son poste. » Pour l’instant, Laporte est dans les temps de passage annoncé par l’attaquant. À surveiller.

L comme « Loco » Bielsa

Après un premier exercice de feu où il sera parvenu à hisser l’Athletic Bilbao en finale de Coupe du Roi et en finale de l’Europa League avec un jeu ahurissant, Marcelo Bielsa a du mal à confirmer, et c’est tout sauf une surprise. Habitué à gérer des sélections, l’exigence imposée par l’Argentin est tout simplement impossible à tenir sur de longs cycles. Le départ de Martinez, les blessures de certains de ses cadres et la mauvaise gestion du cas Fernando Llorente expliquent aussi le mauvais début de saison des Leones. Dommage, car ces Basques-là faisaient vraiment plaisir à voir.

L comme Levante

Les Granotas sont un cas à part dans le football espagnol. Le club valencien ne mise pas sur la formation, ne prêche pas la possession de balle et ne dépense pas un rond en période de transfert. Résultat, le jeu en contre-attaque des vieux rockers de la Liga est l’un des plus efficaces du championnat. C’est pas toujours beau à voir, mais c’est souvent surprenant.

M comme Málaga

Depuis son rachat par le cheikh qatari, Málaga faisait office de nouveau riche de la Liga. Problème, il semblerait qu’Abdullah bin Nasser Al-Thani ne veuille plus investir dans un club qu’il a pourtant fait grandir de manière exponentielle. Malgré les impayés, des rumeurs de rachat inquiétantes et les absences peu rassurantes de son propriétaire, Málaga a pourtant réussi à se qualifier pour une Ligue des champions que le club andalou retrouvera au printemps. Problème : Málaga s’est vu exclure de toutes compétitions européennes pour les quatre prochaines saisons pour différents problèmes d’impayés. Le géant au pied d’argile arrivera-t-il à se relever de cette sanction platinienne ?

M comme Marcelo

Il s’est autoproclamé meilleur défenseur latéral du monde. Ce n’est évidemment pas le cas, mais depuis sa blessure, sa tête de joyeux anniversaire et son activité sur son coté ont cruellement manqué au Real Madrid et à son compère Ronaldo.

N comme Nationalisme

Dans une année marquée par les élections catalanes, Guardiola fait de la propagande pour l’indépendance de la Catalogne dans une vidéo adressée depuis New-York : « Voici mon vote pour l’indépendance ! » Pep qui a porté le maillot de la sélection espagnole remet au goût du jour un problème qui a miné les performances de la Roja pendant des décennies. Alfonso, l’ancien Marseillais, est le premier à dégainer contre le sécessionniste : « Je suis déçu par ses commentaires, pour tout ce qu’il a représenté pour le football en Espagne. Maintenant je me pose une question : est-ce qu’il est vraiment heureux des succès de la Roja ? Je n’en suis plus si sûr. » Autre cas similaire ayant provoqué une polémique en fin d’année : convoqué par Del Bosque pour la première fois de sa carrière pour un match contre le Panama, Susaeta, joueur de Bilbao, s’emmêle les pinceaux lors de sa première conférence de presse officielle : « Je suis fier de représenter… quelque chose ! » Ce quelque chose, c’est l’Espagne, un mot qui ne figure visiblement pas dans son vocabulaire.

N comme Noël

Sergio Ramos, encore lui, a donné le plus beau cadeau de Noël à ses détracteurs lors d’un petit spot de pub pour la fondation du Real Madrid. Dans la vidéo, le défenseur madrilène souhaite de joyeuses fêtes dans un anglais miteux. Même Jacques Santini n’aurait pas fait pire. Suite aux nombreuses railleries, le club avait même décidé de supprimer la vidéo de Youtube avant finalement de se raviser. « Many kriksmac » à tous !

O comme Oviedo

Club historique du football espagnol, le Real Oviedo végète aujourd’hui en troisième division avec d’énormes problèmes économiques qui ont failli le mener à sa perte. En décembre dernier, le club asturien a néanmoins pu se sauver grâce aux donations d’anciens joueurs formés au club comme Michu, Cazorla ou encore Juan Mata. Les internationaux espagnols ont été suivis par le milliardaire mexicain Carlos Slim (l’homme le plus riche du monde selon le classement de Forbes) qui a injecté 2 millions d’euros dans le club.

P comme Pirlo

Del Bosque a enfin avoué avant les fêtes de fin d’année que sa Roja sans attaquants était due, non pas aux méformes de ses attaquants, mais à la peur que lui inspirait le joueur italien. Le premier Espagne-Italie s’était alors soldé par un match nul, et Del Bosque avait dû batailler ferme sa mise en place tactique durant tout l’Euro. La finale gagnée face aux Transalpins par 4-0 lui donna finalement raison. À noter que Guardiola avait été l’un des premiers à mettre en place une équipe sans véritable avant-centre. La blessure de longue date de Villa l’obligea alors à mettre en place cette révolution tactique.

Q comme Question

Comme tout le monde en Espagne, la vice-présidente du PSOE (parti socialiste espagnol), Elena Valencieno est devant son poste de télévision pour regarder la Roja éliminer la France. Elle va profiter du match pour publier le tweet le plus gênant de l’année : « Sérieusement, vous avez déjà vu un mec plus moche que Ribéry ? » Évidemment, Valencieno va se faire défoncer par la presse pour son commentaire foireux et pour son ignorance totale de la chose footballistique. Des excuses ne tardent pas à apparaître sur son compte Twitter : « Je demande pardon pour mon commentaire stupide. J’étais échaudée par le match. Bonne nuit. » Carglass répare, Carglass remplace…

R comme Racing Santander

Actuellement avant-dernier de deuxième division, la descente aux enfers du club cantabre continue et n’est pas près de s’arrêter. Criblés de dettes et sous contrôle judiciaire, le club n’est toujours pas parvenu à se débarrasser de son escroc indien, Ali Syed. L’homme qui devait sauver le club, mais qui en réalité est en train de le tuer. Bonne nouvelle cependant : le fisc espagnol exige de l’Indien un remboursement de 5 millions d’euros plus intérêt. Il ne les paiera sans doute jamais, mais ça le forcera sans doute à quitter une institution au bord de l’extinction.

R comme Records

La Liga 2012 a été plus que jamais celle des records. Jamais un Pichichi n’avait atteint la barre des 50 buts comme Messi. Jamais un champion n’avait atteint la barre symbolique des 100 points, ni marqué 121 buts comme le Real de Mourinho (le précédent record appartenant également au Real version 1990 avec 107 buts marqués). Jamais un champion n’avait affiché un goal average de +89, ni même gagné 32 de ses matchs. Jamais une équipe n’avait, non plus, remporté 20 de ses matchs par trois buts d’écart au tableau d’affichage, ni même remporté autant de succès à l’extérieur. Après de telles stats, on comprend mieux la décompression madrilène depuis le début de saison.

R comme RIP Marquitos : Ancien joueur du Real Madrid, père de l’ancien Barcelonais Marcos Alonso et grand-père du joueur de Bolton Marcos Alonso
Zarraga : Ancien joueur du Real Madrid, club avec lequel il a notamment gagné 5 C1.Manuel Fernández « Pahíño » : Grand buteur de la Liga dans les années 50 avec le Celta, le Depor et surtout le Real Madrid pour qui il a marqué 124 buts en 144 matchs. Rien que ça. Manolo Preciado : Entertainer moustachu des dernières Liga, l’ancien entraîneur du Sporting est décédé tragiquement d’un infarctus un jour après avoir signé un contrat avec Villarreal. Miki Roqué : Ancien joueur de Liverpool époque Benítez, le joueur du Betis et ami personnel d’Iniesta est mort des suites d’un cancer alors qu’il n’avait que 23 ans.

S comme Special One ?

Depuis son arrivée en Espagne, le Mou a remporté une Liga et une Coupe du Roi avec le Real Madrid. Il s’est aussi fait beaucoup d’ennemis, y compris au sein même de son propre club. Après Valdano, Mourinho a liquidé Zidane de son organigramme, puis s’en est pris à Toril, l’entraîneur des espoirs madrilènes, avant de demander à Florentino Pérez la tête d’Emilio Butragueno (chose qu’il n’a pas obtenue). Résultat : Mourinho est sous les feux de la rampe, comme il aime, mais c’est un homme seul. Jamais dans sa carrière le technicien portugais n’avait été aussi critiqué et questionné. Accusé de ne pas faire assez confiance à la Cantera, de proposer un jeu de contre-attaque peu en phase avec la philosophie du Real et d’être à 16 longueurs du Barça à cause de décisions étranges (Casillas sur le banc face à Málaga étant son dernier coup), Mourinho est aujourd’hui dans l’obligation de gagner la 10e coupe d’Europe du club sous peine de quitter l’Espagne par la petite porte. Le Portugais est un homme de défis, c’est sûr, reste à savoir s’il sera capable de relever sans doute le plus grand challenge de sa carrière. Celui qui lui permettra enfin d’être véritablement The Special One, y compris dans le pays où on le surnomme encore El Traductor.

T comme Transition

Le départ de Pep et son remplacement par Vilanova était l’une des grandes interrogations de l’année. Même s’il n’a pas le charisme de son prédécesseur, l’actuel coach barcelonais a su trouver ses marques et même dépasser les stats du maître en réalisant le meilleur début de saison de l’histoire blaugrana. Avec 17 points d’avance sur le Real, le titre est même quasiment acquis. Reste à savoir si l’état de santé fragile de Vilanova va pouvoir supporter la dernière ligne droite de la saison. Une chose est sûre, Tito n’a pas encore fait oublier Pep, mais c’est bien parti.

U comme United States of America

Comme à chaque intersaison, le Real parcourt les USA pour y réaliser une série de match amicaux. Sergio Ramos, décide alors de raconter sa vie sur Twitter : « Salut ! Nous voilà à New-York pour affronter le Milan AC, une sacrée équipe ! À New-York, une ville spectaculaire ! » Pour illustrer son commentaire qui ne sert à rien, le défenseur publie une photo de la statue de la Liberté. En réalité, il s’agit d’une réplique qui se trouve à l’Hotel New-York de… Las Vegas. À 4 000 kilomètres de la Grande Pomme, donc. Sergio Ramos, sans aucun doute, l’un des hommes de l’année.

V comme Varane

Le jeune défenseur central du Real Madrid a fait quelques bonnes apparitions en Liga et en Coupe d’Europe, mais il est encore loin d’être le nouveau Baresi, comme certains tentent de nous le vendre. Encore un peu léger sur certaines de ses interventions, l’ancien Lensois devrait avoir de plus en plus d’opportunités en 2013 pour prendre un peu de bouteille.

V comme Villa

L’année 2012 est à oublier rapidement pour Villa. Depuis son retour de blessure, le meilleur attaquant de l’histoire de la Roja n’arrive pas à retrouver une place de titulaire au Barça ni les faveurs d’un Lionel Messi qui ne se gêne plus pour le pourrir pendant les matchs. Malgré l’intérêt de plusieurs clubs anglais comme Chelsea ou Liverpool pendant ce mercato hivernal, El Guaje devrait rester en Catalogne jusqu’à la fin de saison.

W comme Wakaso

Le Ghanéen de l’Espanyol Barcelone a fait le buzz en fin d’année en expliquant qu’une de ses expulsions était due à sa couleur de peau. Pochettino, toujours en place à ce moment-là, avait pourtant balayé toute hypothèse de racisme de la part des arbitres : « Quand un joueur fait des fautes qu’il ne doit pas faire, ça lui vaut parfois des cartons. Une expulsion n’a rien à voir avec la couleur de la peau, mais avec l’importance de la faute commise sur l’adversaire. » Wakaso devrait pourtant le savoir : il est le joueur qui provoque le plus de fautes de la part de ses adversaires en Liga.

X comme X

Obafetimbi Martins, l’attaquant de Levante sort avec la sœur de Mario Balotelli, Abigail Barwuah. Et visiblement, il aime faire des choses sales avec la sœur de Super Mario comme le révèlent certaines photos compromettantes du magazine people italien Top

Y comme Yannick Noah

On peut être le Français préféré des Français et à la fois le Français le plus détesté des Espagnols. L’homme qui marchait pieds nus l’a prouvé en évoquant la potion magique espagnole.

Z comme Zlatan

Les performances de Zlatan avec le PSG ont permis à la Ligue 1 de redorer son image de l’autre coté des Pyrénées. Désormais, les Espagnols sont au moins capables de citer un joueur du championnat. Il y a encore du boulot, mais c’est déjà un bon début…

Par Javier Prieto-Santos

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