Face à de valeureux Messins, le PSG a su faire la différence offensivement pour ramener trois précieux points de Saint-Symphorien (3-2). Et ainsi provisoirement récupérer le trône de l’Hexagone.
Metz 2-3 PSG
Buts : Deminguet (42e), Tsitaichvili (81e) pour Metz // Ramos (31e), Ndjantou (39e), Doué (63e) pour Paris
C’est écrit depuis le coup d’envoi estival de cette saison 2025-2026 : aucune rencontre ne sera gagnée d’avance en Ligue 1 pour le champion d’Europe en titre. Mi-décembre, le PSG en sait désormais quelque chose, et ce nouveau déplacement dont la fin fut heureuse, à Metz ce samedi, confirme que son nouveau statut ne lui confère pas pour autant une marge infinie. Point positif quand même : au-delà de cette victoire, du costume de leader enfilé malgré les blessures, cette équipe dont on ne sait plus si elle est vraiment totalement bis en championnat est désormais rodée, confirmant l’ascendance progressive de jeunes issus du cru comme Ibrahim Mbaye, très en vue dans le Grand Est.
Paris maîtrise tout… ou presque
Dans le froid mosellan, le PSG se présente avec ses Titis Mbaye et Quentin Ndjantou, titulaires tout comme Matvey Safonov, préféré à Lucas Chevalier, pourtant de retour de blessure, et surtout avec l’ambition de mettre la pression à un insatiable RC Lens. En face, Metz a perdu ses trois derniers matchs, a le total de points que Paris avait au bout de quatre journées de championnat, mais quand même l’envie de jouer pour s’accrocher à son rêve de maintien. Sauf qu’une fois le coup d’envoi donné, la réalité rattrape les ouailles de Stéphane Le Mignan : même sans nombre de ses titulaires, le PSG reste le PSG. Les Rouge et Bleu parisiens confisquent le cuir, Mbaye met le feu côté gauche, tandis que Warren Zaïre-Emery cavale un peu partout, et c’est l’entrejambe de Jonathan Fisher qui prive Gonçalo Ramos d’un premier but au quart d’heure de jeu.
Mbaye 𝙭 Ndjantou
👉 pour son premier but en @Ligue1 🔥
Ce n’est que partie remise, puisqu’un quart d’heure plus tard justement, l’international portugais catapulte au fond des filets un centre déposé de Lee Kang-in (0-1, 31e). Paris a pris l’ascendant et semble se diriger vers un succès sans encombre quand Mbaye ridiculise Koffi Kouao et sert parfaitement Ndjantou pour son premier but dans l’élite (0-2, 39e). Mais à défaut d’avoir le ballon ou même une multitude d’occasions, les Grenats ont du cœur et vont se montrer cliniques sur leur seul véritable opportunité avant la pause : la frappe de Habib Diallo, contrée par Willian Pacho, arrive dans les pieds de Jessy Deminguet qui expédie un missile dans les filets de Safonov (1-2, 42e). La pause est sifflée, le PSG n’est pas encore à l’abri.
Tsitaichvili redonne espoir… en vain
La seconde période va rapidement confirmer le regain d’espoir du promu messin : avec ses armes, l’équipe de Stéphane Le Mignan tente tant bien que mal d’arrêter de subir, tout en mettant Safonov au travail. Illustration avec Kouao, à environ 25 mètres, qui lâche un tir flottant que l’international russe détourne difficilement en corner à l’heure de jeu. Mais comme dans un mauvais rêve, dans la continuité de ce coup de pied arrêté repoussé par la défense parisienne, Désiré Doué – entré en jeu à la pause – s’échappe seul depuis le rond central et s’en va ajuster Fischer et glacer Saint-Symphorien (1-3, 63e). Le coup de massue est énorme et n’est pas loin d’être suivi d’un second, mais Mbaye fracasse la barre de Grenats encore sonnés par ce but surprise.
🇬🇪 On attendait Kvaratskhelia, on a eu 𝗧𝗦𝗜𝗧𝗔𝗜𝗦𝗛𝗩𝗜𝗟𝗜 🇬🇪
Il faudra un quart d’heure aux locaux pour encaisser, et même mieux, revenir une seconde fois dans le game sur une action de grande classe : débordement côté gauche de Georgiy Tsitaichvili qui enrhume Zaïre-Emery, relais exquis en une touche de Gauthier Hein en pleine surface pour… Tsitaichvili, qui s’en va nettoyer le petit filet parisien (2-3, 81e). Le FC Metz est dans le coup, contrôle même les dernières minutes et met la pression sur un champion de France plus aussi serein qu’au coup d’envoi. Mais il manquera quelque chose pour inverser définitivement la tendance, et grappiller au moins un point : finalement, Paris retourne au sommet et Metz reste lanterne rouge. Même si ça ne s’est pas vu sur 90 minutes, c’est pourtant bien tout l’écart qui sépare les deux formations.
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