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Ils ont marqué le foot italien (50 à 41)

Par Éric Maggiori, Eric Marinelli, Valentin Pauluzzi et Ugo Bocchi
Ils ont marqué le foot italien (50 à 41)

Chaque mois, jusqu'à l'Euro, Sofoot.com retracera les 100 joueurs qui ont marqué le football italien, espagnol, allemand, anglais et français. On commence par l'Italie, avec les joueurs classés de la 50e à la 41e place.

50. Fulvio Collovati

Le stoppeur de la Nazionale championne du monde 1982. Titulaire lors de l’intégralité de la compétition, Collovati formait une charnière centrale folle avec Gaetano Scirea. Le tout devant Dino Zoff et avec Cabrini et Gentile sur les côtés. Autant dire que la défense azzurra était un mur quasiment infranchissable. S’il est sans doute le moins reconnu de ce quintette de rêve, Collovati n’en était pas moins un monstre, lui aussi. Défenseur élégant comme peu d’autres à son époque, il excellait dans la lecture du jeu. Pas étonnant pour un joueur formé au Milan, couvé par Nereo Rocco, définitivement lancé par Nils Liedholm et compagnon de chambrée d’un certain Franco Baresi. D’ailleurs, Fulvio a aussi été capitaine des Rossoneri et aurait pu en devenir une bandiera. Mais c’était sans compter sur un passage à l’Inter, dû à la relégation en Serie B du Diavolo en 1982. Fulvio en a gagné un surnom : le « transfuge ingrat » . Insuffisant pour écorner l’image de classe de cet immense joueur. EM2

49. Tarcisio Burgnich

Pour compenser les chevauchées de Giacinto Facchetti sur le flanc gauche, de l’autre côté, Burgnich restait bien ancré sur ses oppositions afin de s’occuper d’un des avants-centres adverses. Un équilibre parfait qui fut l’un des secrets de la Grande Inter. Frioulan de nom, de sang et de caractère, du genre qui ne déplisse jamais du front et économise sa salive. Pilier infaillible de la plus grande génération nerazzurra, mais aussi fidèle de la Nazionale avec laquelle il dispute trois Coupes du monde de 1966 à 1974 et est sacré champion d’Europe en 1968. Une longévité rare pour l’époque, puisqu’il conclut sa carrière à 38 ans du côté du Napoli où il se recycle en tant que libero et avec brio. Tarcisio Burgnich, quel sacré combo prénom/nom quand même. VP

48. Pietro Anastasi

L’histoire de la Juventus en un joueur. Le symbole de tous ces immigrés du Sud venus remplir les usines turinoises de la FIAT. Cheveux noirs, teint mat et ne dépassant pas le mètre 70, le stéréotype parfait du Sicilien qu’il est. À l’époque à Varese, son président Borghi est en passe de le vendre à l’Inter, mais accepte finalement les avances de l’Avvocato, qui promet de lui fournir des compresseurs pour la construction de ses frigos. Le mercato à l’ancienne. Une négociation conclue juste après le but du 2-0 contre la Yougoslavie qui offrit à la Nazionale son seul et unique titre européen en 1968. Deux ans plus tard, il se fait opérer des testicules après avoir chahuté avec un masseur et déclare forfait pour le Mondial. 130 buts à la Juve, duo prolifique avec Bettega, mais sur la pente descendante assez rapidement, notamment à l’Inter où il effectue un passage anonyme avant ses 30 ans. VP

47. Angelo Peruzzi

À l’époque, Sonny Silooy n’était pourtant pas un enfant. La trentaine passée, il pose son ballon deux centimètres devant le point de penalty, mais on ne la fait pas à Angelo Peruzzi. Il se fait reprendre de volée et doit replacer son ballon. C’en est fini pour lui. Le Néerlandais a beau essayer de se relaxer, d’y aller décontracté, au fond de lui, il n’y croit plus. Le sanglier a remporté la bataille mentale. Chose primordiale lors d’une séance de penalty. Qui plus est, en finale de Ligue des champions. Surtout qu’il a arrêté un premier péno, celui d’Edgar Davids, quelques minutes plus tôt. Sonny Silooy s’avance et lâche une vieille frappe que Peruzzi se fait un plaisir de sortir, et voilà la Juve championne d’Europe. Un titre qu’elle doit donc en partie à cet animal. Une bête prête à sauter sur le moindre ballon esseulé, à profiter de la moindre faiblesse de l’adversaire. Avec la Juventus, il a tout gagné et termine même deux fois meilleur gardien de Serie A en 1997 et en 1998. Ses blessures, notamment au genou, l’empêcheront parfois d’être présent lors de grands rendez-vous (Mondial 98, Euro 2000) et même d’écourter la fin de sa carrière à la Lazio, mais le mec est quand même capable de terminer sur un titre de meilleur gardien de Serie A. Rien que ça. UB

46. Giuseppe Giannini

Quelle élégance sur le terrain, mais surtout quelle nuque longue pour Giuseppe. Le numéro 10 de la Roma était l’idole de l’Olimpico tant pour sa classe, que pour sa capacité à organiser le jeu ou à faire basculer un match à lui tout seul. Ce qui lui a valu le surnom d’ « Il Principe » , bien longtemps avant Milito, donc. Et bien longtemps avant Totti, également. Les deux emblèmes de la Louve se sont croisés au début des années 90, le premier léguera d’ailleurs au second son numéro mythique. Un souvenir resté gravé dans la mémoire de Francesco : « Il Principe, c’était mon idole quand j’étais petit. Même si nous avions des rôles différents, je me suis identifié à lui en tant que capitaine. Je l’ai connu et il m’a appris beaucoup de choses. » UB

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45. Ciro Ferrara

« Fabio et Ciro étaient parfaits. Les deux derniers grands défenseurs qui sont arrivés au marquage en zone en passant par le marquage individuel. Ils savaient faire aussi bien l’un que l’autre. Précieux, combatifs, intelligents. Une garantie absolue en défense. » Quand Marcello Lippi évoque son passage sur le banc du Napoli lors de la saison 1993/1994, il n’oublie jamais d’encenser sa monstrueuse charnière centrale de l’époque, Cannavaro-Ferrara. Le premier peut vanter un Ballon d’or et une Coupe du monde, mais le second a également de quoi être fier de sa carrière. Et c’est peu dire ! Pur sang napolitain, Ferrara fait partie de la génération sacrée du Napoli qui a gagné deux Scudetti en 87 et 90, ainsi qu’une Coupe de l’UEFA en 89 et une Coupe d’Italie en 87. Mais c’est à la Juve, où justement Lippi l’a fait venir en 1994, que Ciro a encore étoffé son palmarès. Avec les Bianconeri, Ferrara a remporté une nouvelle Coupe d’Italie en 95 et surtout une Ligue des champions en 96 et six autres Scudetti, sur le terrain en tout cas. D’ailleurs, ne comptez pas sur Ciro pour prendre en compte la révocation du championnat 2004/2005 puisqu’il s’est tatoué sur le bras droit le chiffre romain VIII, en référence à ses huit titres de champion. Celui-là, personne ne pourra lui enlever. EM2

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44. Ciccio Graziani

Sans lui, il n’y aurait peut-être pas eu de victoire lors du Mondial 1982. C’est lui qui s’élève plus haut que deux défenseurs Camerounais et permet à la Nazionale de se qualifier en poule aux dépens de ses adversaires directs. Sans lui, il n’y aurait peut-être pas eu de titre pour le Torino non plus en 1975-76, le dernier en date. Avec Paolo Pulici, il a formé pendant longtemps un duo d’attaquant renommé, « les jumeaux du but » , un surnom bien vintage. Il inscrit 15 buts cette année-là, et 25 la suivante lors de laquelle il finit meilleur buteur. Sans lui, la Roma aurait peut-être aussi pu tenir un peu plus longtemps lors de cette fameuse séance de pénalty en finale de C1 84 contre Liverpool. Il est le deuxième raté pour la Roma, après Di Bartolomei, et précipite leur défaite. La fameuse lose magnifique. UB

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43. Giuseppe Furino

Il paraît que tout pensionnaire fidèle de la Juve a une place quasiment garantie en sélection. Furino est la preuve que non. 528 rencontres avec le maillot bianconero (4e all-time) de 1969 à 1984, capitaine au long cours et co-recordman du nombre de Scudetti remportés (8) d’un côté. 3 sélections (dont une au Mondial 1970) de l’autre. Milieu défensif parmi les plus « durs » de Serie A chargé de marquer les meneurs de jeu adverses. Les chevilles de Bulgarelli, Mazzola et Rivera s’en souviennent encore. La Juve du Trap avait choisi de faire l’impasse sur le « regista » , choix singulier à l’époque. Propriétaire d’une agence d’assurances durant toute sa carrière, accusé de ne pas passer le ballon à Platini lorsque ce dernier débarque. « Des conneries, c’était même mon client. » Pour assurer ses guibolles exposées lors des entraînements ? VP

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42. Giuseppe Bergomi

Son importance sur le terrain n’a d’égal que sa pilosité faciale. Des faux airs de Vinnie Jones, agrémenté d’un combo moustache-monosourcil de légende, Giuseppe était ce qu’on appelle un défenseur rugueux. Il a tout de même participé à quatre Coupes du monde. La première en 1982 où, en prenant la place d’un Giancarlo Antognoni blessé en finale, il se fait remarquer pour avoir complètement éteint la star allemande Rummenigge à seulement 18 ans. Et quand on parle de l’homme d’un seul club, Giuseppe en est l’un des plus beaux exemples. 19 ans à l’Inter où il gagne un seul Scudetto et trois Coupes de l’UEFA. UB

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41. Amedeo Amadei

« Le petit boulanger » . Il n’aida pas longtemps le commerce familial, puisque débutant en Serie A à l’âge de 15 ans et buteur quelques mois plus tard (double record qui tient encore aujourd’hui). Douze saisons à la Roma entrecoupées du premier Scudetto de l’histoire du club, d’un prêt à l’Atalanta et de la Seconde Guerre mondiale qui lui gâcha ses plus belles années. Vendu pour sauver les caisses du club, ce buteur de poche accepte les transferts à l’Inter et au Napoli, mais exige « de ne pas jouer contre la Roma, ce serait comme poignarder ma mère ! » Pensionnaire d’une Nazionale meurtrie après la tragédie de Superga, il y fait très bonne figure avec 7 buts en 13 capes. Un boulanger qui met des pains ? Presque, puisqu’il a échappé à une suspension à vie suite à un quiproquo : c’est bien son coéquipier Diagianti qui donna un coup de pied au cul à l’arbitre lors d’un match de coupe contre le Torino. VP

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