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  • 33e journée
  • Everton/Arsenal (3-0)

Everton y est presque, Arsenal n’y est plus

Par Thomas Porlon
Everton y est presque, Arsenal n’y est plus

On annonçait un choc au sommet pour la quatrième place synonyme de C1. On a finalement eu le droit à une démonstration d'Everton. Sur leur pelouse, les Toffees ont sèchement battu Arsenal (3-0). Les Gunners n'ont plus qu'un point d'avance sur leurs adversaires du jour.

EvertonArsenal (30) S. Naismith (14′), R. Lukaku (34′), K. Mirallas (60′) pour Everton

Il y a neuf mois, Roberto Martínez débarquait à Everton. Dans ses valises, un objectif un peu fou : gratter une place en Ligue des champions à l’issue de l’exercice et entrer – sous réserve de qualification lors du tour préliminaire – dans l’histoire de l’autre club de Liverpool qui n’a, lui, jamais connu les bouillantes soirées de la coupe aux grandes oreilles (éliminé lors du tour préliminaire en 2005). Neuf mois plus tard et après la démonstration de force face à Arsenal cet après-midi (3-0), l’objectif est plus que jamais à portée de main. Désormais cinquièmes à un point de leur victime du jour, mais avec un match en moins, les Toffees ont prouvé une fois de plus qu’ils avaient leur mot à dire. Dominateurs de la tête et des épaules, les Bleus n’ont fait qu’une bouchée d’une équipe d’Arsenal très inquiétante.

Romelu Lukaku fait du Romelu Lukaku

Goodison Park est une forteresse (quasi) imprenable. Sur ses 38 derniers matchs dans son antre, Everton n’a chuté qu’à deux reprises. Les Toffees sont chez eux ici et ils le font savoir d’entrée. Leon Osman envoie Bacary Sagna au tapis, puis Naismith se jette les deux pieds décollés sur la cheville d’Arteta. Même chose côté football. Osman déclenche la première frappe, mais c’est Naismith qui trouve la faille. La volée de Lukaku, renvoyée par Szczęsny, revient dans les pieds du blondinet qui pousse au fond (1-0, 14e). Le but aurait pu réveiller Arsenal. Au contraire, il déchaîne les Toffees qui asphyxient leurs adversaires. La défense des Gunners est désorganisée, le milieu dépassé et l’attaque fantomatique. Seul Szczęsny surnage difficilement. Le gardien polonais repousse les tentatives de Barkley et Mirallas, mais ne peut rien face à celle de Lukaku. Sur un contre éclair, le Belge est trouvé sur la droite. Sa vitesse et sa puissance font le reste. Il repique sur son pied gauche, crochète un, puis deux défenseurs et trouve le petit filet (2-0, 34e). Son treizième but de la saison, le deuxième coup de marteau sur la tête des Gunners. La réaction n’arrive pas. Seul Podolski se montre dangereux sur une frappe claquée par Howard. C’est peu, trop peu.

Six matchs, six victoires pour Everton

Il y a un mois, en Cup, Everton avait craqué en deuxième période à l’Emirates Stadium (4-1). Visiblement, les Toffees ont appris de leurs erreurs. Cette fois-ci, la partition récitée est la même que lors du premier acte : on presse haut et fort et puis on envoie vite devant. Très vite. Trop vite pour leurs adversaires. Car, comme lors du premier acte, ça paye. À l’heure de jeu, Mirallas s’échappe dans l’axe, fixe, puis sert Naismith dans la profondeur. Le blond est stoppé par Szczęsny, mais le ballon revient dans l’axe. Le Belge oblige Mikel Arteta, un ancien de la maison, à mettre le ballon au fond des filets et les Gunners au fond du trou (3-0, 61e). Plus tôt, Olivier Giroud aurait pu remettre un peu de suspense dans cette partie, mais il avait échoué face à Tim Howard. Cette fois, de suspense il n’y aura plus, donc. Everton tient sa sixième victoire de rang en championnat.

Par Thomas Porlon

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