Europa Ligues : premiers bilans
C'est presque fait en France, avec ballottage favorable pour Bordeaux. Et en Allemagne, avantage Wolfsburg qui a deux points d'avance sur le Bayern avant la dernière journée de Bundesliga. Sinon, dans les autres championnats européens importants, tout est désormais plié pour le titre. Le suspens se joue pour les places qualificatives pour la C1. Revue de détails...
Angleterre : MU, bien sûr. Troisième titre d’affilée. Trop fort, c’est tout. Une loi anti-trust s’impose. Les Red Devils ont égalé Liverpool avec 18 titres de champion d’Angleterre. Les Reds ont encore du mouron à se faire : Man U s’attaque aussi à son record anglais en Ligue des Champions, longtemps inaccessible (5 victoires pour Lily Pool). Si les Fergie Boys battent le Barça à Rome, ça fera 4 succès mancuniens, donc plus qu’à une unité des Scousers… Chelsea, Liverpool et Arsenal n’ont pas pu suivre le rythme infernal que MU imprime en fait en Premier League depuis trois saisons. Point Barre. Voilà pour le Big Four inamovible. Derrière, comme d’hab aussi, Everton et Aston Villa complètent le wagon européen. Tottenham, habituel 5ème Beatle de Premiership, ne jouera pas l’Europe (7ème ou 8ème place). Enfin, Manchester City (actuel 10ème) n’a pas réussi la percée espérée malgré les pétrodollars du Cheik Al Fahim. Des individualités ? MU, toujours : Ronaldo meilleur buteur (18 buts), Van der Sar (record d’invincibilité, 1311minutes), Giggs (sacré meilleur joueur de Premiership, 11 titres de champion), Tevez et Rooney (meilleurs sangliers chasseurs), etc…
Italie : Inter Milan. Là aussi, position de monopole ? C’est le 4ème titre d’affilée pour les Nerazzurri. A la fois probant, vu qu’ils ont pratiquement fait course en tête dès la 3ème journée, mais aussi sujet à interrogations, vu la qualité moyenne de la concurrence (Juve et Milan AC en tête). Le tout confirmé par les prestations décevantes des clubs italiens en Ligue des Champions, nettement inférieurs aux clubs anglais. Reste que José “Special One” Mourinho a réussi son entrée dans le Calcio dès sa première saison, preuve qu’il n’a plus grand-chose… à prouver. Il faudra attendre les deux dernières journées pour les poursuivants de l’Inter : Milan, Juve, Fiorentina et Genoa se disputent encore les places qualificatives pour la C1. Petite déception : la Roma, en perte de vitesse vertigineuse, ne jouera pas la Ligue des Champions. Petit regret : le parcours européen de l’Inter (éliminé par MU en 8èmes), qui privera à coup sûr l’immense Ibrahimovic du Ballon d’Or…
Espagne : Barça-Barça-Barça ! Trop de records à énumérer… Déjà un doublé coupe-championnat dans la besace, en attendant de réussir le triplé ? Une Liga menée de bout en bout, le “plus beau jeu du monde” (avec MU). Le Real, en dauphin foutraque, a été tardivement démasqué par des Blaugranas animés d’une sévérité pornographique (6-2 à Bernabeu !). Les meringués attendent en fait le grand nettoyage de printemps dont va se charger Perezator, assuré de redevenir président et assisté vraisemblablement de ZZ et de Valdano. Le trésor de guerre, estimé entre 200 et 250 millions d’euros, ne sera pas de trop pour reformer des nouveaux Galactiques. A l’heure qu’il est, et vu le classement à deux journées de la fin, il va falloir attendre encore pour savoir qui des suiveurs habituels du Barça-Real, FC Séville, Atletico Madrid, Valence et Villarreal joueront la Ligue des Champions. Les héros de la Liga 2008-09 sont forcément barcelonais : Eto’o, Messi et Henry (70 buts à eux trois), et puis Xavi, et puis, surtout, Iniesta. Normalement, si le Barça gagne la Ligue des Champions, Messi partagera le Ballon d’Or avec tous ces gars-là.
Portugal : Porto, les Dragons qui crachent du feu. Quatrième titre d’affilée. Rien à dire : belle équipe, super style, excellent entraîneur (Jesualdo Ferreira), joueurs au top (Lucho Gonzalez, Lisandro lopez, C. Rodriguez, Hulk, le petit Français Cissokho, Raul Meireles). En tout cas cent fois plus crédibles que des Gunners surcotés en Ligue des Champions au vu des voies d’eau qu’ils ont ouvertes dans la coque du cuirassé United en quarts de finale. La démonstration offerte à Old Trafford à l’aller (2-2) reste un sommet de la C1 2008-09. Dommage que Lucho Gonzalez soit sorti à la 31ème au retour. Enfin, bon… C’était quand même MU en face. Pour le reste, du classique : le Sporting Portugal est deuxième et le Benfica troisième. Il ne faut pas mépriser le “petit” championnat portugais : sur les dernières saisons et jusqu’à aujourd’hui, il est globalement bien meilleur que la L1. Eh, ouais ! Sinon, petite dédicace au petit Leixoes, qui a animé en leader la première partie du championnat. Et enfin, Big Up pour le Brésilien Miguel Nenê (CD Nacional), meilleur buteur actuel (18 buts).
Pays-Bas : AZ. Ou bien AZ Alkmaar. Cherchez pas ! La vedette du club, c’est le coach Louis Van Gaal. Enfin, c’était… Vu que Louis-Louis s’est barré au Bayern et que c’est Ronald Koeman qui lui succède. Si on vous dit Sergio Romero (gardien international argentin), Sébastien Pocognoli et Maarten Martens (Belges), Mounir El Hamdaoui, le meneur de jeu, ou Moussa Dembélé et Ari (les attaquants), pas sûr que ça vous parle. Il faudra bien, vu qu’on les retrouvera avec l’AZ en Ligue des Champions 2009-10. A noter la lose persistante de l’Ajax (3ème) et le lent déclin du PSV Eindhoven (4ème), encore tous les deux non qualifiés pour la C1. C’est Twente (2ème), au style chêne-peuplier, qui jouera le tour préliminaire. Une vedette de l’Eredivisie ? Bof… Mettons Luis Suarez, Uruguayen, attaquant, 22 ans, Ajax, vraiment doué. Trop doué pour rester à Amsterdam ?
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