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Et si des joueurs de foot fusionnaient ?

Par Gaspard Manet et Raphael Gaftarnik, ou Raphard Gaftarnet
6 minutes
Et si des joueurs de foot fusionnaient ?

Chaque footballeur a ses propres caractéristiques. Le problème, c'est que, parfois, elles ne sont pas suffisantes pour faire d'eux des joueurs complets. C'est con, quand on sait qu'une simple petite fusion pourrait suffire. Car, comme Son Gothen et Trunks l'ont prouvé, fusionner est le meilleur moyen pour devenir une véritable machine de guerre. Après tout, on n'est jamais aussi fort qu'à plusieurs. Portraits de huit Gotrunks du foot.

Gennayo Gourcuso

Sa sortie remarquée face à Nice, le week-end dernier, a encore une fois souligné ce que tout le monde sait : Yoann Gourcuff est fragile. Très fragile, même. Que ce soit sur le plan physique ou mental, le petit Yoann a du mal à répondre aux exigences du haut niveau. Dommage, car la technique qu’il distille avec parcimonie lorsque son corps le laisse un peu respirer fait penser que le garçon aurait pu avoir une tout autre carrière avec un physique plus solide et une niaque à toute épreuve. Quoi de mieux, donc, que de le fusionner avec ce clébard de Gattuso. Dur sur l’homme, prêt à courir 20 000 bornes par match et à finir une rencontre avec deux bras dans le plâtre pour aider les siens, l’Italien concentre toutes les qualités qui font défaut au Lyonnais. Et comme l’aspect technique n’était pas la caractéristique prédominante de Gennaro, le mix des deux n’en est que plus évident. Et nul doute qu’avec Gennayo Gourtuso dans ses rangs, l’OL n’aurait pas de souci à se faire pour aller décrocher ce titre de champion.

Sebaster Giovincrouch

Du haut de son 1m64, on ne peut pas dire que Sebastian Giovinco soit le joueur le plus utile sur corner ou sur coup franc lorsqu’il faut aller chercher un ballon de la tête, au milieu d’une forêt de joueurs. Non, celui qui porte désormais les couleurs du Toronto FC se repose plus sur sa rapidité et son explosivité pour foutre le bordel dans les surfaces adverses. Et ça marche. Peter Crouch, lui, c’est plutôt l’inverse. Avec ses deux mètres de long, l’Anglais n’est pas emmerdé par la vitesse de pointe, et son rôle est plus de déployer légèrement sa grande carcasse pour foutre des coups de boule dans tous les ballons qui passent à sa portée. Quoi de plus naturel, finalement, que de fusionner ses deux joueurs pour en faire le parfait attaquant complet. Rapide, vif et imbattable dans les airs. Avec Sebaster Giovincrouch, CR7 n’a qu’à bien se tenir.

Dimitel Berbazzi

Avec du talent plein les godasses, Dimitar Berbatov a toujours pensé qu’il n’avait pas besoin de courir pour faire la différence sur un rectangle vert. Au vrai, sa carrière parsemée de buts incroyables et de coups de génie lui a plutôt donné raison dans l’ensemble. Dimitar marche, tout le temps, et marque, souvent. Pourquoi, dès lors, s’emmerder à courir comme un mort de faim ? À Ezequiel Lavezzi, en revanche, la vie n’a pas distribué les mêmes cartes. Rapide, vaillant, insatiable, infatigable, l’Argentin n’hésite pas à donner de sa personne pour apporter sa petite pierre à l’édifice. Mais s’il y a de la volonté, la réalité du terrain est cruelle et rattrape souvent le malheureux Lavezzi sur l’autel du croquage. Le Napolitain, c’est ce mec cool, volontaire, qu’on aime bien, mais qui finit toujours par foirer une occasion en or. Pas besoin d’aller plus loin, vous savez très bien que Dimitel Berbazzi serait peut-être le meilleur joueur de tous les temps. Le génie du Bulgare avec l’envie de l’Argentin… Des efforts, des sprints, des buts, des passes. Et des Ballons d’or, évidemment.

Robey Bartes

Cette scène, on la connaît tous. Assis dans un vestiaire, à Clairefontaine, Robert Pirès écoute, tête baissée, un Aimé Jacquet qui lui reproche d’être trop tendre dans les duels : « Muscle ton jeu, Robert ! » Devenue culte, cette phrase a suivi Pirès toute sa carrière et lui colle encore à la peau. Ce qui est loin d’être le cas d’un certain Joey Barton. Connu pour ses pétages de plombs répétés et son engagement excessif sur la pelouse, l’Anglais est finalement l’exact opposé de l’ancien Gunner. En les fusionnant, on obtient Robey Bartes. Surtout, on obtient un excellent joueur de couloir, capable de faire la différence par la technique et de rendre les coups au besoin. Moins tendre que Bob, plus fort et moins con que Joey, Robey a encore quelques belles années de football devant lui. Et sûrement quelques cartons, aussi.

Marouent Balmaini

Il est petit, chauve, mais besogneux. L’autre est grand, chevelu, mais un peu dilettante. Oui, Florent Balmont et Marouane Fellaini peuvent être complémentaires. Car au-delà de cette alliance physique qui donnerait naissance à une créature somme toute inédite, les deux milieux de terrain se rendraient quelques services footballistiques. Loin de l’arrogance du Belge, le Lillois est un joueur fidèle et qui ne rechigne pas à la tâche. Certes, le talent fuit parfois ses pieds, au contraire de Marouane, qui s’il se donnait un peu de mal, pourrait devenir un top player en Angleterre. Qui plus est, imaginez un box-to-box la bave aux lèvres dans les surface de Premier League serait à même d’effrayer plus d’une défense. Et si, finalement, Marouent Balmaini n’était pas la solution aux problèmes offensifs de Girard et la clé du succès pour Van Gaal ?

Lukaye Taiwić

Mère nature se décide parfois à équilibrer les choses. À Taye Taiwo, elle a décidé d’attribuer un physique puissant et des cuisses de mammouth. À Luka Modrić, elle n’a distillé qu’un corps de frêle enfant, sauvant le tout par des pieds de velours. Si d’aucuns pensaient encore que la nature était injuste, ils ont raison. Car à cet équilibre apparent, la vie a décidé d’ajouter son grain de vice. De la bouche de Taiwo s’échappe une voix de castrat sous acide quand Luka témoigne d’une tonalité de baryton. Il convient dès lors de répartir les qualités des uns et des autres dans un être ultime. Doté d’un organe vocal puissant, d’un corps d’Apollon et d’une souplesse de cheville sans égale, Lukaye Taiwić sait aussi bien mettre des coups francs placés à 40 mètres qu’adresser une passe précise à 156km/h. Un talent à l’état brut qui ne se départirait toutefois pas d’un défaut : cette envie irrépressible d’aller chatouiller l’intimité parisienne. La perfection n’existe peut-être pas.

Andersey Hernanou

A-t-on fait plus pieux que le milieu brésilien de l’Inter depuis Ricardo Kaká ? Pas sûr. Car pour Hernanes, la foi se vit intensément. N’hésitant pas à citer quelques lignes de la Bible en interview, le croyant ultime n’est pas du genre à s’exprimer en dehors des préceptes religieux. Tout le contraire d’une vieille connaissance sympathique et plus pragmatique qu’est Sydney Govou. Bardé d’une réputation de fêtard au coude léger, l’ancien Lyonnais préfère passer de l’autre côté du paradis pour s’offrir quelques extases que désapprouverait le curé du coin. Peut-être le secret d’une longévité limitée, à laquelle l’hygiène d’Hernanes aurait fait du bien. Et si le Brésilien s’avérerait sans aucun doute bénéfique à Sydney, force est de constater que les coups de génie de l’attaquant viendraient en aide à la carrière d’un milieu de terrain qui patauge. D’ailleurs, Hernanes, même sobre, a-t-il déjà mis un doublé face à l’Italie ?

Stevaro Arbelorrard

L’un a le charisme d’un contrôleur SNCF dans le Doubs, l’autre l’aura d’une rock-star plongée à Woodstock. Pourtant, au contrôle des titres, Álvaro Arbeloa ressort toujours vainqueur de Steven Gerrard. Peut-être l’Espagnol sait, comme Capdevilla en son temps, se placer au bon endroit, au bon moment, pour remplir ses lignes de palmarès. Un titre de champion d’Espagne, une Ligue des champions, et surtout, deux Euros et une Coupe du monde : le latéral se place là lorsqu’il faut présenter l’armoire à trophées malgré un niveau qui le rapproche de Christophe Jallet. Steven, lui, n’a pas besoin de ça. Héros avec le Liverpool de 2005, l’Anglais a malheureusement vu lui échapper nombre de consécrations que sa stature aurait dû lui attribuer. Alors pour consoler le glisseur et offrir un peu de fame au gringalet du Real, l’alliance est vivement conseillée. Alors, Stevaro Arbelorrard sera un être comblé.

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