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  • David Ginola fête ses cinquante ans

Cinquante choses à savoir sur David Ginola

Par Florian Lefèvre
Cinquante choses à savoir sur David Ginola

David Ginola fête ses cinquante ans. Le joueur est peut-être passé à côté d'une grande carrière sous le maillot bleu, mais avec sa gueule d'acteur hollywoodien et son élégance sur le terrain, il reste une légende. De PSG - Real à la gloire en Angleterre, en passant par un centre au troisième poteau contre la Bulgarie, retour sur la vie d'El Magnifico.

1. Mystérieux. En 2004, Ginola qui s’est reconverti comme acteur, est invité sur le plateau d’Ardisson. Voilà comment démarre l’entretien : «   Vous voulez faire des rôles « trash », des rôles où on ne vous attend pas et vous dites : « Je ne suis pas aussi lisse qu’on le pense. » – Absolument pas. – Vous feriez un travesti dans un film d’Almodovar.– Ça ne me dérangerait pas. »

2. Centreur. Le 17 novembre 1993, le public du Parc scande « Ginola ! Ginola ! Ginola » lors de France – Bulgarie. À la 68e minute, Gérard Houllier se décide à le faire entrer à la place de Jean-Pierre Papin. Le joueur parisien se procurera quelques occasions… À la 89e minute, alors qu’il ne reste que dix-huit secondes à jouer dans le temps réglementaire, Ginola, qui vient de gratter une faute au poteau de corner, voit Éric Cantona, mais délivre un centre trop enlevé. En trois passes, les Bulgares remontent tout le terrain et Emil Kostadinov se fait un nom à jamais dans l’Hexagone.

3. Criminel. En conférence de presse d’après-match, Gérard Houllier sort la sulfateuse : « David Ginola a envoyé un exocet à travers le cœur du football français. Il a commis un crime contre l’équipe. Je le répète, un crime contre l’équipe. » Le sélectionneur reproche à son attaquant des déclarations polémiques dans la presse en marge de la rencontre.

4. Salaud. La cicatrice ne se refermera jamais, les deux hommes se retrouvent même face à face au tribunal en 2012 après que Houllier a traité Ginola de « salaud  » (1). La plainte déposée par Ginola pour « complicité d’injure publique et diffamation envers un particulier » sera finalement déboutée par le tribunal correctionnel de Toulon.

5. Demi-volleyeur. « Valdo. Weah. En retrait, c’est bien jouééééééééé ! » Ce fameux 18 mars 1993, Thierry Gilardi n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un éclair a frappé la lucarne. Un instant de grâce. Sur une remise de Daniel Bravo, David Ginola vient d’envoyer une demi-volée parfaite dans un Parc des Princes en fusion. Suivront le but de Valdo et la tête d’Antoine Kombouaré. Le PSG élimine le Real Madrid.

6. Surnom. Après la Coupe UEFA, la saison suivante, le PSG se paiera encore le Real en Coupe des coupes. Devant l’élégance de Ginola, la presse lui attribue un surnom qui le suivra tout au long de sa carrière : « El Magnifico » .

7. Paillettes. Au Parc, la légende veut qu’El Magnifico changeait de côté au retour des vestiaires pour évoluer tout le match devant la tribune présidentielle.

8. Origines. À la base, David Ginola ne vient pas d’une famille de la haute société. Il a grandi à Sainte-Maxime, dans le Var, sa mère était employée à la Poste, son père, un ouvrier de chan­tier naval « qui se levait à 5 heures du matin pour aller fabriquer des torpilles » .

9. Recalé. Dès son plus jeune âge, David intègre l’OGC Nice. Il évolue alors déjà dans les catégories de jeunes des Aiglons, mais à l’âge de seize ans, l’aventure niçoise s’arrête net quand on lui signifie : « Jeune homme, vous n’êtes pas assez costaud. Nous sommes désolés. »

10. Bizuth. Ginola rebondit au Sporting Toulon où il signe son premier contrat pro. Époque Rolland Courbis, foot viril et chemises ouvertes. Sa carrière est lancée, mais sur la Rade, il prend cher. « Ginola, j’ai partagé sa chambre, et c’était pas facile pour lui. Il chialait pas, mais presque, confiait son ancien coéquipier toulonnais Joël Henry en 2012 (2), les anciens ne lui ont pas déroulé le tapis rouge. La jeunesse, l’élégance, les dribbles, il avait tout pour lui. Je lui disais :« Reste avec moi, t’inquiète, ils sont jaloux. » »

11. Blaugrana. En 1995, El Magnifico voulait rejoindre le Barça. Il a même rendu visite à Johan Cruyff. « Il m’avait demandé de venir jouer un tournoi de golf à Tarragone pour sa fondation, se souvenait Ginola pour le JDD en 2013. À la fin, on était allés chez lui en catimini. On avait eu une longue discussion. C’était magique : je m’imaginais déjà au Barça sous les ordres de mon idole de jeunesse, le joueur à qui j’ai toujours voulu ressembler. Mais ça, je ne le lui ai pas dit. Lui m’a dit :« Tu fais partie des meilleurs joueurs du monde et tu as encore des belles perspectives de progression. Pour moi, tu es la priorité du Barça pour la saison prochaine. »  » Sauf que c’était avant l’arrêt Bosman. « Il fallait attendre de faire partir Stoichkov et Hagi et le PSG s’impatientait de ma réponse. Michel Denisot m’appelait et me demandait ce que je faisais, c’était embêtant. Tout était réglé ou presque, mais Cruyff n’a jamais réussi à transférer ces deux joueurs. Mon transfert ne s’est pas fait et ça a été difficile à digérer. »

12. Swing. Ginola adore le golf. C’est Bernard Pardo qui lui a fait tâter le club à l’époque où ils jouaient ensemble à Toulon. Lors de son passage au PSG, Ginola foulait le green en compagnie d’Antoine Kombouaré.

13. Vestiaire. Les deux étoiles parisiennes David Ginola et George Weah ne pouvaient pas se voir. « Ils ne se serraient même pas la main… En revanche, sur le terrain, Ginola centrait et Weah marquait, voilà. Du coup, ça se voyait pas » , nous confiait Jérôme Leroy en 2015.

14. Confession. Dans son autobiographie carrément intitulée Le Magnifique et parue en 2000, Ginola revient forcément sur l’épisode de France-Bulgarie : « On m’a appris que le football était un jeu d’équipe. Alors, j’aimerais savoir comment on peut accuser un homme pour l’échec de tout un pays ? » Et de conclure : « C’est quelque chose qui me hantera le restant de mes jours. »

15. Médaille en chocolat. Non, le destin du Magnifique n’est pas totalement sombre en sélection. La preuve, avec les Bleus, Ginola a remporté la Coupe Kirin en 1994 – un tournoi organisé au Japon, durant lequel il marque un but contre la sélection nippone. D’ailleurs, la compétition existe encore, la Bosnie-Herzégovine ayant remporté l’édition 2016.

16. Mannequin. Si David Ginola n’était pas devenu footballeur, sûr qu’il n’aurait pas eu de problème à faire son trou dans le mannequinat. En témoigne cette pub pour les shampooings L’Oréal en 1998. « I am a footballer, not a movie star. » Quel coup de vieux pour le montage…

17. Bleuet. À la fin de la saison 1986-87, Ginola participe au Tournoi de Toulon avec les espoirs tricolores. Un tournoi de quartier comme un autre finalement pour celui qui fait ses premiers pas en D1 au Sporting Toulon. L’équipe de France remporte le trophée, Ginola est élu meilleur joueur.

18. Politique. Aux élections municipales 2014, David Ginola est sur la liste « un Sainte-Maxime autrement » , conduite par Thierry Gobino. Le candidat divers-droite s’incline dès le premier tour avec 26,07% des voix. Engagé politiquement, Ginola ? « J’ai juste répondu présent pour un ami tête de liste. Si je m’engage vraiment en politique, et ce n’est pas d’actualité, ce sera en mon nom » , expliquera-t-il à Libé.

19. Poisson. Vous vous disiez bien que vous connaissiez la voix de Jacques la crevette dans Le Monde de Nemo. Bon, bah c’est Ginola. Avec un accent du Sud presque aussi forcé que Benoît Magimel dans la série Marseille.

20. Millésime. David Ginola n’est pas champion du monde, mais il a reçu la médaille d’argent à l’International Wine Challenge de 2008, alias le «  concours de vin le plus influent du monde » . Cette année-là, Ginola a été récompensé pour son Coste Brulade rosé produit par le Cellier de Saint-Antoine. Quel joueur de France 98 peut en dire autant ?

21. Météo. Si, lors de son passage à Brest, David Ginola a enfin confirmé les espoirs placés en lui, c’est un peu grâce à la pluie : « Dans le Sud, le soleil rend un peu fainéant et là, à Brest, j’ai bossé comme un malade » . Bercé par les belles paroles du président breton François Yvinec : « Je lui ai dit : « Je ferai de toi une star. Tu travailles, on te fait travailler et tu deviens une. »  »

22. Nanard. En 1991, outre le Paris Saint-Germain, plusieurs clubs sont sur les rangs pour attirer le jeune attaquant de Brest Armorique. À commencer par l’OM, car Gino a tapé dans l’œil de Bernard Tapie. Mais Ginola choisit le Paris Saint-Germain et c’est précisément face à l’OM qu’il débute sous la tunique rouge et bleu au cours d’un 0-0 terne. Le calme avant la tempête.

23. Provocateur. Le 17 décembre 1992, Ginola se lâche dans L’Équipe à trois jours de PSG – OM : « On va leur marcher dessus. » Mauvaise idée. Les Marseillais s’en serviront pour aiguiser leur rage, Ginola goûtera aux crampons d’Éric Di Meco au cours d’un match qui, avec un total d’une cinquantaine de fautes, s’apparenta à une véritable boucherie.

24. Mentors. Au PSG, Ginola a été entraîné par Artur Jorge, puis Luis Fernandez. Deux hommes qu’il connaissait déjà de longue date pour les avoir côtoyés (le premier déjà en tant que coach, le deuxième en tant que coéquipier) au Matra Racing après son transfert en provenance du Sporting Toulon.

25. Gino. En 1996, le public anglais milite pour que Gino’, l’étincelant attaquant de Newcastle, participe à la sauterie de l’Euro 96. Malheureusement, Aimé Jacquet ne l’entendra pas ainsi.

26. Dieux du stade. Au début des années 2000, David Ginola aurait pu poursuivre sa carrière… sur les terrains de rugby. Le président du Stade français de l’époque, Max Guazzini, l’a sérieusement approché. « Dans la vie, si on n’ose pas, on n’avance pas. C’est ma culture, je vois les choses comme ça.(…)Médiatiquement, ça aurait été énorme » , expliquera plus tard le président du club de rugby.

27. FIFA. En janvier 2015, Ginola se présente à la présidence de la FIFA. Sur un coup de tête, sponsorisé par un bookmaker irlandais. Mais deux semaines plus tard, « Team Ginola » retire sa candidature, faute d’avoir reçu le soutien de cinq fédérations nationales. C’était tenté.

28. Glory. Après Newcastle, Tottenham et Aston Villa, David Ginola ponctue sa carrière en Premier League sous la tunique d’Everton, à Highbury, le 11 mai 2002. Il a alors trente-cinq berges. Ginola a marqué l’Angleterre de son passage, il a même élu meilleur joueur de la saison en 1998-99. Récemment, il était à l’honneur d’un documentaire consacré aux « magiciens » de la Premier League : Zola, Di Canio, Juninho Paulista et donc Ginola. Rien que pour ce but face à Ferencváros, il le mérite :

Vidéo

29. Soap. En 2011, Ginola fait une apparition dans le feuilleton Les Feux de l’Amour aux côtés de la chanteur Lorie. Il joue Alexandre, un photographe de mode. La version doublée est priceless.

30. Danseur. La même année, David Ginola accompagne Silvia dans l’émission Danse avec les stars. Ses impressions ? « Ceux qui disent que la danse n’est pas un sport se trompent ! Les journées sont éreintantes. Avant d’arriver au résultat final, on se fait beaucoup de bleus. » Encore des bleus à l’âme ?

31. Présentateur. Après un passage sur Canal plus, où il animait Match of ze day, Ginola a rejoint M6. L’été dernier, il a co-animé 100% Euro, cet automne, il a présenté la onzième saison de l’émission La France a un incroyable talent. En smoking bleu, bien sûr.

32. Coupes. En juin 1993, David Ginola est titulaire lors de la victoire 3-0 du PSG contre le FC Nantes en finale de Coupe de France. C’est son premier titre. Suivront un titre de champion en 94, une nouvelle de France en 95 et une Coupe de la Ligue la même année.

33. Diva. El Magnifico pouvait agacer le vestiaire parisien. C’est Vincent Guérin qui racontait en 2015 dans les colonnes de L’Équipe : « Une fois, j’ai engueulé David Ginola sous la douche au Parc. J’étais irrité par son attitude, son manque de replacement, son peu de reconnaissance pour le travail des autres. Il fallait que ça sorte. Je voulais qu’il soit moins dans l’individualisme, pour moi comme pour l’équipe. Sinon, je ne lui passais plus le ballon. Il a été surpris, mais après, c’est allé beaucoup mieux. »

34. Romantique. Au début de la saison 94-95, le nouvel entraîneur Luis Fernandez nomme Ginola capitaine. Pourtant, les relations entre Ginola et son coach vont se dégrader inexorablement. « Je venais faire mon boulot, bonjour-bonsoir et à demain » , avouera le joueur. « Comme dans un couple qui ne fonctionne plus, il vaut mieux se séparer sans se faire de mal. J’y vois une noblesse de sentiment. » Alors direction l’Angleterre, et tant pis si ce n’est pas le Barça.

35. Coach. En 2013, il prépare ses diplômes d’entraîneur au pays de Galles. Depuis, on attend toujours qu’il prenne place sur un banc.

36. Papa. David Ginola a deux enfants : un fils, Andrea, et une fille, Carla. Une jeune femme nommée Joy prétend aussi être sa fille. Elle l’a assigné en justice en 2010 pour « abandon de famille  » , mais sa paternité n’a jamais été reconnue.

37. Idylle. Aux dernières nouvelles, après avoir rompu avec son amour de jeunesse, David Ginola vit avec Maéva Denat, mannequin de vingt-sept ans.

38. Tolérance. On ne compte plus les Unes de magazines où figure la belle gueule de Ginola. En 2011, il est en couverture de Têtu sous la titraille : « Je m’engage à être aux côtés des footballeurs souhaitant faire leur coming out. »

39. Acteur. En 2006, Ginola est à l’affiche d’Opération Matchbox, un film de guerre réalisé par Colin Teague retraçant l’opération Market Garden pendant la Seconde Guerre mondiale. Pas un chef-d’œuvre.

40. 007. Cette année-là, il aurait surtout pu faire une apparition dans un James Bond. « J’ai failli jouer dans Casino Royale. La production m’a appelé alors que j’étais dans le Sud de la France et je devais apparaître à la table lors de la partie de poker en compagnie de James Bond et les méchants. Ça a failli se faire et cela aurait été une belle expérience » , a avoué Ginola.

41. Come-back. S’il a décidé de retourner vivre en Angleterre après sa carrière, David Ginola explique que c’est pour le bien de ses enfants. « Avec ma femme, on avait décidé de rentrer chez nous, dans le golfe de Saint-Tropez, là où j’ai grandi, et où il y avait tout ce que j’aimais. » Ginola inscrit alors ses enfants dans l’école de son enfance, sauf que Carla et Andrea « rentraient tous les soirs en pleurant. Parce qu’en France, c’est pas évident d’avoir un papa qui s’appelle Ginola » .

42. Punchlineur. Chez Ardisson, Ginola s’est aussi prêté au jeu de l’interview Up & Down. Extrait : « Ce que vous préférez chez Gérard Houllier ? – Son anglais.– Ce que vous détestez chez Gérard Houllier ?
– Son français.
 »

43. AJA. Un soir de septembre 93, David Ginola a décidé de contourner Auxerre par l’Est…

44. Nostalgie. Que se serait-il passé si le Brest Armorique n’était pas tombé en liquidation judiciaire en 1991 ? Ginola : « Cette équipe, avec deux ans de plus, était au sommet. Je pense même que le Brest Armorique aurait été le FC Nantes des années 90 ! Rageant…  » Le Milan de Capello à Francis-Le Blé, ça aurait été beau…

45. Frayeur. Le 19 mai dernier, alors qu’il joue un match de foot entre amis à Mandelieu, Ginola subit un malaise cardiaque. C’est Matt Pokora qui va lui prodiguer les premiers soins avant que l’ancien sportif ne soit transporté en urgence à l’hôpital pour y subir un quadruple pontage. Il s’en sortira finalement indemne. « Je reviens de très loin » , confiera-t-il ensuite. Merci, Matt.

46. Puriste. David Ginola aime les bonnes choses.

47. Marin. David Ginola aime les bateaux.

48. Musicos. David Ginola aime le groupe Rush.

49. Pacha. David Ginola aime la chicha.

50. Esthète. « Les deux cultures du foot. Le combat ou le plaisir. J’ai choisi le plaisir. » David Ginola. (3)

Dans cet article :
Dans cet article :

Par Florian Lefèvre

(1) dans un entretien accordé à Christophe Paillet et Daniel Riolo paru dans le livre Secrets de coachs

(2) dans un article intitulé Toulon flingueurs, à retrouver dans le So Foot #94 et le dernier hors-série consacré aux salopards du foot.

(3) Moi David Ginola de A à Z, Olivier Orbán

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