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Ce qu’il faut retenir du rassemblement de l’équipe de France
Avec une victoire face à l’Azerbaïdjan (3-0) et un match nul face à l’Islande (2-2) lors de cette fenêtre internationale, l’équipe de France n’est pas (encore) parvenue à valider son ticket pour le Mondial 2026. Mais qu’est-ce qu’il faut en retenir ?

Une petite déception mais pas de faux pas
Pas de quatre sur quatre. Si la mise en bouche face à l’Azerbaïdjan avait été poussive mais s’était soldée par une large victoire (3-0), les Tricolores, fébriles et peu inspirés, ont été incapables de battre l’Islande ce lundi soir (2-2). Ce nul, le premier depuis novembre 2024 face à Israël (0-0), ne compromet pas la première place des Bleus, qui devront désormais attendre la rencontre face à leur dauphin, l’Ukraine, en novembre prochain pour espérer composter leur billet pour la Coupe du monde 2026.
Le retour mitigé de Thauvin
Six ans après sa dernière sélection, le champion du monde Florian Thauvin a savouré son retour sous le maillot tricolore avant d’être décevant lors de sa titularisation. Auteur d’une belle volée acrobatique quelques minutes après son entrée en jeu vendredi lors de la première rencontre de cette fenêtre internationale, le Lensois, élu joueur UNFP du mois de septembre, a été bien plus emprunté ce lundi. Le nouveau leader vocal des Bleus a eu quelques bonnes idées, comme son centre pour Olise (45e+3), mais dans l’ensemble, son match a été trop brouillon. Ces deux piges se soldent tout de même par une belle histoire, même si elle ne s’est pas étirée. Pas sûr que celles-ci soient suffisantes pour chambouler les plans de Didier Deschamps pour les prochaines trêves.
𝑼𝒏𝒆 𝒃𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 🤩 Plus de 6 ans après sa dernière sélection, il lui aura fallu 1 minute et 10 secondes de jeu pour marquer à nouveau avec les Bleus 💙 pic.twitter.com/qQBws94Dz2
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) October 11, 2025
Mateta et Nkunku, des buts mais pas plus
Outre les performances mi-figue mi-raisin de « Flotov », le petit nouveau Jean-Philippe Mateta a connu ses premiers pas avec l’équipe de France. Après avoir joué une dizaine de minutes à la suite de la blessure à la cheville de Kylian Mbappé, qui avait marqué à chaque fois lors de ses cinq derniers matchs avec les Bleus, l’attaquant de Crystal Palace, titulaire ce lundi, a claqué un pion à la suite d’un beau centre de Maghnes Akliouche (68e). Mais cette réalisation sauve en réalité son match, pas assez abouti dans l’ensemble et marqué par trop de maladresses devant les cages (21e, 45e+5).
Un constat assez similaire pour Christopher Nkunku. Si son magnifique but a relancé la rencontre et permis à la France d’égaliser, le joueur de l’AC Milan n’est, encore une fois, pas parvenu à montrer l’étendue de son talent lors de ce rassemblement. Son histoire avec l’équipe de France est tout sauf un long fleuve tranquille, mais il a le mérite de ne rien lâcher et a tout de même prouvé qu’il pouvait apporter à cette équipe.
En revanche, le doyen du groupe Lucas Digne, absent des deux dernières Coupes du monde, a rappelé au sélectionneur qu’il était toujours ce joueur fiable sur qui il peut compter. Avec une passe dé’ dans sa besace et de nombreux centres dangereux, le latéral d’Aston Villa est régulier et toujours aussi efficace dans les duels. L’une des rares satisfactions de cette fenêtre internationale.
Une avalanche de blessures
Comment parler de ce rassemblement sans évoquer l’hécatombe qui a touché l’équipe de France ? Avant même le début du rassemblement, le sélectionneur a dû faire une croix sur Désiré Doué (PSG), Ousmane Dembélé (PSG), Rayan Cherki (Manchester City), Marcus Thuram (Inter Milan) mais également Randal Kolo Muani (Tottenham). Pour ne rien arranger, Bradley Barcola, touché à la cuisse droite, a lui aussi renoncé à ces rencontres qualificatives pour le Mondial 2026, créant une nouvelle brouille entre la FFF et le Paris Saint-Germain. Arrivé blessé, Ibrahima Konaté n’a pas joué la moindre minute tandis que « Kyk’s », buteur face à l’Azerbaïdjan, était forfait pour la dernière rencontre à la suite d’une cheville douloureuse. L’absence du capitaine, décisif sur 60 % des buts de la France en 2025, s’est fait ressentir, mais plus globalement, c’est l’ensemble des absents, notamment le Ballon d’or 2025, qui ont manqué aux Bleus. Vivement qu’ils reviennent.
Que manque-t-il à l’équipe de France ?SF