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  • Bonne année 2024

10 joueurs qui vont faire une année moyenne en 2024

Par Jérémie Baron

Ni vraiment bons, ni vraiment mauvais, ils ne marqueront pas 2024. Voici dix joueurs dont on n'entendra pas spécialement parler cette année.

10 joueurs qui vont faire une année moyenne en 2024

Florent Mollet (FC Nantes)

Un an maintenant que Florent Mollet a débarqué au FC Nantes, qu’il montre qu’il n’a pas perdu son football, mais qu’il ne décolle jamais vraiment. Essayé parfois côté droit, parfois dans l’axe, l’ancien Messin et Montpelliérain brillera un match sur trois, histoire qu’on ne l’oublie pas et que les Canaris prennent tout de même quelques points.


Eric Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich)

Absent de la liste du Cameroun pour la Coupe d’Afrique des nations qui débute mi-janvier, suppléant du monstre Harry Kane au Bayern, Choupo ne va pas vivre l’année la plus excitante. Mais il sera là, comme tous les ans, pour soulever le Meisterschale en mai, après avoir inscrit trois buts sur la deuxième partie de saison (face à Heidenheim, Bochum et Cologne).


Renan Lodi (Olympique de Marseille)

Latéral déjà bien expérimenté du haut de ses 25 ans, l’ancien de l’Atléti est arrivé en chaussons sur la Canebière. Ni décevant ni frisson, Lodi fait sa saison et profite du soleil provençal. Quand le Vélodrome pestera contre Ismaïla Sarr ou Leonardo Balerdi et encensera Vitinha et Amine Harit, lui passera entre les mailles du filet.


Sofiane Diop (OGC Nice)

On parle, on parle, et Sofiane Diop est déjà âgé de 23 ans, mine de rien. De talent prometteur, l’ancien Monégasque est peu à peu en train de passer à joueur moyen de notre Ligue des talents, alternant entre l’infirmerie et les entrées en jeu de dernière demi-heure. Rendez-vous au prochain checkpoint, dans un an. Espérons pour lui que le constat aura changé.


Mykhaylo Mudryk (Chelsea)

Auteur de premiers mois tout nuls dans la capitale britannique, l’Ukrainien relève progressivement la tête. Du moins juste assez pour rentrer tranquillement dans le rang. Décisif de temps en temps, sans jamais vraiment se mettre Stamford Bridge totalement dans la poche, Mudryk va peu à peu faire oublier qu’il est censé valoir 100 millions, avant d’être exfiltré à West Ham au terme d’un exercice mollasson. Et ce n’est pas son but en sélection contre la Bosnie-Herzégovine, en mars, qui remontera le niveau.


Stijn Spierings (Toulouse FC)

Incapable de s’acclimater à Lens, le Néerlandais est illico revenu sur les bords de la Garonne, la queue entre les jambes. Mais quelque chose s’est brisé et l’aura du milieu de terrain n’est plus la même. Spierings risque de traverser la deuxième partie de saison dans l’anonymat, avant de retourner au bagne dans le Pas-de-Calais.


Kang-in Lee (Paris Saint-Germain)

Il est dynamique, a un délicieux toucher de balle, et est peut-être l’investissement le plus rentable du PSG depuis belle lurette… Sur le terrain marketing du moins. Car après s’être tous accordés sur le fait qu’il avait un bon pied gauche, les observateurs vont sans doute se rendre compte que son impact est finalement assez relatif. À l’image de sa prestation lors de l’élimination parisienne en quarts de Ligue des champions face à l’Atlético, le 17 avril, durant laquelle il restera caché quelque part dans l’entrejeu.


Édouard Mendy (Al-Ahli SC)

Comme à peu près tous les filous qui ont migré au Moyen-Orient cet été, Édouard Mendy a disparu des radars. Depuis son déménagement à Djeddah, « Doudou » a connu quelques jours sans, comme lors des défaites contre Al-Fateh (5-1) ou Al-Nassr (4-3). Sa série de cinq clean sheets pour clôturer 2023 ne trompe personne : le Mendy de Chelsea est mort et enterré. L’élimination de son Sénégal, tenant du titre, en demi-finales de la CAN face au Maroc, le 7 février à Bouaké, le prouvera d’ailleurs. Mais au moins, quand il fera des boulettes en Saudi Pro League, personne ne les verra.


Thomas Monconduit (AS Saint-Étienne)

Tantôt cadre de l’ASSE, tantôt invité à s’asseoir dans la tribune VIP de Geoffroy-Guichard, l’ancien Amiénois a de plus en plus de mal à rester au niveau, même en Ligue 2. Si l’on devrait continuer de le voir par intermittence cette année, le joueur de 33 ans ne sera pas forcément le héros de la montée de Sainté, en mai (vous l’aurez lu ici en premier).


Gilles Lamy (Ruffiac Malestroit Foot)

Malgré son superbe doublé lors de la victoire face à l’AS Ménimur (Régional 1) en Coupe de Bretagne mi-décembre, l’ancien attaquant de la GSI Pontivy est, à 38 ans, plus proche de la fin que du début. Avec Ruffiac Malestroit, actuellement avant-dernier de sa poule de R2, c’est une intense lutte pour le maintien qui l’attend en 2024, et pas sûr qu’il arrive à tenir le rythme et à performer jusqu’en mai. D’autant que la reprise après les fêtes de fin d’année peut être compliquée quand on n’a plus ses jambes de 20 ans. Et si le buteur, en bon soldat, venait tout simplement de jeter ses dernières forces dans la bataille ?

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