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Top 10 : Pénalties originaux

Par Pierre Girard et Thomas Porlon
Top 10 : Pénalties originaux

Combinaisons foireuses ou réussies, grands moments de solitude ou bien d’extase… Le coup de pied de réparation, plus communément appelé pénalty, offre parfois des moments de théâtralité inédits. Florilège depuis les 11 mètres.

1/ Monsieur Panenka

Peu de joueurs peuvent se vanter d’avoir laissé une trace indélébile dans le football. Antonin Panenka peut, lui. Ce soir de finale d’Euro 1976 à Belgrade, la Tchécoslovaquie et la RFA n’arrivent pas à se départager. 2-2 après prolongation, les deux équipes doivent disputer une ultime séance de tirs au but. Le milieu tchécoslovaque est le dernier tireur. Il s’élance et vient déposer une balle piquée au fond des filets. La Panenka est née. Elle aura de beaux jours devant elle.

2/ Joue-la de dos

Ah si seulement il l’avait tentée et réussie en match. Lors d’un entraînement au Stadio Olimpico, Francesco Totti se détend en frappant quelques pénalties. Inspiré, Il Capitano va tout simplement marquer l’un des plus beaux de l’Histoire. Au lieu de tirer de manière traditionnelle – comprenez face au but -, il fait volte-face et balance une talonnade d’une rare puissance pour un tel geste. Magnifique. Une preuve de l’incommensurable talent de l’éternel numéro 10 romain.

3/ La fameuse « Henry-Pirès »

22 octobre 2005. Arsenal reçoit Manchester City à Highbury. Les Gunners mènent 1-0 après un pénalty tenté et réussi par Robert Pirès. Quelques minutes plus tard, le milieu français se présente à nouveau devant David James. Cette fois-ci, Pirès et Henry veulent la jouer à deux. Le premier décalant pour le second qui termine. Sauf que les deux ne se comprennent pas. Résultat : un défenseur de City s’empare de la balle et l’arbitre siffle même un coup-franc. Mais l’idée était là.

4/ Essaye encore !

Même si Robert Pirès et Thierry Henry ne sont pas les pères fondateurs de cette combinaison (voir ci-dessous), ils ont fait des émules. La preuve lors ce match amical entre le Zénith Saint-Pétersbourg et l’Ouzbékistan en 2011. On joue les arrêts de jeu. Les Russes mènent déjà 5-0 lorsque les locaux bénéficient d’un pénalty. Aleksandr Geynrikh, visiblement inspiré, prend ses responsabilités et le tire. L’attaquant s’élance mais décale un coéquipier, qui bute sur le gardien. Malgré cela, Geynrikh en rit. Normal, l’arbitre lui accorde généreusement une deuxième chance. Cette fois-ci, notre homme décide de la jouer solo mais sa frappe s’envole au-dessus du but. Le karma sans doute.

5/ Il aurait pu se blesser

L’année dernière, Amir Sayoud est devenu célèbre de manière plutôt pathétique. Son club d’Al-Ahly rencontre Assouan. L’arbitre siffle un pénalty. C’est l’Algérien qui s’en charge. La course d’élan est bonne. Le corps bien penché. Le pied d’appui idéalement placé. La transformation ne doit pas faire un pli. Sauf que… Sauf qu’Amir pète une pile. Au dernier moment, il tente une feinte et, trop près du ballon, se gaufre. Une conclusion dantesque mais le bougre trouve quand même le moyen d’en rire.

6/ Le supporter chiant… mais bon
Parfois, pour un pari ou simplement leur petit plaisir, des gais lurons s’invitent sur le pré pour faire les cons. C’est toujours drôle, jamais intelligent. Mais ce supporter russe est allé plus loin. Accompagné d’un pote, il débarque et remplace le tireur. Rien à redire sur la qualité de la frappe : un intérieur du pied gauche bien réalisé. Malgré son embonpoint et un pull très moche, ce farceur remporte la palme du pénalty le plus funky. Remarquez que le service de sécurité met un temps fou à intervenir. Le buteur peut donc célébrer son pion comme il se doit.

7/ Cruyff, le vieux singe

1982. Johan Cruyff a 35 ans et a décidé de revenir dans son club formateur quelques mois plus tôt, l’Ajax Amsterdam. Le triple Ballon d’Or a de beaux restes et montre à qui veut l’entendre qu’il n’est pas fini. Le 5 décembre, les siens ne font qu’une bouchée de Helmond Sport (5-0). Au cours du match, Johan Cruyff obtient un pénalty. Tel un filou, il fait mine de replacer le ballon puis passe pour Jesper Olsen qui lui rend la pareille. Tout le monde est aux fraises et le Hollandais volant n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Une action qui inspira l’échec de Robert Pirès et Thierry Henry deux décennies plus tard.

8/ Tout ça pour ça
Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Retour à une époque où le PSG est entraîné par coach Vahid, son numéro 9 se prénomme Pedro Miguel et le Parc des Princes est bien vivant. Les Parisiens sont en déplacement à Chaban-Delmas et prennent une rouste. Mais l’honneur peut être sauvé sur un penalty provoqué par Reinaldo. La mascarade débute. Sûr de lui, Danijel Ljuboja s’empare du ballon. Une attitude qui déplaît fortement au Brésilien. Alors ils se chamaillent. Comme des gamins. Le capitaine Frédéric Déhu est même obligé d’intervenir pour faire céder le putois. Reinaldo obtient gain de cause. Et tire très mal le pénalty qu’arrête Ulrich Ramé.

9/ La feinte moisie
En Suisse, c’est plus original qu’esthétique. Dans le club de St Gallen, des stratèges – Oscar Scarrione et Pa Madou – se sont creusés la tête. La manœuvre est simple. Le premier cité pose la gonfle et s’éloigne pour prendre son élan. C’est quand il tourne le dos au gardien que son collègue, posté à bonne distance surprend tout le monde et tire le péno. Résultat : une frappe pourrie et un arrêt pépère pour le gardien. Tenter de déstabiliser l’adversaire, c’est bien. Ne pas être ridicule, c’est mieux.

10/ Rik Coppens, l’initiateur

Bien avant Cruyff et Olsen, Pirès et Henry et Aleksandr Geynrikh, il y a eu Henri Coppens, dit Rik ou « l’enfant terrible » . International belge et cinquième meilleur buteur de l’histoire du championnat du plat pays avec 258 buts en 369 matches. Mais Coppens a surtout surpris tout son monde lors d’un match de qualification pour le Mondial 1958. La Belgique atomise l’Islande 8-3, l’occasion pour Rik d’expérimenter et réussir le pénalty à deux. Un visionnaire.

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