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Top 10 : Ils ont joué à Lille et Lens

Par Maxime Delcourt
Top 10 : Ils ont joué à Lille et Lens

Ce dimanche, Lens et Lille s'affrontent dans un match qui n'a de spectaculaire que son enceinte, le Stade de France. Pourtant, cette rencontre, c'est aussi celle de deux équipes en tout point distinctes, si ce n'est qu'elles ont régulièrement flashé sur le même joueur.


1. Philippe Brunel

Demandez à un Lensois de citer les piliers du titre de champion de France en 1998, et le nom de Philippe Brunel arrivera à coup sûr en fin de liste, après Stéphane Ziani, Guillaume Warmuz, Éric Sikora, Tony Vairelles ou encore Anton Drobnjak. Pourtant, l’ailier gauche a participé à 33 matchs sur 34 de l’épopée sang et or, autant qu’Éric Sikora et un de plus que Tony Vairelles ou Frédéric Déhu. C’est donc peut-être par manque de reconnaissance que Philippe Brunel finit par rejoindre le LOSC en 2001, après un bref passage par l’OM et son Vélodrome. Là encore, c’est en toute discrétion qu’il réalise d’excellentes performances, au point d’inscrire neuf buts en 2005 et d’être vice-champion de France la même année.


2. Antoine Sibierski

Antoine Sibierski a tout juste 18 ans lorsqu’il entame sa carrière professionnelle avec le LOSC. Le début d’un parcours marqué du sceau de la régularité, mais entiché de deux points noirs : une accusation de dopage en 1998 (il évolue alors à Auxerre) et l’absence de sélection en équipe de France. Un comble quand on sait qu’il a contribué aux bonnes performances de Nantes et de Lens, avant de traverser la Manche et de rejoindre successivement Manchester City, Newcastle, Wigan ou encore brièvement Norwich. Un joueur rare, aux valeurs certaines : depuis 2012, Antoine Sibierski est en effet revenu à La Gaillette en tant que directeur sportif. Un gars du Nord reste un gars du Nord.


3. Bernard Lama

1981. Tout juste débarqué de sa Guyane natale, Bernard a logiquement des difficultés à trouver ses marques au LOSC. Après deux prêts à Abbeville et Besançon, le gardien revient avec d’autres ambitions dans la capitale du Nord, certainement influencé par les mots de Michel Blanc dans Les Bronzés font du ski : « Écoute Bernard, oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce ! » Résultat, Bernard Lama commence à enchaîner les matchs, devient titulaire avant de prendre son envol et d’effectuer une pige à Metz, Brest et Lens, un club qui lui sert de tremplin pour rejoindre le PSG. Hasard ou non, c’est avec les deux clubs nordistes qu’il a inscrit ses deux uniques buts en première division française.


4. Dagui Bakari

À 25 ans, Dagui Bakari débarque à Lille avec son physique impressionnant et sa combativité à toute épreuve. Le gars n’est pas le plus élégant, mais qu’importe : il rapporte des points au LOSC et inscrit son nom à 24 reprises en trois ans au tableau des buteurs. Élément essentiel du système de coach Vahid, qui l’utilise comme pivot offensif, le grand Dagui quitte les Dogues en 2002, en même temps que son entraîneur. Sans rancune pour le club qui lui a permis de grandir, il rejoint alors le RC Lens, où il manque de peu le Ballon de plomb. Une période pourtant pas si néfaste puisqu’il aura l’occasion de porter à six reprises les couleurs de la Côte d’Ivoire et d’inscrire 4 buts.


5. Roger Boli

Si Roger Boli ne reste qu’une saison au LOSC, c’est parce qu’il sent que son avenir se joue ailleurs, pas très loin, à 40km du centre-ville lillois. C’est là-bas, sur la pelouse de Félix-Bollaert, que Roger Boli donne vie à ses plus beaux souvenirs footballistiques. Lors de la saison 93-94, le frère de Basile, malgré un horrible maillot jaune et rouge floqué Shopi, se paie même le luxe de caracoler en tête du classement des buteurs avec 20 buts inscrits en 35 matchs. Ce qui lui permet aujourd’hui de dire ce genre de choses sur YouTube : « Bonsoir, je suis Roger Boli, ex-footballeur professionnel. Je n’étais pas cher, je n’étais pas intelligent, j’étais très nul tactiquement. Mais en 1994, j’ai terminé meilleur buteur du championnat de France de Divison 1. J’exhorte tous les joueurs africains ou ex-joueurs à réagir publiquement aux propos de Willy Sagnol, dans la dignité et dans le respect. Merci. »


6. Pierre-Alain Frau

En décembre 2005, PAF est prêté par l’OL au RC Lens : qui s’en souvient ? Peu de monde, ça c’est sûr. Il faut dire que l’attaquant, malgré ses cinq buts inscrits et ses 24 matchs, reste plutôt discret et ne doit son retour au premier plan qu’à l’arrivée de Guy Lacombe sur les bancs de Paris. Il restera deux saisons et demi dans la capitale avant de revenir dans le Nord et de s’imposer comme un élément essentiel du LOSC de Rudi Garcia. Pour sa dernière année, il glane même un doublé coupe-championnat. C’est ce qui s’appelle partir la tête haute.


7. Guy Lacombe

Moustache. Formé à l’école nantaise, l’ancien attaquant prend dès 1979 – il a alors 24 ans – la direction du Nord de la France et s’installe durant deux saisons sur le front de l’attaque lensoise. Bilan : 86 matchs et 16 buts, ce qui est bien, mais pas top. Suffisant en tout cas pour qu’il rejoigne Tours (où il épaule Delio Onnis, meilleur buteur du championnat 81 et 82), Toulouse et Rennes avant d’être prêté en décembre 86 au LOSC. Six mois plus tard, le ratio est faible : 23 matchs pour quatre buts, dont un triplé lors d’une large victoire contre Sochaux (6-0). Par la suite, le Guy Lacombe entraîneur contribuera autant à l’essor de jeunes joueurs (Zidane, mais aussi Micoud ou Luccin à l’AS Cannes) qu’au naufrage d’autres (Rothen à Paris).


8. Pascal Nouma

Pascal Nouma n’est pas le joueur le plus fiable de la planète foot. S’il n’a jamais caché son goût pour l’argent, l’attaquant a également joué à Paris et à l’OM, à Lille et à Lens. C’est d’ailleurs au sein de l’effectif de ce dernier, où il est censé remplacer Anton Drobnjak, qu’il réalise sans doute ses plus belles saisons, ponctuées par une Coupe de la Ligue en 1999. Ce qui n’était pas gagné : lors de son arrivée chez les Sang et Or, Pascal Nouma subit en effet la colère de quelques fidèles de Bollaert. La raison ? Un bras d’honneur stupide à l’adresse des tribunes populaires quelques semaines plus tôt, alors qu’il évoluait à Strasbourg. Mais les choses finiront par se calmer, grâce notamment aux paroles de Daniel Leclerc qui déclare alors en conférence de presse : « Je n’ai pas quinze casquettes. Je suis entraîneur et supporter moi aussi. Les supporters n’ont pas tous les droits au motif qu’ils paient leur place au stade. »


9. Thierry Rabat

Thierry Rabat est… comment dire… un poissard. Sur les 7 clubs où il a joué, quatre ont terminé la saison en position de relégation. Deux de ces équipes étaient Lens et Lille, comme ça, pas de jaloux. Mais c’est bien au LOSC, aux côtés d’Hitoto, Cygan et Carrez, qu’il laisse malgré tout un bon souvenir, avec ses 60 matchs joués en seulement deux saisons et une coupe de cheveux à faire pâlir n’importe quel chanteur français des années 80. N’est-ce pas, Jean-Pierre François ?


10. Nicolas Fauvergue

On triche un peu : Nicolas Fauvergue n’a jamais joué pro au RC Lens, il y a simplement fait ses premières armes entre ses 13 et 17 ans. Une pige au Stade béthunois plus tard, et voilà qu’il rejoint les jeunes du LOSC. On est alors en 2002 et le grand Nicolas doit encore apprendre avant de faire ses premiers pas professionnels. Qu’il fera le 18 octobre 2003 contre Ajaccio, quelques semaines avant d’inscrire son but contre… Lens. Une façon de se venger des dirigeants lensois ? Sans doute, mais ce ne sera pas suffisant pour se faire accepter par les Dogues, qui n’ont jamais vraiment su quoi faire de lui et de son petit ratio.

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Par Maxime Delcourt

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