le 29/09/2018 à 15:00
Serie A
Inséparables, car identiques en tout point. Ou presque. Acheté au Paris Saint-Germain 25 millions d'euros durant l'été, Javier Pastore ne tarde pas à fêter ses retrouvailles avec l'Italie. Et de quelle manière ! Ses deux premiers buts interviennent grâce à deux magnifiques talonnades réalisées assez loin des cages adverses et frôlant la perfection. De quoi se mettre son nouveau peuple dans la poche.
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Lorsque l'Argentin décide de faire le spectacle ce mercredi soir en quarts de finale aller de Ligue des champions, personne n'y est préparé. Auteur d'une saison médiocre (seulement deux titularisations en C1), l'artiste n'est pas franchement en forme. Mais c'est là toute la force des poètes, dont le génie peut se réveiller à tout moment. La défense des Blues, aussi contemplative que le Parc des Princes, s'en souvient encore.
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Une impression de facilité déconcertante. Une sensation de jouer en marchant, sans avoir à courir, sans même avoir à lever le ballon pour que ce dernier rentre entre deux poteaux. Deux mains à la place des pieds, des doigts de fée à la place des orteils, et une chorégraphie exécutée sans jamais l'avoir répétée. Applaudissements.
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Gambader vers l'avant. Recevoir le cuir en pleine course, plein axe. Glisser son pied pour caresser la balle et éliminer le défenseur en manquant de lui faire perdre un rein. S'approcher du portier en toute sérénité. Kiffer le moment en le prolongeant. Feinter pour le plaisir en sachant pertinemment que le ballon est déjà dedans. Ouvrir son pied au dernier instant. Lever le précieux pour lui donner une dimension esthétique quand il touche les filets. Dès le début, Javier était Pastore.
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Tu la vois, la toile d'araignée ? Et paf, tu ne la vois plus ! Parfois, alors qu'on s'attend à un geste technique, un dribble inspiré ou un contrôle à couper le souffle, l'ancien de Palerme s'amuse à surprendre et préfère envoyer une minasse (de toute beauté, toujours) de loin. Ce qui n'en est pas moins efficace.
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Dès son arrivée dans la Botte, le natif de Córdoba a séduit. Il faut dire qu'il n'a pas mis longtemps pour se faire un nom. En témoigne son premier caramel : à l'origine de l'action, à gauche, à droite, au centre, à la passe, au dribble, au décalage, le milieu offensif fait tout et conclut l'occasion de son arme gauche dévastatrice. Un amuse-bouche de haute gastronomie.
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Quand le cerveau s'éteint, le joueur et ses réflexes sont toujours là. Pas besoin de réfléchir pour la coller au fond : si la transversale est bonne, il n'y a plus qu'à convertir. De volée ou au sol, peu importe puisque la technique ne trahit jamais Javier. P.S. Proposer une vidéo du garçon sous cette horrible qualité devrait être interdit par la loi.
Laissez quelques secondes de liberté au bonhomme, et il vous en fera une merveille. Ici, il conviendrait presque de remercier les Toulousains de ne pas être allés au pressing. En tout cas, c'est ce que nos yeux implorent. Et une passe décisive supplémentaire pour Ángel Di María, une !
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Les grand joueurs sont doués pour disposer d'un temps d'avance. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Face aux Bretons, le quintuple champion de France sait déjà ce qu'il va se passer avant même de recevoir la quille. Le reste, c'est du jeu de jambe, du jeu de corps et du contre-pied. Paraîtrait que même ses partenaires ont croqué.
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On parlera de réussite, car rien n'est censé être moche chez lui. La sphère aurait pu traverser directement les gants du dernier rempart canari. Ou bien retomber tristement dans ses cages. Mais non, il a fallu qu'elle tape le poteau avant de rentrer, comme si le destin voulait donner un peu de charisme à ce goal. Comme si le personnage n'en avait pas assez...
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Par Florian Cadu
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