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Top 10 : Défaites marseillaises à Bordeaux

Par Mathias Edwards
6 minutes
Top 10 : Défaites marseillaises à Bordeaux

Ce soir, l'Olympique de Marseille tentera de s'imposer à Bordeaux pour la première fois depuis 1977. Sans véritable attaquant et à l'occasion des 25 ans des Ultramarines. Retour sur une histoire qui fait la fierté tout fan marine et blanc qui se respecte.

22 mars 1980, 2-0

La plus fatale. C’est en position de relégable que les Marseillais de Trésor, Zvunka, Six, Berdoll et J. Fernandez se pointent au Parc Lescure pour subir leur 16e défaite en 28 journées. Les buts bordelais, inscrits par Gemmrich et Lacombe, enfoncent un peu plus des Phocéens qui ne pourront éviter la descente en fin de saison tandis que les Girondins de Goethals boucleront l’exercice en 6e position.

21 septembre 1984, 4-1

La plus déséquilibrée. Après seulement 7 journées de championnat, les Bordelais de Jacquet sont déjà rodés et bien décidés à conserver leur titre de champion de France. De leur côté, les Marseillais, qui effectuent leur retour en Division 1, savent qu’ils vont devoir lutter ferme pour parvenir à se maintenir. Les coéquipiers d’Anigo ne résistent que 7 minutes avant que Lacombe envoie Marc Lévy chercher le ballon au fond de ses filets une première fois. Aidés par l’égalisation de Battiston contre son camp peu avant la mi-temps, les Marseillais craquent dans le dernier quart d’heure en encaissant des buts de Specht, Müller et Audrain. En fin de saison, les Marine et Blanc conserveront leur titre tandis que les Marseillais sauveront de justesse leur place parmi l’élite.

Patrick Battiston, époque Girondins de Bordeaux

11 avril 1987, 3-0

La plus historique. Dirigé depuis quelques mois par Bernard Tapie, l’Olympique de Marseille est leader du classement de D1 avant son déplacement en Gironde. 90 minutes et trois pions signés Fargeon, Girard et Touré plus tard, ce sont les Bordelais qui virent en tête à 7 journées de la fin du championnat. Les deux équipes se retrouveront au Parc des Princes pour la finale de la Coupe de France, où les Girondins réaliseront le seul doublé coupe/championnat de leur histoire.

La finale de la Coupe de France 87

19 février 1994, 1-0

La plus vulgaire. « 300 bites pour 30 000 trous du cul ». La banderole déployée par les fans olympiens dans leur parcage annonce la couleur : l’ambiance de cette rencontre comptant pour la 27e journée du championnat 93/94 n’aura rien de celle d’un café-philo. Le match est haché malgré l’ouverture du score dès la 8e minute du futur champion du monde brésilien Marcio Santos, qui reprend de la tête un corner de Zidane. Les Marseillais de Marc Bourrier dominent le reste de la rencontre, mais ni Völler, ni Boksic, ni Stojkovic ne parviennent à tromper Huard. Les Girondins termineront la saison en quatrième position alors que les Marseillais, seconds, seront relégués suite à l’affaire VA-OM.

Zidane, époque Girondins

21 février 1997, 4-0

La plus « ambiance chantier ». Marseille effectue son retour en D1 après deux années à l’étage inférieur avec un effectif improbable concocté par Gili. L’Anglais Makin, les Italiens Malusci et Franceschini, le Bulgare Letchkov, le Tunisien Ben Slimane ou le gardien allemand Köpke réalisent une saison dégueulasse aux côtés de Gravelaine, Asuar, Galtier, Echouafni ou Durand.

Les Girondins ont quant à eux décidé de bazarder la team qui était parvenue en finale de la C3 la saison précédente, Coach Courbis effectuant 13 transferts. Ce soir-là, le milieu de terrain bordelais composé de Pavon, Micoud, Ba et Ziani met la misère à ses adversaires et le score est déjà de 2-0 à la pause grâce à Ziani et un missile de Lambourde en pleine lucarne. C’en est trop pour Gravelaine, qui décoche un crochet du droit sur l’arcade de Papin, qui sera immédiatement évacué à l’hôpital. En seconde période, Ba, après une percée de K. Diawara, puis Micoud d’une frappe à l’entrée de la surface, donneront au score une belle allure de rouste.

En fin de saison, les Girondins retrouveront leur traditionnelle quatrième place alors que Marseille assurera un maintien peinard en terminant onzième.

Johann Micoud en 1997

26 septembre 1997, 2-0

Au coude à coude avec 14 unités chacun, les Girondins entraînés par Guy Stéphan et l’OM de Rolland Courbis se retrouvent dès la 8e journée lors de la saison 97/98. Emmené par un Micoud des grands soirs, Bordeaux ouvre le score dès la 10e minute lorsque l’ancien Cannois sert Laslandes, qui lobe Köpke du bout du pied. Le grand blond sort une minute plus tard, blessé et remplacé par Wiltord, qui s’illustre peu après l’heure de jeu en offrant le ballon du 2-0 à Papin. Malgré les entrées de Jambay et Moses, Marseille ne revient pas.

Les deux équipes ne se lâcheront plus durant toute la saison, terminant respectivement quatrième et cinquième du championnat.

29 janvier 1999, 4-1

La plus marquante. Lyon troisième à 10 points derrière Bordeaux, les deux équipes se livrent un championnat à deux au sommet du classement lorsque l’OM, en tête avec 3 points d’avance, se présente au stade Chaban-Delmas. Arrivés en Gironde sûrs de leur force, avec seulement une défaite au compteur en championnat (2-1 à Lyon), les Phocéens vont pourtant vivre un véritable cauchemar. A la 32e minute de jeu, les Girondins en feu mènent déjà 4-0 grâce à un doublé de Wiltord et des réalisations de Micoud et Laslandes. Le coup de poker tenté par Courbis, à savoir titulariser le jeune Luccin au poste de latéral gauche, est un fiasco, et son remplacement dès la 34e minute par Jambay ne changera rien à l’affaire. Malgré la réduction du score signée Dugarry, Bordeaux prend la tête du classement grâce à une meilleure différence de buts. Si le sacre bordelais en fin de saison au Parc des Princes fera couler beaucoup d’encre, la supériorité de l’équipe de Baup sur son dauphin ne souffrit d’aucune contestation lors de cette 22e journée.

26 janvier 2001, 3-0

La moins glamour. 12e avec déjà 8 défaites au compteur, le Marseille coaché par Clemente, qui compte dans ses rangs des vedettes telles que Hemdani, Abardonado, Meïté, Calandria, Coulibaly, Dos Santos, Brando ou Pouget est bien morose au moment d’affronter Bordeaux pour le compte de la 24e journée de l’exercice 2000-2001. Les Girondins, qui pointent en sixième position, ouvrent la marque à la 24e minute par l’intermédiaire de Dugarry, qui reprend de la tête un corner frappé par Bonnissel avant que Laurent Battles, sorti du banc à la 37e pour suppléer Legwinski, n’y aille de son doublé. L’ancien Toulousain commence par reprendre victorieusement un coup-franc détourné de Wilmots, puis crucifie une seconde fois Trévisan grâce un superbe service de Pauleta.

En fin de saison, l’OM évitera la relégation de justesse, se classant en quinzième position, tandis que Bordeaux accrochera la C3 grâce à sa quatrième place.

1er novembre 2003, 1-0

La moins capitale. Auteurs d’un début de saison complètement raté qui a eu raison de la peau de Baup, remplacé par Pavon, les Girondins tremblent alors que se présente un OM conquérant, premier ex-æquo avec Monaco. A la pause, les Girondins s’en sortent bien en menant grâce à un but de Darcheville, qui a parfaitement piqué son ballon au-dessus de Runje suite à une belle passe de Feindouno. En seconde période, les Phocéens perdent les pédales et voient Christanval et Drogba se faire exclure.

Marseille terminera finalement le championnat en septième position et déclinera l’invitation à participer à la Coupe Intertoto, tandis que les Bordelais se caleront à une anonyme 12e place.

21 avril 2012, 2-1

La plus « jussiesque ». En plein doute, les Olympiens subissent leur douzième match de championnat d’affilée sans victoire. En encaissant un doublé de Jussiê. En tribunes, les Ultramarines affichent leur jubilation sur une banderole dont ils ont le secret : « OM, si le ridicule ne tue pas, il nous fait quand même bien marrer« .

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Par Mathias Edwards

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