- Ligue 1
- J32
- Saint-Étienne-PSG (1-1)
Paris sauve un point miraculeux à Saint-Étienne
Baladé d’un coin à l’autre du ring par Saint-Étienne en première période, le PSG, réduit à dix avant la pause, est revenu miraculeusement dans le match à la dernière minute sur un but de Mathieu Debuchy contre son camp.
Saint-Étienne 1-1 Paris Saint-Germain
Buts : Cabella (17e) pour l’ASSE // Debuchy csc (90e+2) pour le PSG
Tombé du ciel, chantait Jacques Higelin. C’est un peu la sensation que doivent ressentir les Stéphanois, ce soir. Devant durant la quasi-totalité du match, les Verts ont manqué le penalty du 2-0 avant de voir les Parisiens, réduits à dix en première période, revenir au score à la dernière minute, sur un but contre son camp de Mathieu Debuchy. Terriblement cruel, car les joueurs de Jean-Louis Gasset ont eu à de nombreuses reprises l’occasion de tuer le match et vont nourrir beaucoup de regrets. Le futur champion de France parisien, de son côté, sauve les apparences après une prestation à deux visages et pourra tranquillement valider son titre lors de la prochaine journée au Parc face à Monaco.
Cabella, la la lalala
Quel adjectif employer pour qualifier la première période parisienne à Geoffroy-Guichard ? Après un premier quart d’heure sans occasion, un PSG sans idée se fait punir par le fougueux Cabella, à l’origine et à la conclusion d’un centre de Debuchy. Saint-Étienne joue vite, bien, et Areola doit s’imposer devant Hamouma, puis Monnet-Paquet quelques minutes plus tard.
Au petit trot, le PSG passe à deux doigts de prendre une deuxième pichenette sur l’oreille, mais Areola repousse un penalty trop axial de Cabella obtenu par Hamouma, numéro 9 d’un soir, au duel avec Kimpembe. Averti, le titi parisien récolte un second carton jaune à la 40e minute pour s’être essuyé les crampons sur la jambe du même Hamouma. Zéro frappe cadrée, une seule tentée, cinq cartons jaunes et une kyrielle d’occasions concédées : « calamiteuse » , voilà l’adjectif qui convient.
Cavani, l’incroyable cagade
« On n’est pas dedans, mais on va revenir plus fort en deuxième mi-temps » , promet le capitaine Marquinhos à la pause. Avec l’entrée de Silva à la place de Diarra et le repositionnement de Mbappé sur un côté, Paris se remet la tête à l’endroit et le jeune attaquant français, meilleur parisien du soir, cadre enfin, à l’heure de jeu, le premier tir d’un PSG revigoré. De l’autre côté, Bamba, à la réception d’un corner, se lance dans un « Vis ma vie de tennisman français en Grand Chelem » en gâchant une nouvelle balle de break. Obnubilés par les tâches défensives, les Stéphanois sortent à nouveau de leur cage à l’approche du dernier quart d’heure et Tanane trouve la barre d’Areola.
Les Parisiens en profitent pour jouer le contre et, alors que Di María est lancé seul face à Ruffier, il offre sur un plateau l’égalisation à Cavani. Mais le pied de l’Uruguayen se dérobe sévèrement pour donner lieu à l’un des ratés les plus fous de la saison. « Il y a des miracles parfois en foot » , ponctue Paga au micro de Canal+. Pas mieux. Mbappé et Di María insistent, mais voient leurs tentatives repoussées par un solide Ruffier. Le gardien stéphanois croyait bien avoir validé la victoire des siens en repoussant une subtile déviation de Cavani à la 90e minute, mais c’est finalement Debuchy, sur un ultime centre parisien, qui trompera son propre gardien au bout du bout du temps additionnel. Beauté et cruauté du football.
ASSE (4-2-3-1) : Ruffier – Debuchy, Subotić, Perrin (c), Gabriel Silva – M’Vila, Selnæs – Bamba, Cabella, Monnet-Paquet – Hamouma. Entraîneur : Jean-Louis Gasset
PSG (4-3-3) : Areola – Meunier, Marquinhos (c), Kimpembe, Kurzawa – Lo Celso, Diarra, Rabiot – Pastore, Mbappé, Di María. Entraîneur : Unai Emery
Résultats et classement de Ligue 1Par Albert Marie