Les notes de Les Herbiers-Chambly

Les Herbiers Football

Pichot (6,5) : On n’avait pas vu une technique aussi atypique depuis Bruce Grobbelaar. Avec la réussite qui va avec en plus, et les jambes spaghetti en moins.

Pagerie (5,5) : Sérieux et appliqué, il a tout bien fait comme on lui avait demandé. Un véritable premier de cordée.

Fofana (6): « Comme un roc, ensemble comme un roc, tous unis comme un roc. Tous tel un bloc, solide comme le roc. » Une prestation validée par Nâdiya.

Dequaire (5,5) : Si tout n’a pas été parfait dans son jeu, il a quand même su se montrer essentiel dans la réalisation des travaux de ses coéquipiers. Black et Dequaire.

Hery (5,5) : Il a eu du mal à résister aux assauts, et peut remercier ses coéquipiers d’avoir fait le travail car demain, personne ne se souviendra que la quasi-totalité des actions dangereuses de Chambly sont venues de son côté. Hery jaune.

Flochon (6) : Véritable capitaine du trois-mâts des Herbiers, il a mené ses hommes d’une poigne de fer, et va pouvoir aller fêter la qualif’ avec un bon rhum coca. Le Captain Morgan.

Eickmayer (6,5) : Versez un bouchon d’adoucissant et trois doses de lessive, tournez le bouton du milieu sur 40° et sélectionnez « Essorage » , puis patientez environ 1h30. Une véritable machine à laver comme on en fait peu.

Bongongui (6,5) : Mettre le boxon toute la partie pour s’octroyer le privilège de jouer au Stade de France, la dédicace aux cheminots ne pouvait pas être plus belle. Du très Bongongui.

Rocheteau (6,5) : Bon soldat, il a été généreux dans l’effort et aurait même pu fermer le rideau lui-même dans les arrêts de jeu. Ses coéquipiers pourront réciter trois « Ave Maria » ce soir avant de fermer les paupières. L’Ange rouge et noir.

Dabasse (6): Il a tenté, il a essayé, et s’en tire avec une ovation bien méritée. Il ne manquait qu’un but pour que son match soit totalement badasse. Remplacé par Gboho (6,5), entré pour remporter le challenge Orange et déboucher le champagne.

FC Chambly Oise

Pinoteau (5,5): Natif de Saint-Denis, il n’aura pas le plaisir de jouer devant ses proches. Et ça, ce n’est pas la magie de la Coupe.

Henry (3,5) : Tel un type qui se pointe en veste en jean à une soirée déguisée, il est passé à côté de l’événement. Remplacé par Gasser (5), machine à centrer.

Jaques (4) : Altruiste, il a laissé s’échapper un paquet de fois son attaquant pour lui permettre de retourner la Beaujoire. Frère Jaques.

Padovani (4,5) : On se souviendra surtout d’une percée dévastatrice, qui a abouti sur un ballon dégagé dans son propre camp. Un mauvais film d’action ricain.

Laidouni (5) : À deux doigts de foutre un coup franc splendide dans la lucarne de Pichot. N’est pas Clément Grenier qui veut. Remplacé par Lefaix, ou Lefaix pas, c’est comme tu veux.

Hilaire (5) : Cet ancien venu de l’athlétisme a beaucoup couru, malheureusement pour lui dans le vide. Remplacé par Lebon, qui s’est occupé dans son coin.

G. Doucouré (4) : Pas facile de contenir tous ces adorateurs de la nature qui avaient décidé que ce terrain leur appartenait ce soir. Un gentil flic.

Heloise (4) : Son histoire d’amour avec la Coupe de France prend fin ce soir, et il ne sera pas étonnant de le voir se mettre en boule et pleurer toutes les larmes de son corps. Les tragiques amours d’Heloise et Abélard.

Montiel (5,5) : Une épaule décroisée qui aurait mérité meilleur sort, puis un coup de casque sur le poteau qui aurait pu tout changer. Décidément, Video Gag, c’est beaucoup moins marrant qu’avant.

L. Doucouré (5) : « Dès que t’as le ballon, tu l’envoies vers Doucouré qui va créer une brèche ou nous sortir un truc. » La tactique a peut-être marché une fois, pas plus.