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Les clés d’Espagne-Tchéquie

Par Antoine Donnarieix
Les clés d’Espagne-Tchéquie

L’entrée en lice de l’Espagne dans cet Euro 2016 sera observée d’un œil avisé par toute la planète football. Quand on parle du tenant du titre, il y a forcément de l’attente. Et pour assumer son statut de favori, l’Espagne va devoir compter sur ses nouveaux et ses anciens.

La bénédiction de San Iker

C’était écrit, presque acquis : David de Gea devait occuper le poste de gardien de but pour démarrer cet Euro. Cela semblait logique, tant la saison du portier de Manchester United était plus complète que celle de son aîné, Iker Casillas. En conférence de presse avant le dernier match face à la Géorgie pourtant, Vicente del Bosque est resté catégorique : « Pour voir qui jouera contre la Tchéquie au premier match de l’Euro, nous allons tous attendre avant le 13 juin. » Aucune annonce officielle de Monsieur Moustache donc, et à voir les dernières nouvelles autour de la Roja, son choix de ne pas choisir était le bon.

Le dossier De Gea, embarqué avec ses avocats dans une tornade médiatique liée à un supposé scandale sexuel, devrait empêcher Del Bosque d’aligner le joueur à partir de lundi. Sa concentration pourrait être perturbée. Résultat ? Iker Casillas part favori pour occuper les bois de la Selección au stadium de Toulouse. Invincible face à la Roumanie, puis face à la Corée du Sud (Iker était sorti à la 74e à la place de Sergio Rico, avant le but coréen), le Saint n’a plus pris de but en sélection depuis… le 18 novembre 2014 et une défaite contre l’Allemagne (1-0). Costaud.


La révélation Nolito

Depuis le 10 juin en France, tout le monde parle du héros national Dimitri Payet. Depuis le 29 mai en Espagne, les bouches s’extasient devant la grâce de Manuel Agudo Duran. C’était un match amical contre la Bosnie, une occasion pour Vicente del Bosque de tester sa ligne d’attaque favorite. Ce jour-là, VDB décide d’aligner Manolito en lieu et place de Pedro, pourtant habitué au poste. Le nez creux d’El Bigote fonctionne à merveille, Nolito régale son monde d’un doublé expéditif et lance l’Espagne vers la victoire finale (3-1). Son premier but, un lob aussi suave que génial, séduit le pays.

Le voilà ainsi propulsé titulaire lors du match suivant contre la Corée du Sud, où il plante deux nouveaux pions et casse encore des reins, pour un succès 6-1. Prêt à s’enflammer après cette magnifique partition collective, Marca fait sa Une pour ériger le trident Morata-Silva-Nolito en « MSN de l’Espagne » . Sans ses deux compères offensifs, Nolito est resté muet contre la Géorgie. Preuve que même si l’aisance technique du meneur du Celta Vigo fait soulever la foule, le collectif reste la grande force de l’Espagne. Un collectif dans lequel Nolito est désormais bien intégré.


Les séries infernales de l’Espagne

Ça commence à soûler beaucoup de nations, mais c’est une réalité à prendre en compte : l’Espagne est championne d’Europe en titre. Double championne d’Europe en titre, même. Vainqueur des deux dernières éditions dans quatre pays différents (Suisse-Autriche en 2008, puis Pologne-Ukraine en 2012), le pays des toreros prévoit désormais d’annexer la France. Pour sûr, son capital confiance est au maximum, puisque la Roja a connu son dernier revers en phase finale de championnat d’Europe contre le Portugal, le 20 juin 2004. 12 années d’invincibilité, donc.

Entre-temps, l’Espagne n’a connu que des victoires, excepté le match nul en phase de poules contre l’Italie lors de l’Euro 2012 (1-1). Histoire de rajouter du poids à cette candidature pour sa propre succession, l’Espagne peut se vanter d’avoir remporté les six dernières Coupes d’Europe jouées par des clubs : le FC Séville s’est offert la Ligue Europa en 2014, 2015 et 2016, tandis que le FC Barcelone (2015) et le Real Madrid (2014, 2016) se partagent les Ligues des champions. Voilà qui devrait donner du grain à moudre aux haters


La Tchéquie, un savoir-faire espagnol

Depuis la dissolution de la Tchécoslovaquie le 1er janvier 1993, la Tchéquie s’est construite une équipe compétitive avec une star devenue Ballon d’or, et un Euro 2004 de très grande qualité, stoppé par le réalisme insolent de la Grèce. Aujourd’hui, les Tchèques n’impressionnent plus autant qu’à la grande époque de Pavel Nedvěd, et l’Espagne part avec de bonnes raisons de croire à une victoire. Pour son passé sur la scène européenne déjà, mais aussi pour son passif avec la Reprezentace.

Sur quatre confrontations, l’Espagne remporte le duel, avec trois victoires, un nul et aucune défaite au compteur. Finalement, l’Espagne est plus allergique à l’ancienne région située à l’est du pays, puisque la Slovaquie est parvenue à renverser la machine ibérique en phase de qualification de cet Euro, le 9 octobre 2014 à Bratislava (2-1). Pas de quoi fouetter un chat, puisque l’Espagne facture tout de même cinq victoires en contrepartie. Avant cela, la Tchécoslovaquie menait pourtant 3-2 sur les confrontations directes. Comme quoi, l’union fait toujours la force.


La muraille de Čech

S’il y a un homme prêt à se dégager du onze titulaire chez les Tchèques, c’est bien son éternel géant. Cette année, le portier d’Arsenal a mis une valeur sûre comme David Ospina sur le banc de touche, et s’est illustré par de nouvelles parades décisives en Premier League. Car si les Gunners terminent la saison 2015-2016 vice-champions d’Angleterre, c’est un peu grâce au triplé d’Olivier Giroud contre Aston Villa, mais c’est surtout grâce à la carcasse du bon Petr. Avec 120 capes sous le maillot de sa sélection nationale, l’ancien du Stade rennais pourrait bien donner du fil à retordre à l’ogre espagnol, et assumer ainsi son statut de joueur le plus utilisé par son pays, devant l’idole Karel Poborský. Čech va-t-il briller comme l’ancien milieu offensif face au Portugal à l’Euro 1996 ? Ou va-t-il commettre l’irréparable, comme lors de l’Euro 2008 pour relancer la Turquie de Nihat vers la qualification ? Réponse ce soir.

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Par Antoine Donnarieix

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