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Les 8 clés du titre de Fluminense

Par Louis Génot, à Rio de Janeiro
Les 8 clés du titre de Fluminense

Les Tricolores de Rio sont champions du Brésil pour la quatrième fois de leur histoire, la seconde en trois ans. Le tout à trois journées de la fin, avec un Fred de feu. Retour sur un titre remporté haut la main.

Des stats ultra-solides
Meilleure attaque, meilleure défense. 22 victoires, 10 nuls et seulement 3 défaites. Quand on compare ces chiffres à ceux du Real ou du Barça en Espagne, ça paraît forcément pâlichon. Mais dans un championnat ultra-disputé comme le Brasileirão, ce sont des stats stratosphériques. Il reste trois matchs au Flu pour battre tous les records. Avec 76 points au bout de la 35e journée, l’équipe carioca est déjà à deux unités du meilleur score de tous les temps, réalisé par le São Paulo de 2006. Avec un ratio points glanés/points à glaner de 72,4%, les Tricolores sont tout proches du Cruzeiro de 2003, qui avait remporté 100 points en 46 matchs (72,5%) à l’époque où la première division brésilienne comptait encore 26 équipes.
Un effectif pléthorique
D’autres équipes comme Atlético Mineiro, Santos, Internacional ou Corinthians ont un onze de départ au moins aussi séduisant que celui du Flu, mais au niveau du banc, il n’y a pas photo. Tous les postes sont doublés, voire triplés avec des joueurs de grande qualité. Deco se blesse à répétition et loupe presque la moitié des matchs de la saison ? Pas grave, Wagner est là pour le remplacer. Les deux sont blessés ? Et alors ? On va joueur à trois attaquants en faisant reculer Rafael Sóbis derrière le tandem Fred-Wellington Nem, comme cela est arrivé lors des deux dernières journées. Le Flu cuvée 2012, c’est aussi un mix subtil de joueurs expérimentés et habitués des grands rendez-vous (Fred, Deco, Thiago Neves, Rafael Sóbis) et de jeunes loups tout droit sortis du centre de formation (Wellington Nem, Samuel, Marcos Junior).

Un esprit guerrier
Malgré une domination très nette au classement (10 points d’avance sur le Grêmio), le Fluminense n’est pas du genre à plier tous ses matchs tranquillement. Au contraire, Fred et compagnie prennent un malin plaisir à faire souffrir leurs supporters en gagnant leurs rencontres ultra ric-rac, avec des hold-up écœurants, de grosses galères, mais très souvent les trois points au bout grâce à un esprit irréprochable. Un esprit de guerriers né du Time de Guerreiros de 2009, qui a miraculeusement sauvé le club de la seconde division avec une incroyable série de victoires et des buts Fred à la pelle alors que tout le monde voyait les Tricolores condamnés.
Abel Braga, un vieux briscard aux manettes
À l’OM en 2000, il est loin d’avoir laissé un souvenir impérissable. En revanche, au Brésil, il est une figure très respectée. En 2006, il mène l’Inter de Porto Alegre au sommet, en remportant la Libertadores puis le Mondial des clubs aux dépens du grand Barça de Ronaldinho et… Deco, l’un des hommes-clés de son Fluminense cette année. Pour Abelão, ce Brasileirão a une saveur particulière : il s’agit de son premier titre national, avec le club où il a fait ses débuts en tant que joueur, une honnête carrière de défenseur qui l’a amené à défendre le PSG au début de l’ère Borelli, de 1979 à 1981.

Un Fred aux griffes acérées
Quand l’ancien Lyonnais entre sur le terrain, les supporters scandent « O Fred vai te pegar » . Littéralement, ça veut dire « Fred va te choper » . Mais en fait, la rengaine vient tout droit du film d’horreur Freddy, les griffes de la nuit (ce sont les premiers vers de la comptine de Freddy Krueger, en VF : « Un, deux, Freddy te coupera en deux » ). Le moins que l’on puisse dire, c’est que le sosie de Francis Perrin est une terreur des défenses brésiliennes. Déjà vice-meilleur buteur avec 22 pions la saison dernière, il en est à 19 à trois journées de la fin, trois de plus que Luis Fabiano. Et pour ne rien gâcher, ses buts sont loin d’être dégueulasses, comme cette somptueuse volée acrobatique pour donner la victoire au Flu 1-0 contre l’ennemi juré Flamengo.

Vidéo

Un Wellington Nem tout feu tout flamme
Fred, c’est l’artilheiro, le buteur qui est là pour la mettre au fond. Mais dans le rôle du dynamiteur, le Flu a un ado boutonneux, pas beaucoup plus grand que Valbuena mais encore plus rapide et autrement plus virevoltant. À tout juste 20 ans, il frappe déjà à la porte de la Seleção (il a manqué de peu les JO de Londres). C’est le « joyeux » de la couronne, qui a failli être bradé au CSKA de Moscou en début de saison. À l’époque, l’offre de 4,5 millions d’euros était tentante, mais aujourd’hui, il en vaut au moins quatre fois plus (sa clause libératoire a été fixée à 20 millions d’euros en mai dernier, alors que le championnat ne venait que de commencer).
Un ange gardien nommé Cavalieri
Doublure de Marcos au Palmeiras puis de Pepe Reina à Liverpool, il a même réussi à faire banquette à Cesena. Arrivé au Flu en 2011, Diego Cavalieri a bien cru que le cauchemar allait se répéter, avec des bourdes à gogo et un manque de rythme évident qui lui ont coûté sa place de titulaire peu de temps après son arrivée. Il a su être patient pour regagner peu à peu sa place au sein des bois tricolores. Aujourd’hui, Diego est carrément considéré comme le meilleur gardien évoluant au Brésil et beaucoup le voient dans les cages de la Seleção pour la Coupe du monde de 2014, même s’il est pour le moment boudé par le coach Mano Menezes.

Saint Jean
Le Flu a des stars bling-bling, comme Fred, Deco ou Thiago Neves, mais sa pièce maîtresse est plutôt un homme de l’ombre. Jean fait régner la loi dans le milieu de terrain, très à l’aise dans son rôle de récupérateur-relayeur-rampe de lancement. C’est lui qui offre le caviar à Fred pour ce que tout le monde au Brésil appelle le « gol do titulo » , le but du titre, de la victoire 3-2 contre Palmeiras dimanche dernier, à la 87e.

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Par Louis Génot, à Rio de Janeiro

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