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Italie-Espagne, mes que un classique !

Par Andrea Chazy
Italie-Espagne, mes que un classique !

Après s’être déjà rencontrés à quatre reprises lors des trois dernières éditions de l’Euro, Italiens et Espagnols croisent une nouvelle fois le fer pour une place en finale de l'Euro 2020 ce mardi soir à Wembley (21h).

Il fait bon, ce 14 juin 1988 à Francfort en Allemagne. L’Euro de football bat son plein de l’autre côté du Rhin, la phase finale a débuté, et l’Italie et l’Espagne se font face. Encore. Deux ans plus tôt, lors de l’Euro Espoirs, 17 des 22 joueurs présents ce soir-là s’étaient déjà écharpés avec, en guise de résultat, une victoire de la Roja aux tirs au but et un premier titre continental chez les jeunes à la clef. Mais en 1988, une offensive équipe italienne emmenée par Roberto Mancini et Gianluca Vialli va faire vaciller son challenger du soir. Sur un but du deuxième cité, oublié par la défense espagnole et qui s’en est allé battre d’un tir rasant du droit Andoni Zubizarreta, la Nazionale s’était imposée ce soir-là. Aujourd’hui, Mancini et Vialli sont à la tête d’une équipe transalpine qui retrouve sa vieille amie espagnole pour une nouvelle partie de dames. Une de plus, tant la rivalité sportive entre les deux nations est riche.

La guerre infinie

À Wembley ce mardi, ce sera un 38e affrontement entre l’Italie et l’Espagne pour un bilan diablement symétrique : 11 victoires partout et 15 nuls. Depuis l’an 2000, voir l’Italie et l’Espagne en découdre lors d’un Euro a souvent été un moment charnière dans l’histoire des deux sélections. En 2008, les champions du monde italiens décadents étaient éliminés dans la chaleur étouffante de Vienne par une Roja qui s’apprêtait, sans encore le savoir, à marcher sur l’Europe et même le monde. Drôle : Giorgio Chiellini était (déjà) titulaire.

Vidéo

En 2012, Antonio Di Natale et la douce sélection de Cesare Prandelli résistaient en phase de groupes aux champions du monde… espagnols (1-1), cette fois, avant d’être brisés en finale par Andrés Iniesta and co (0-4). 2016 ? La fin des années dorées d’une équipe d’Espagne qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, assommée par la rigueur tactique des Azzurri d’Antonio Conte qui récitent une partition à la perfection et l’emportent grâce à Giorgio Chiellini et Graziano Pellè (2-0).

Forcément, le cru 2021 interpelle, tant le rapport de forces semble équilibré. Les deux demi-finalistes se reconstruisent, chacun à son rythme, après un Mondial 2018 où l’Italie n’était pas invitée et l’Espagne priée de dégager après quatre matchs disputés et une seule victoire contre l’Iran. Avec des différences, mais avec surtout un point commun : une idée de jeu et un collectif qui priment sur les fulgurances des individualités. Un constat que dressait le sélectionneur de la Roja Luis Enrique, 27 ans après le coup de coude de Mauro Tassotti à Boston lors du Mondial 1994 qu’il a reconnu avoir digéré, en conférence de presse : « Il n’est pas possible de réaliser quelque chose de grand dans un sport d’équipe si vous pensez que les individus sont plus importants que l’unité. Nous ressemblons plus à une équipe de club qu’à une équipe nationale. Et je pense que les joueurs espagnols ont montré leur véritable niveau. »

« On est italiens, on ne peut pas devenir espagnols d’un coup »

Du côté de la Nazionale et de Mancini, la quinzième victoire consécutive à l’Euro (qualifs et phase finale) enregistrée face à la Belgique (2-1) en quarts ne suffit pas à faire monter l’ogre transalpin sur ses grands chevaux. En partie, encore et toujours, du fait du style de jeu espagnol que craint forcément un peu Roberto Mancini : « L’Espagne est une équipe extraordinaire. Le tiki taka, c’est un football qu’ils ont inventé. Ils l’ont joué lors des 15, 20 dernières années, il les a menés à des succès extraordinaires, et ils continuent à le faire parce qu’ils le font très bien. Le nôtre est légèrement différent. On est italiens, on ne peut pas devenir espagnols d’un coup. On essaiera de faire notre match. »

Même sans se renier, Mancini devra se passer de Leonardo Spinazzola, l’un des meilleurs joueurs de cet Euro et opéré ce jour en Finlande du tendon d’Achille, qui sera remplacé par Emerson dans le couloir gauche de la défense italienne. Côté espagnol, c’est Pablo Sarabia, lui aussi très en vue, qui pourrait manquer la demi-finale que tout le monde attend à Rome, à Madrid, mais également aux quatre coins du Vieux Continent.

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