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Ils ont marqué le foot français, de 100 à 91

Par Florian Cadu, Kevin Charnay et Alexandre Doskov
Ils ont marqué le foot français, de 100 à 91

Chaque mois, jusqu'à l'Euro, Sofoot.com retracera les 100 joueurs qui ont marqué le football italien, espagnol, allemand, anglais et français. On termine donc avec la France, et les joueurs classés de la 100e à la 91e place.

100. Blaise Matuidi

Il doit autant sa place à ce qu’il a déjà réalisé qu’à ce qu’il peut encore offrir au football français. Parfois buteur, régulièrement serviteur, souvent décisif dans ses déplacements, pas vraiment milieu défensif, mais loin d’être un créateur, pas tout à fait incontournable, mais quasiment indispensable, l’ancien Vert aux allures de marathonien est capable de manger des milliers de kilomètres en un match, comme de sortir trois passes décisives en 90 minutes ou d’envoyer une praline dans la lucarne de son mauvais pied. Seul Français à s’être pour le moment installé durablement dans le onze du PSG version qatarie, Blaisou n’a pas encore la même dimension avec les Bleus. Il reste deux Euros et une Coupe du monde à ses quatre poumons pour le faire passer de l’excellence à la grandeur.

99. Albert Batteux

Il y a plus d’un demi-siècle, avant d’être une équipe à la lutte pour le maintien, le Stade de Reims était un ogre du football français et même européen, capable de remporter qautre championnats de France dans la même décennie, en y ajoutant deux finales de Ligue des champions. Ces exploits, Albert Batteux les a vécus en tant qu’entraîneur des Rémois, équipe qu’il a prise en charge a seulement 31 ans, sans même avoir eu le choix ! C’est que quand on s’appelle Albert Batteux et qu’on a passé toute sa carrière de joueur au Stade de Reims en y devenant une légende, on ne quitte pas le navire comme ça. Pierre angulaire de l’équipe durant les 13 ans qu’il y a passé (1937-1950), il entraînera Reims durant le même nombre d’années, et on lui doit notamment le fameux « corner à la rémoise » . Et dire que la Seconde Guerre mondiale l’a empêché de jouer pendant ce qui aurait été ses plus belles années… AD

98. Philippe Vercruysse

À l’automne 1990, alors que Franz Beckenbauer parle du meneur de jeu de l’OM comme l’un « des plus grands 10 du monde » , Vever est rappelé par Michel Platini pour affronter la Tchécoslovaquie le 13 octobre. Mais il ne pourra pas honorer cette sélection pour cause de blessure, et ne sera jamais rappelé. L’histoire de sa carrière en sélection résumée en une mésaventure. Annoncé comme le nouveau Platini pendant des années, il n’assumera jamais ce statut à cause de ses pépins physiques. Heureusement, il peut se consoler avec une carrière en club honorable et ses quatre titres de champion de France. KC

97. Patrick Delamontagne

Delamontagne, certes, mais surtout né et élevé au beau milieu de la Bretagne, avant de démarrer sa carrière professionnelle au Stade rennais. Il déménage dans un premier temps juste à côté, à Laval, avant la grande aventure et l’arrivée à Nancy en 1980. Michel Platini n’est plus là, mais l’ASNL est en bonne santé et Delamontagne a droit à sa chance en Bleu. Son dépucelage est costaud, un match face au Brésil au Parc des Princes en 1981. Amical, certes, mais la défaite 3-1 à un an de la Coupe du monde n’a pas fait sourire grand monde. Delamontagne aura tout de même droit à sa demi-heure de jeu. L’autre gros moment adrénaline de sa carrière arrive lors de la saison 84, alors qu’il joue à Monaco et qu’il perd en finale de Coupe de France et termine deuxième du championnat. La montagne, ça vous gagne pas toujours, même sur le Rocher. AD

Vidéo

96. Bernard Bosquier

Beau gosse au caractère affirmé ayant grandi dans le Sud de la France, Bernard Bosquier fait ses premières armes du côté d’Alès, puis de Sochaux, avant de débarquer à Saint-Étienne en 1966. Et pas n’importe quel Saint-Étienne – le grand – celui avec lequel il remporte quatre championnats de France d’affilé de 1967 à 1970. Aux côtés des Carnus, Herbin, Revelli et autres Bereta, Bosquier roule sur le football français et il est l’un des patrons de la défense des Bleus lors du Mondial raté de 1966. Élu deux fois joueur de l’année (1967-1968), Bosquier choquera le peuple Vert en 1971 en annonçant son départ de façon un peu brusque. L’affront ne lui sera jamais vraiment pardonné, mais peu importe. À peine ses valises posées à Marseille, il remporte le championnat et la Coupe de France dès sa première saison chez les phocéens. Un porte-bonheur. AD

95. Jean Prouff

Du foot, de l’athlé, du rugby, Jean Prouff a tout fait et a mis du temps à se décider. Et si c’est au football qu’il passera professionnel en 1938, il gardera de ses années d’entraînements des capacités athlétiques impressionnantes et une capacité à se faire mal proche de la folie. Un exemple ? Fait prisonnier à Épinal en 1940, il s’enfuit et rentre à Paris à pieds. Une trotte de 400km… Taulier du milieu de terrain Rennais, il connaît l’honneur de l’équipe de France en 1944. Le match est à Paris, et alors ? Jean Prouff enfourche son vélo et pédale jusqu’à la capitale… Champion de France en 1949 avec Reims, il devient ensuite entraîneur et retourne chez ses Rennais chéris. Un sacré coup de main, puisqu’il leur offre les deux seules coupes de France de leur histoire, et est élu « entraîneur du siècle » par le club en 2001. Un trophée avec lequel il est sans doute rentré chez lui à vélo, en gros braquet, à 82 ans. AD

94. Étienne Mattler

Le seul français à avoir disputé les trois premières Coupes du monde pouvait se targuer d’avoir des histoires à raconter. « Le balayeur » , comme il était surnommé par ses adversaires, a traversé l’Atlantique en bateau pour se rendre en Uruguay en 1930. 1938, le capitaine des Bleus a chanté la Marseillaise sur la table d’un restaurant de Naples, après une défaite contre l’Italie de Mussolini. Et quelques années plus tard, il interrompt sa brillante carrière au FC Sochaux pour rentrer en Résistance, être déporté, s’échapper par la Suisse, et revenir au club en tant qu’entraîneur-joueur en 1944. Un bonhomme. KC

93. Hugo Lloris

On ne se rend sans doute pas bien compte à quel point il manquera à l’équipe de France, quand il ne sera plus là. Doucement mais sûrement, il s’est imposé comme le gardien titulaire des Bleus de façon quasi indiscutable depuis une décennie, en récupérant au passage le brassard de capitaine depuis 2010. Car derrière ses airs de bon élève et ses allure de garçon trop policé, Lloris est un compétiteur redoutable et un meneur d’hommes plus déterminé qu’il n’y paraît. Gardien élégant aux mouvements félins, il a gravi les échelons sans se précipiter et a joué la gagne en Premier League cette saison presque jusqu’au bout. Malheureusement, son palmarès reste pour l’instant bien triste par rapport à la qualité du joueur qu’il est. Lloris est tout de même déjà entré dans la famille des très grands gardiens français, une longue et belle tradition qui ne s’est pas interrompue avec son mandat. AD

Vidéo

92. Reynald Pedros

Que le monde est cruel. Peu importe tout ce qu’il a fait, Reynald Pedros restera à tout jamais l’homme qui a raté son tir au but en demi-finale de l’Euro 96 face à la République tchèque, et qui a provoqué l’élimination de la France. Mais au-delà de ce drame, on préfère se remémorer du moment de gloire qu’il a vécu un an auparavant avec le titre fantastique du FC Nantes en 1995. Formé chez les Canaris, Pedros a fait virevolter ses longs cheveux à la Beaujoire durant plusieurs saisons, en s’offrant quelques titres de meilleur passeur du championnat. C’est d’ailleurs lui qui passe la balle à Patrice Loko sur le but complètement démentiel marqué par les Nantais face au PSG, lors de la saison du titre. Après avoir failli signer au FC Barcelone, Pedros enchaîne les mauvais choix et connaît une carrière plus compliquée. On vous l’avait dit, le monde est cruel. AD

91. Nicolas Ouédec

«  Les cadors, les bras droits de Jacquet… Si tu n’étais pas copain avec eux… Ce n’était pas mon style de lécher des culs. Desailly et Deschamps étaient jaloux de notre réussite à Nantes.  » Avec ses sept sélections au compteur, Ouédec se revendique plutôt du clan Cantona, celui des rebelles et des méchants garçons. S’il n’a pas eu la carrière internationale qu’il méritait, au vu des étincelles qu’il faisait avec Loko et Pedros dans le championnat de France, c’est avant tout à cause des clans existants en EDF : «  On était les petits Nantais qui arrivaient, encastrés entre les Parisiens et les Marseillais qui se détestaient. Puis il y avait les Bordelais.  » Pourtant, le Canari s’éclate dans la Maison Jaune avec la fameuse équipe de 1995 qui remporte le titre. Adepte du jeu à la Nantaise – le vrai –, Ouédec se blesse gravement avant l’Euro 96. Et ne se réconciliera jamais avec un Marcel. FC

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Florian Cadu, Kevin Charnay et Alexandre Doskov

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