Gebre Selassie (5,5) : Si solide sur son côté droit, en compagnie du chevelu Jiráček, que Cristiano Ronaldo a vite déserté l’aile pour passer plein centre. Jusqu’à ce que la catin portugaise aille claquer sa tête à dix minutes du terme. Et pour le coup, c’est bien l’Éthiopien qui aura été en retard au marquage. C’est con.
Sivok (6): Le genre de défenseur à l’ancienne qui ne se pose pas de question, à grands coups de savate devant. Aura presque prouvé que ça fonctionnait encore.
Kadlec (7) : Le leader de la défense tchèque. Solide, gaillard et courageux. Son application n’a pas payée, et il n’est pas dit qu’il ne tuera pas le seul fautif sur le but de CR7… Comment ça, ce serait du racisme ?
Limberský (6) : A bien failli faire oublier Nani. Du moins, pendant une heure. Après, c’était festival de fautes, dues à une évidente fatigue.
Hübschman (5) : Rassurant défensivement, on ne l’aura pas trop vu à la relance. Sans blague ?
Plašil (4) : Après avoir glissé allègrement sur la pelouse, le Bordelais a été invisible. Offensivement, c’est évidemment un zéro pointé. D’un point de vue défensif, il aura été sérieux. M’enfin, un Plašil sans ballons, c’est pas un Plašil, non ?
Jiráček (8) : On se demande où ce mec joue tellement il est actif. Tellement partout qu’il se permet d’aller marquer Ronaldo en défense sur coups de pied arrêté. Tellement actif qu’on l’a vu au four et au moulin et même sur les deux-trois seules actions de la Tchèquie. Solide, le type.
Darida (5) : Beaucoup de bonne volonté pour un mec qui a remplacé Rosický à la dernière minute. M’enfin, la bonne volonté, c’est cool, mais il n’aura pas eu beaucoup de ballons à exploiter. Ce qui était, à la base, sa fonction première…
Pilař (5) : Heureusement qu’il aura fait frissonner les supporters portugais. Enfin, juste sur une action, où il casse trois reins avant de faire un centre tout pourri dans la surface. À part ça, le néant. Dommage, c’était l’un des dynamiteurs de l’attaque tchèque.
Baroš (0) : Comme d’hab, on a l’impression que le 9 tchèque ne sert à rien. Étrangement, il a été encore plus invisible en quarts. Si il y a encore des admirateurs, s’il vous plaît, dites-le-nous, on aimerait franchement en parler.
REMPLAÇANTS :
Rezek (4) : Il remplace un bien pâle Darida (61e) pour ne pas en faire davantage si ce n’est défendre.
Pekhart (3) : Entre en remplacement de Hübschman (86e), manière qu’il puisse dire adieu à l’Euro.
Par Alexandre Pauwels
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