La Juve ? Non, Wolfsburg...
Au sein d'une piètre équipe de Bundesliga, il dispute une bonne partie de la première saison sans briller, avant de sombrer sur le banc des remplaçants. Au milieu de trois saisons insipides, il est sacré champion olympique à Athènes, où il casse la baraque derrière Tévez. Mais rien n'y fait, après un accrochage avec ses dirigeants, il est prêté à Portsmouth au mercato d'hiver 2006, où le résultat n'est guère plus probant. Le rayon de soleil du Mundialito finit donc par atterrir là où il aurait dû commencer : en Espagne, au Real Saragosse. Il évolue alors aux côtés de ses compatriotes Pablo Aimar et Léo Ponzio, sans oublier les frères Milito. Alors que les conditions semblent enfin réunies pour que le Cabezon s'impose, il pète un câble dès le début de sa seconde saison en Aragon. Il s'en prend à Pablo Aimar -qu'il avait eu la lourde tâche de remplacer à River Plate- puis avec son entraîneur, un bien mauvais calcul.
El Cabezon, stratège et forte tête
Il fait une pige à San Lorenzo avant de signer à l'International Porto Alegre en 2008. Vainqueur de la Sudamericana dès sa première saison, puis de la Libertadores cette année, après une demi-finale bouillante durant laquelle il provoque, sur le terrain et par les mots, ses compatriotes d'Estudiantes, et finit par déclencher une bagarre générale, D'Alessandro fait un come-back inespéré à 29 ans. A tel point que les Brésiliens le considèrent comme l'un des meilleurs joueurs de leur championnat avec Dario Conca et Walter Montillo, deux autres Argentins. Sa renaissance n'a pas manqué d'attirer l'attention de Batista, qui l'a rappelé en sélection pour épauler Messi et projette de lui donner une nouvelle chance lors de la Copa America organisée en juillet prochain en Argentine. Avant un retour triomphal au Brésil en 2014, avec le maillot albiceleste sur les épaules ?
Alejandro Carbone
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