[RESUME] #SerieA L'Atalanta trop forte pour Benevento : 1-4 Un but et une passe décisive pour Josip Iličić La Dea grimpe provisoirement à la quatrième placehttps://t.co/42Ml5VVQxQ
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 9, 2021
« Iličić est extraordinaire »
Après la rencontre face aux Stregoni, forcément, c’est une pluie de louanges qui s’est abattue sur l’ancien Palermitain. Gasperini, son coach : « La qualité intrinsèque de chaque joueur augmente la possibilité de gagner les matchs, et en cela Iličić est extraordinaire. (...) Josip est bon pour catalyser le jeu offensif, il est toujours une référence d'un point de vue technique. » Luis Muriel, autre homme fort côté bergamasque depuis plusieurs semaines et auteur du dernier pion de l’après-midi, confirme : « C’est beau de jouer avec Iličić. Après la passe décisive qu’il m’a faite lors du dernier match (face à Parme, NDLR), je lui ai dit qu’il était trop fort. Il est unique, il a une élégance incroyable et nous, comme nos adversaires, devons l'apprécier à sa juste valeur. » Un fort bel hommage.
Que ce soit les hommes ou les chiffres, aucun ne ment actuellement au sujet du numéro 72 des Nerazzurri : sur les cinq derniers matchs de championnat, il est impliqué sur huit des dix-huit buts de la Dea (deux buts, six passes décisives). Sur les dix journées précédentes, on ne trouvait pas trace de la moindre action décisive en faveur de l’Atalanta. Signe que quelque chose s’est remis à l’endroit, dans sa tête comme sur le rectangle vert. Marqué psychologiquement par la pandémie et absent des terrains entre le 11 juillet et le 17 octobre, ce joueur « extraordinaire » selon Filippo Inzaghi a retrouvé son rythme de croisière de la saison dernière.
« Mamie » est sortie des orties
Surtout, Iličić a su s’adapter à la réorganisation tactique voulue par Gian Piero Gasperini. Celle-là même qui a participé à mettre hors jeu Papu Gómez, capitaine et emblème du club bergamasque depuis plusieurs saisons. Afin de retrouver une certaine solidité et ainsi soulager un milieu de terrain qui ne pouvait plus fournir les mêmes efforts que la saison dernière - tout en arrêtant de prendre but sur but -, le coach n’a pas hésité à écarter son meilleur élément à la suite d'un accrochage musclé pour mettre à sa place Matteo Pessina. Et la « Mamie » , comme le surnomment ses partenaires, dans tout ça ? S’il reste, sur la feuille de match, en position de deuxième pointe du traditionnel 3-4-1-2, il a (encore) davantage de liberté sur le plan offensif. Ce qui lui permet alors d’évoluer tantôt dans un costume de créateur que dans un autre de soutien pour le finisseur qui se trouve être Duvan Zapata, puis Luis Muriel dans les vingt dernières minutes. Un cas de figure rappelé par le coach de l’équipe lombarde en conférence de presse, lorsqu'on lui rebalance à la figure l’épineux cas de Papu Gómez : « L'année dernière, nous avions également connu des moments très tendus avec Papu Gómez. Mais j'avais besoin de trouver un autre type d'équipe, car nous souffrions trop, et Gómez ne s’y adaptait pas : je voyais que le milieu de terrain souffrait beaucoup et j'ai fait un choix pour Remo Freuler et Marten de Roon. »
Le retour en force d’Iličić apparaît comme annonciateur d’une année 2021 remplie de succès. Au classement, l’Atalanta est quatrième après seize matchs joués à neuf points du leader qui compte un match en plus, Milan. De quoi donner des idées sur une saison où aucun mastodonte de la Botte, à l’image de la Juve ou de l’Inter, ne parvient à prendre la tête et à la sécuriser pour de bon. En Ligue des champions, elle a également une double confrontation alléchante qui l’attend face au Real Madrid. Là aussi, l’Atalanta ne doit pas s’interdire de rêver et de retrouver les quarts de finale de la C1 comme l’an dernier. Mais nul doute que pour cela, il faudra que Josip Iličić continue d’aligner des performances royales.
Par Andrea Chazy
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