Robin Leproux : « Je n’ai viré personne du Parc »

Simplement empêché les supporters de s’abonner en virage.

Il est le dernier à avoir présidé le PSG avant le rachat par les Qataris et a tenté de lutter contre les violences aux abords du Parc des Princes. C’est notamment pendant la présidence de Robin Leproux que Yann Lorence a perdu la vie aux abords de l’enceinte francilienne, en février 2010. Une situation à laquelle il aura répondu par le « plan Leproux », interdisant notamment les abonnements à l’année dans les tribunes Auteuil et Boulogne. « Je n’ai viré personne du Parc, d’abord parce que je n’en ai pas le droit, se défend-il dans une interview au Parisien. C’était ça ou le club disparaissait. Je ne vois pas comment il n’aurait pas disparu. Le PSG était infréquentable. »

Selon lui, le club risquait alors la disparition au vu de la situation. « À l’époque, il se dit ou s’écrit qu’il faut dissoudre le PSG, l’exclure du championnat, etc. Je suis formel: le PSG a failli disparaître, poursuit Leproux. Pour certains, c’était la manière de résoudre le problème. » L’intéressé se dit malgré tout « très fier » du retour des ultras porte d’Auteuil depuis 2016. « C’est l’une des plus belles ambiances dans ce que je considère comme le plus beau stade en France. Un ultra vit sa passion PSG de manière intense et engagée. Chapeau bas. »

Pas sûr que cela suffise à convaincre les intéressés.