Rien ne va plus en Belgique
Quatrième de son groupe de qualification avec sept petits points, la Belgique est au plus mal. Et le malaise n’est pas que comptable. Aujourd’hui, le quotidien Het Laatste Nieuws publie un dossier explosif sur les histoires internes.
« Tout a commencé à Pékin où les Diables n’étaient soumis à aucune discipline de groupe » , explique une source. Qui poursuit : « Une liberté extrême est accordée aux joueurs car les résultats suivent. Résultat ? Les Diablotins qui ont intégré le groupe A arrivaient toujours en retard : au déjeuner, au rendez-vous pour le bus, aux différents rendez-vous, etc » .
Ensuite, il y a ces frasques nocturnes qui surviennent après les défaites contre la Bosnie, l’Espagne et après le nul contre la Turquie. Une taupe au sein de l’équipe aurait même signalé à Fellaini qu’il était indécent de sortir après un tel affront. Et l’empoignade n’était pas loin.
L’équipe est alors divisée en clans : « Il y a le clan Van Buyten, il y a les « Français » (Hazard, Mirallas), le trio Simons-Sonck-Stijnen, les « Anderlechtois » (Van Damme, Deschacht, Schollen, De Sutter), le groupe de Liège, les Amstellodamois (Vertonghen, Vermaelen, Alderweireld) et ceux de l’AZ (Poco, Dembele, Martens, Swerts) » .
Et comme si cela ne suffisait pas, Pocognoli déserte en plus l’entraînement, M’Penza et Vanden Borre refusent de jouer (contre l’Arménie) et Sonck critique ouvertement les choix du sélectionneur Vercauteren.
Comme quoi, la Belgique, ce n’est pas si plat…