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Plusieurs présidents de clubs de Ligue 1 visés par une plainte d’une association anticorruption

Encore une sale affaire pour le foot français ?
Ce vendredi, l’association AC !! Anti-Corruption a déposé plainte contre X devant le parquet national financier. Une action qui cible le président de la LFP Vincent Labrune, mais également de nombreux présidents de clubs comme Nasser al-Khelaïfi, (PSG), Jean-Pierre Caillot (Reims), Laurent Nicollin (Montpellier), Loïc Féry (Lorient), Waldemar Kita (Nantes) et Jean-Pierre Rivère (Nice). Les anciens présidents Olivier Sadran (Toulouse) et Bernard Caïazzo (Saint-Étienne) sont également dans le viseur.
AC !! Anti-Corruption dénonce notamment « une vaste escroquerie visant à détourner les ressources du football français […] au profit d’intérêts privés étrangers, en l’occurrence et principalement qataris ». L’organisme craint notamment « une centralisation du pouvoir autour de Messieurs Nasser al-Khelaïfi et Vincent Labrune ». Cette plainte repose sur pas moins de huit chefs d’accusation : « Escroquerie en bande organisée commise par une personne chargée d’une mission de service public », « association de malfaiteurs en bande organisée », « extorsions aggravées sous l’effet d’une contrainte illicite », « prise illégale d’intérêts », « blanchiment d’argent aggravé en bande organisée », « évasion fiscale », « abus de confiance en bande organisée et détournement de fonds publics en bande organisée » et « violation du droit sportif ».
La LFP a réagi
Face à ces accusations, la Ligue de football professionnel a réagi, citée par L’Équipe. « Alors que le football professionnel français franchit une étape historique avec la création de sa propre chaîne, certains relancent une campagne de déstabilisation, à coups de rumeurs et de calomnies. Ces attaques, relayées sans vérification, rappellent les tentatives déjà observées il y a deux ans. La LFP ne se laissera ni intimider ni détourner de sa mission. Elle ne laissera passer aucune contre-vérité, et se réserve le droit d’agir contre toute diffusion de contenus diffamatoires. Le football français mérite mieux que ces méthodes. »
Et c’est donc reparti pour un tour…
Le Parlement peut-il légiférer sur la multipropriété dans le football ?TB